Notre actualité
Brèves
La France a le plus faible taux de couverture anti-HPV d’Europe de l’Ouest : quelles conséquences ?
Source: univadis.fr Les papillomavirus humains (HPV) sont responsables de cancers chez les deux sexes, au niveau du col de l’utérus, la vulve, l’anus, le pénis et l’oropharynx. L’HPV est également responsable d’autres maladies comme les verrues anogénitales et la papillomatose respiratoire récurrente.En France, chaque année, environ 4.700 nouveaux cas de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus seraient attribuables à l’HPV. Depuis 2007, des programmes de vaccination anti-HPV ont été initiés à travers différents pays européens. Un impact significatif a pu être mesuré dans les pays où l’incitation à la vaccination a été la plus forte. En France, le taux de couverture vaccinale anti- HPV est le plus faible d’Europe avec 17,2% en 2015 chez les jeunes filles de 16 ans. Une étude a tenté d’en évaluer les conséquences. Méthodologie Les évaluations ont consisté à comparer deux taux théoriques de couverture vaccinale sur le territoire fran
Baisse de la résistance de la gonorrhée aux principales options de traitement
Source : UNIVADISLes nouveaux chiffres provenant du Programme européen de surveillance des antimicrobiens gonococciques (European Gonococcal Antimicrobial Surveillance Programme, Euro-GASP) montrent une baisse de la résistance au céfixime et au ceftriaxone chez les souches de gonorrhée en Europe, mais une hausse de la résistance à l’azithromycine. L’Euro-GASP a découvert que la résistance au céfixime a diminué, passant de 2 % en 2014 à 1,7 % en 2015. La résistance à la ciprofloxacine a diminué, passant de 53 % en 2013 à 49 % en 2015, de même que la résistance à l’azithromycine, passant de 8 % en 2014 à 7 % en 2015. Cinq isolats ont toutefois montré un niveau élevé de résistance à l’azithromycine, contre un seul isolat en 2014. Dans un communiqué, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (European Centre for Disease Prevention and Control, ECDC) a fait la déclaration suivante : « La hausse continue de la sensibilité aux céphalospori
Sida : une nouvelle molécule pour faire sortir le virus de ses phases de latence
Source : Le quotidien du médecin Forcer le VIH à sortir de ses phases de latence, quand il demeure en sommeil dans des réservoirs tels que les lymphocytes, pour qu’il puisse être ciblé et détruit par le système immunitaire est une stratégie appelée « shock and kill », déjà explorée dans le monde de la recherche contre le sida.Une équipe américaine vient d’identifier une nouvelle molécule, appelée JQ1 (actuellement évaluée dans des études de phase précoce contre le cancer, mais aussi l’insuffisance cardiaque et l’inflammation), comme capable de jouer un rôle dans cette stratégie du « shock and kill ». Ces résultats sont publiés dans « Molecular Cell ».
La forme courte d’une protéine de la famille BET
La protéine BRD4 appartient à la famille BET (« bromodomain and extraterminal domain »). « Nous avons découvert qu’il existait une forme courte de la protéine BRD4 (appelée BRD4S, pour « short »
IAS 2017: Allègement thérapeutique
Source : VIH.org L’impact de l’allègement thérapeutique sur le risque de transmission virale du VIH reste peu exploré. Une étude présentée par Laurent Hocqueloux a comparé dans une étude cas témoins l’excrétion virale génitale et la charge virale résiduelle chez les patients en allègement thérapeutique et chez ceux sous trithérapie.
L’excrétion génitale (sperme et lavage cervico-vaginal) était évaluée par la mesure de la charge viraleARN et ADN. Les patients étaient tous indétectables dans le plasma. 89 patients étaient inclus. Dans le groupe des patients en allègement on notait 4 stratégies différentes : monothérapie de DTG (20), bithérapie par TDF/FTC (13), bithérapie ATV non boosté/DTG (14) et ATV non boosté + 2N (11). Le groupe trithérapie comprenait 26 patients.
Aucune différence significative n’a été identifiée entre le groupe allègement et le groupe trithérapie sur l’ARN vir
Dat’AIDS : quelles sont les maladies auto-immunes les plus fréquentes chez les sujets VIH ?
Sources : UNIVADIS Les patients infectés par le VIH présentent de nombreuses comorbidités : parmi elles, les maladies auto-immunes ne sont pas rares mais les chiffres épidémiologiques les concernant sont peu nombreux. Les données de la cohorte française Dat’AIDS ont été analysées afin de mieux décrire la prévalence de ces maladies chez les sujets traités ou non par antirétroviraux.
Méthodologie
Dat’AIDS est une étude de cohorte prospective multicentrique conduite dans 12 centres experts français depuis 2000. Les 26 maladies auto-immunes de la classification internationale des maladies (CIM-10) ont été recherchées et les chiffres de prévalence ont été analysés selon les caractéristiques de l’infection par le VIH (début de l’infection, nombre de CD4 et CD8, charge virale…) et la conduite d’un traitement antirétroviral.
Résultats
Globalement, 1.381 patients infectés par le VIH
VIH : AVIS FAVORABLE POUR LE SYMTUZA
Source : SERONET Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis favorable recommandant l’autorisation de mise sur le marché pour un nouveau médicament anti-VIH : le Symtuza. Ce médicament associe plusieurs molécules : une antiprotéase, avec darunavir (Prezista) + cobicistat (Tybost) + emtricitabine (Emtriva) + ténofovir alafénamide (TAF). Il s’agit d’un comprimé à doses fixes en une prise quotidienne. En cas d’approbation, il s’agirait du seul RCU (pour régime à comprimé quotidien unique, appelé STR en anglais) à base de darunavir. Cette trithérapie est indiquée pour le traitement du VIH-1 chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus, avec des tests génotypiques pour en guider l’utilisation, indique un communiqué (27 juillet) du laboratoire Janssen, son fabricant. "Le darunavir est un des traitements VIH les plus communément utilisés dans l’Union européenne en raison de sa capacité à contrôler le virus du VIH t
LETTRE OUVERTE : en réaction à la pétition lancée par le syndicat des thanatopracteurs
En réaction à la pétition lancée par le syndicat des thanatopracteurs s’opposant aux soins de conservation pour les personnes porteuses du VIH ou d’hépatites virales, 20 associations adressent ce jour une lettre ouverte à M. Cedric Ivanès, Président du Syndicat des thanatopracteurs (SPTIS)
A l’attention de Monsieur Cédric Ivanès, Président du syndicat des thanatopracteurs (SPTIS)
Signataires : Act Up-Paris, Act Up Sud-Ouest, Actif Santé, Actions Traitements, AIDES, ARCAT, ASUD, CiGales, Le Collectif Hépatites Virales (CHV), Le Collectif TRT-5, Dessine-moi un mouton, Elus Locaux Contre le Sida, Envie, Nova Dona, Sida Info Service, Sidaction, Sol En Si, SOS Hépatites, SOS homophobie, Transhépate
Objet : levée de l’interdiction des soins de conservation pour les défunts porteurs du VIH ou d’une hépatite virale
ACCÈS AUX SOINS : "UNE URGENCE" POUR LES FEMMES PRÉCAIRES
Les femmes en situation de précarité cumulent les difficultés, sont plus exposées que les hommes à certaines pathologies, participent peu aux dépistages du cancer… Voici quelques unes des informations alarmantes pointées dans le récent rapport du Haut conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes qui fait des recommandations pour améliorer l'accès aux soins de santé des femmes en situation de précarité. Le Haut conseil à l'Egalité entre les femmes et les hommes a fait (7 juillet) 21 recommandations pour améliorer l'accès aux soins de santé des femmes en situation de précarité. Le Haut conseil signale l'"urgence" de la situation, dans le rapport qu’il a remis à la secrétaire d'Etat en charge de l'égalité femmes-hommes, Marlène Schiappa. Depuis 15 ans, les maladies professionnelles, les accidents de travail et de trajet sont en forte augmentation chez les femmes, en particulier dans des secteurs à forte précarité, souligne le rapport. Dans les activités de santé, nettoyage et travai
CP - Vivre avec le VIH au Vénézuela : une situation dramatique faute d'antirétroviraux
Paris, le 9 août 2017 – Actions Traitements, comme beaucoup d’organisations associatives et humanitaires, reçoit depuis quelques semaines d’inquiétantes nouvelles en provenance du Vénézuela. Aujourd’hui, nous savons en effet que la crise politique d’envergure qui touche le pays impacte très durement le système de santé du pays, privant sa population des médicaments les plus vitaux. En première ligne face à ce désastre : les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).Comme l’a récemment confié à Seronet le militant associatif vénézuélien Carlos Useches Gallegos, « il y a un manque général de médicaments, que ce soit pour les adultes, les femmes enceintes ou les formulations pédiatriques pour les enfants nés séropositifs. » Il précise par ailleurs que « depuis le 15 juillet dernier, plus aucun traitement antirétroviral n’est disponible. » C’est donc une catastrophe sanitaire et humaine qui se prépare en ce moment au Venezuela.
Mo
La première association à base d’inhibiteur de protéase en un seul comprimé
Le traitement antirétroviral recommandé pour le traitement anti-VIH de première ligne prend souvent la forme d’un traitement à pilule unique prise une fois par jour. La prise d’un petit nombre de pilules peut améliorer l’adhésion mais il y a moins d’options pour les traitements de deuxième ligne. De nombreuses personnes habituées aux traitements et ayant développé une résistance aux médicaments peuvent avoir besoin d’un inhibiteur de protéase, une classe de médicaments dont l’activité antivirale est puissante et durable et qui fait obstacle à la résistance.
Le premier traitement à base d’inhibiteur de protéase sous forme de comprimé unique à prendre une fois par jour, a maintenu une charge virale indétectable chez toutes les personnes qui avaient changé de traitement après avoir atteint un ARN du VIH indétectable avec une association de plusieurs pilules.
L’étude EMERALD a évalué l’efficac