Zéro risque !
Le premier objectif du traitement antirétroviral que prend une personne vivant avec le VIH, c'est d'abord de lui permettre d'être en bonne santé : en empêchant le virus de se répliquer, et en réduisant sa charge virale jusqu'à la rendre indétectable... tout en restaurant ses défenses immunitaires.

Campagne "Zéro risque" réalisé par Actions Traitements - Photo : Xavier Héraud - Direction artistique : Gaël Lapasset
Avec le soutien institutionnel de Gilead Sciences France
Faites un don pour soutenir nos activités
Les visages de la campagne "Zéro risque"
YVES — 72 ans, diagnostiqué en 1985
Comment I = I a changé sa vie : « J’ai entendu parler d’I = I dès l’avis suisse, mais c’était trop nouveau. Je n’y croyais pas totalement. Pendant des années, j’avais ce reste de doute. Je fais partie d’une génération qui a milité pour la capote, pour la protection. Alors, imaginer qu’on pouvait ne plus transmettre… Il me fallait du temps. »
Puis ce moment décisif : « Un jour, dans un sauna à Bruxelles, un type ne met pas de capote. J’ai paniqué. J’ai appelé ma médecin. Elle m’a dit : “Yves, tu n’es pas contaminant.” C’était la première fois avec cette certitude absolue. J’ai senti que quelque chose se réouvrait en moi. »
Sur la sérophobie : « Ce n’est pas forcément violent. C’est sournois. Le dentiste qui te met en fin de journée. Les plans qui s’évaporent. Ça tue le désir. »

OLIVER — 25 ans, vivant avec le VIH depuis 2021
La découverte de I = I : « Le message, je l’ai vu pour la première fois sur des sous-verres dans un sauna, avant même de devenir séropo. Quand j’ai reçu mon diagnostic, j’ai dû attendre que ma charge virale devienne indétectable. Les six mois les plus longs de ma vie. J’avais peur de tout transmettre. »
Son parcours : « En République tchèque, annoncer son statut est obligatoire avant un rapport sexuel. C’était la panique permanente. C’est en France, en rencontrant d’autres séropos, que j’ai pu souffler. »
Sur la sérophobie : « Sur Grindr, quand j’ai dit que j’étais séropo, les mecs venaient juste me poser des questions. Une curiosité morbide. Dans ma famille aussi, il y a eu un choc. Certains pensaient que j’avais “couché avec tout le monde”. Alors que j’ai attrapé le virus dans une relation toxique, violente ».

LYDIENNE — 46 ans, vivant avec le VIH depuis 2004
Quand I = I traverse enfin sa vie : « J’ai entendu I = I en 2023. Douze ans après que ce soit connu. Douze ans. Quand l’infectiologue me l’a expliqué, je n’y croyais pas. J’ai demandé des preuves, des explications, des dates. Elle a dû me convaincre. »
Une vie marquée par la peur : « Quand j’ai appris ma grossesse, je vivais dans la terreur d’avoir contaminé mon mari. Pendant deux semaines, j’avais peur de poser les yeux sur lui. Aujourd’hui, je sais qu’on pourra avoir une sexualité normale, sans peur. C’est un miracle. »
Sur la sérophobie violent : « Ma famille m’a mise dehors. Ils ont fait dépister les bébés que j’avais portés. Au travail, on m’a poussée dehors aussi. Alors j’ai dû fuir, seule, vers la France. »

PICOLA — 41 ans, née avec le VIH
Sa relation à I = I : « Je suis née avec le VIH. Mes parents me l’ont caché longtemps. I = I, mon médecin me l’a expliqué patiemment : on peut avoir des enfants sans les contaminer. Avoir une vie normale. Une vie entière. »
Sur les discriminations : « Deux médecins ont refusé de me soigner. Un dentiste m’a orientée “ailleurs”, juste parce que j’étais séropo. C’est violent parce que ça vient de personnes qui savent mieux que quiconque qu’il n’y a aucun risque. »

ANNE — 61 ans, vivant avec le VIH depuis 1985
I = I, une délivrance tardive : « J’ai découvert I = I lors d’une réunion AIDES en 2020. Ma médecin, qui me suit depuis 1993, ne m’en avait jamais parlé. Quand j’ai compris que je n’étais pas contaminante, j’ai eu l’impression de renaître. »
Vie quotidienne : « Je faisais attention à tout. Ne pas partager un verre. Ne pas toucher. Aujourd’hui, je suis libre ».
Sur la perte d’amitié : « Le jour où mon amie m’a demandé de ne plus toucher son bébé, j’ai senti un gouffre. Elle ne m’a plus jamais écrit. J’étais la marraine de cet enfant. »

JULIEN — 45 ans, vivant avec le VIH depuis 2002
I = I, un message tardif : « Je l’ai appris sur les réseaux sociaux. Peut-être dans une campagne de AIDES. Ça n’a pas tout changé, mais ça a amélioré les rencontres. Moins de sérotriage. C’est déjà ça ! »
Sur les discriminations : « Au travail, j’ai été mis au placard. Ce n’était jamais dit, mais on voulait que je parte. Dans les rencontres, j’étais vu comme un danger. »

Avec le soutien institutionnel de Gilead Sciences France









