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Les Sud-Africains craignent une recrudescence des infections de VIH en raison de la réduction de l'aide américaine
Gugu avait l'habitude de venir chercher ses antirétroviraux dans une clinique financée par l'USAID, l'Agence des États-Unis pour le développement international, dans le centre de Johannesburg.
Source : BBC News Afrique
Mais lorsque la réduction de l'aide financière américaine a été annoncée par Donald Trump au début de l'année, elle et des milliers d'autres patients séropositifs en Afrique du Sud ont soudainement été confrontés à un avenir incertain.
Gugu a eu de la chance, la clinique où elle a obtenu les médicaments qui l'aident à supprimer ses symptômes l'a contactée avant de fermer.
"Je fais partie des personnes qui ont pu obtenir leurs médicaments en gros. Je reçois généralement une ordonnance de trois mois. Mais avant la fermeture de ma clinique, on m'a remis des médicaments pour neuf mois."
Ancienne travailleuse du sexe, cette femme de 54 ans a découvert sa séropositivité après avoir quitté ce secteur.
Il y a dix ans, elle a commencé à tousser et a d'abord cru qu'il s'agissait de la tuberculose. Elle a consulté un médecin qui lui a dit qu'elle avait une infection pulmonaire et l'a soignée.
Le traitement ayant échoué, elle s'est rendue dans une clinique pour passer un test de dépistage du VIH. "À ce moment-là, je pensais déjà que j'étais séropositive et je l'ai dit à l'infirmière."
Elle avait raison, et depuis, elle est sous ARV. Nous n'utiliserons pas son vrai nom, à sa demande.
Elle travaille actuellement comme coordinatrice de projet pour une ONG.
"Nous aidons les travailleuses du sexe enceintes à obtenir leurs ARV, afin que leurs enfants naissent séronégatifs. Nous effectuons également des visites à domicile pour nous assurer que les mères prennent leurs médicaments à temps, pour veiller aussi sur leurs bébés lorsqu'elles se rendent à leurs examens mensuels."
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