Source:atayalar.com
Les infections chez les enfants ont diminué de 52 % au cours des dix dernières années, mais 1,7 million d’enfants vivent avec le VIH dans le monde et il existe des zones géographiques où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement antirétroviral.
Selon les dernières données épidémiologiques sur le VIH publiées par le ministère espagnol de la Santé, en 2020, il n’y a eu aucun cas de transmission verticale, c’est-à-dire qu’aucun enfant n’a contracté le virus pendant la gestation, la naissance ou l’allaitement. Ces chiffres ont été atteints grâce à la thérapie antirétrovirale, qui permet au virus de rester indétectable dans le sang de la mère et de ne pas être transmis. Cependant, la maternité d’une personne séropositive est très différente de celle d’autres zones géographiques, comme le Moyen-Orient ou l’Afrique du Nord, où seulement 21 % des femmes enceintes ont accès à un traitement. L’institut de recherche sur le sida IrsiCaixa – un centre promu conjointement par la fondation « la Caixa » et le département de la santé de la Generalitat de Catalunya – participe à des études, dirigées par l’université d’Oxford, qui caractérisent l’infection chez les bébés. Les résultats obtenus jusqu’à présent montrent que le fait de commencer le traitement immédiatement après la naissance limite la persistance du réservoir viral et qu’il existe des différences en fonction du sexe du bébé. Ces études nous permettent d’évaluer les pistes de traitement possibles pour ce groupe potentiellement curable. Ces données soulignent la nécessité que les traitements et les résultats des recherches menées dans les pays occidentaux soient accessibles à tous.