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Étude canadienne sur les effets du vieillissement chez les personnes séropositives

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Source : CATIE

Grâce aux traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR), de nombreuses personnes séropositives vivent jusqu’à un âge bien avancé de nos jours. Comme cette population vieillit, des études sont nécessaires pour déterminer les moyens de l’aider à rester en bonne santé et à minimiser ou à prévenir les complications qui surgissent avec l’âge.

Même si le TAR inhibe très efficacement le VIH et maintient ainsi la santé du système immunitaire lorsqu’il est utilisé comme il se doit, des problèmes subtils persistent dans le système immunitaire. Il est probable que ces problèmes, notamment l’activation continue du système immunitaire et l’inflammation excessive, contribuent à augmenter le risque de diverses maladies concomitantes, dont les maladies du cœur, l’amincissement osseux, la baisse de la fonction rénale, le diabète et d’autres.

Une équipe de recherche canadienne a recruté des personnes séropositives âgées pour une étude sur le vieillissement portant le nom de Change HIV (Correlates of Healthy Aging in Geriatric HIV). L’équipe en question est en train d’accumuler des données et à faire des analyses. Dans une publication récente se rapportant à l’étude, l’équipe s’est concentrée sur la qualité de vie liée à la santé et les maladies concomitantes. Elle a constaté un nombre élevé de celles-ci chez les participant·e·s, soit une moyenne de trois. Notons qu’un tel état de multimorbidité est associé à une qualité de vie plus faible. D’autres facteurs ont également été associés à une baisse de la qualité de vie, dont des vulnérabilités sociales, par exemple l’absence d’un ou d’une partenaire, un faible revenu ménager, le tabagisme et un faible niveau d’activité physique.

L’équipe de recherche encourage les clinicien·ne·s à intervenir auprès de leurs patient·e·s âgé·e·s afin de prévenir et de prendre en charge les maladies concomitantes. De telles interventions pourraient faire l’objet d’études futures pour déterminer lesquelles sont les plus efficaces.

Pour découvrir la suite de l’article cliquez ici : CATIE

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