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La carence en vitamine D contrarie l’effet du traitement antirétroviral

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Un taux insuffisant en vitamine D pourrait réduire l’efficacité des médicaments antirétroviraux à lutter contre le VIH. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue « Clinical Nutrition ».

Les scientifiques de l’Université de Géorgie, à Athens, ont recruté dans leur étude 398 adultes séropositifs qui recevaient une thérapie antirétrovirale très efficace. Le statut immunitaire a été mesuré à l’entrée dans l’étude, puis à nouveau au bout de 3, 6, 12 et 18 mois, et un parallèle a été fait avec le taux de vitamine D.

L’étude a confirmé l’hypothèse selon laquelle un faible taux de vitamine D contrarie l’efficacité du traitement. Le taux de cellules T CD4 se rétablissait beaucoup plus rapidement chez les patients qui avaient un taux suffisant en vitamine D. En moyenne, la différence entre les personnes ayant un taux suffisant en vitamine D et celles qui étaient carencées en vitamine D était de 65 cellules T CD4 par microlitre de sang. L’effet le plus marqué d’un taux suffisant en vitamine D s’observait chez les patients de moins de 35 ans ayant un IMC inférieur à 25.

« La vitamine D est relativement peu onéreuse. Une supplémentation en vitamine D pourrait stimuler légèrement la récupération immunitaire des personnes infectées par le VIH, ce qui aurait probablement des répercussions importantes en termes de santé publique » déclare l’auteure de l’étude, Amara Ezeamama.

Source : APA

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