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DoxyPEP : l’efficacité se confirme jusqu’au bout
Les résultats finaux et l’extension de l'étude DoxyPEP démontrent l'efficacité de la doxycycline en prophylaxie post-exposition pour réduire de 61% les IST bactériennes chez les HSH et femmes transgenres, ouvrant de nouvelles perspectives préventives
Source : JIM
Les infections sexuellement transmissibles (IST) constituent un enjeu majeur de santé publique, compromettant la santé sexuelle et reproductive à l’échelle mondiale. Au cours de la dernière décennie, l’incidence des IST a connu une progression préoccupante dans le monde entier, touchant plus particulièrement certaines populations, notamment les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), et les femmes transgenres (1).
Cette tendance épidémiologique est particulièrement alarmante aux États-Unis, où les taux de syphilis atteignent des niveaux inégalés depuis les années 1950. L'augmentation alarmante de la syphilis congénitale représente un défi sanitaire urgent, témoignant de l'ampleur de cette résurgence infectieuse.
Face à cette situation épidémiologique critique, le développement et la mise en œuvre d'interventions biomédicales à la fois efficaces et acceptables s'imposent comme une priorité absolue pour enrayer la progression de l'incidence des IST.
La doxy-PEP, un outil prometteur pour prévenir les IST bactériennes
La doxycycline comme prophylaxie post-exposition (doxy-PEP) après des rapports sexuels sans préservatif est apparue comme un outil prometteur pour réduire les IST bactériennes. Des études antérieures avaient montré une réduction significative des IST bactériennes (80 % de réduction de la chlamydia et de la syphilis et une réduction de 50 % de la gonorrhée) dans une population d'HSH aux États-Unis (2). Une étude française sur la doxy-PEP chez des HSH publiée en 2018 avait également montré une réduction significative de la chlamydia et de la syphilis mais pas de la gonorrhée (3). Un essai français publié en 2024 avait montré chez les HSH une réduction significative de la chlamydia et de la syphilis (83 %), ainsi que de la gonorrhée (33 %) avec l'utilisation de la doxy-PEP (4).
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