Notre actualité
Brèves
Un nouvel antibiotique capable de vaincre les résistances bactériennes ?
La résistance croissante aux antibiotiques est une préoccupation majeure et chaque découverte d’un nouvel antibiotique est porteur d’espoir pour pallier l’intelligence croissante des bactéries, qui s’adaptent malheureusement, de plus en plus et de mieux en mieux, à leur environnement.
De ce fait, la découverte récente d’un inhibiteur de l’ARN polymérase bactérienne suscite de nouvelles espérances thérapeutiques.
Une équipe italienne et américaine a en effet mis en évidence un nouvel antibiotique, la pseudo-uridimycine (PUM) qui est issue d’un micro-organisme découvert dans le sol italien. Son mode d’action est simple : il empêche le fonctionnement d’une enzyme essentielle au fonctionnement cellulaire bactérien, l’ARN polymérase.
Il existe déjà des antibiotiques qui agissent sur les ARN po
Paris fait sa "déclaration" ... communautaire
Il est des conférences internationales sur le sida qui frappent les esprits et marquent un tournant dans le combat contre le VIH. C’est parfois une annonce scientifique (l’arrivée des trithérapies en 1996) ou un cap franchi sur le terrain militant. Ce fut le cas à Denver en 1983, puis en 1994 avec le principe Gipa. Cette année, à l’occasion de la "HIV science conférence" qui se tient à Paris du 23 au 26 juillet, la société civile a pour ambition de marquer un de ses tournants. Depuis plusieurs mois, des activistes du monde entier travaillent à la "Déclaration communautaire de Paris" qui sera lancée le 23 juillet.
"Rien pour nous, sans nous !" ("Nothing for us, without us !"). La formule, pierre angulaire de l’activisme mondial de la lute contre le sida, est un des héritages de la conférence de Denver en 1983. Une formule si déterminante pour les personnes vivant avec le VIH qu’elle a inspiré les principes de Gipa (particip
VHC et VIH : De nouvelles AMM en Europe
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) s’est réuni du 19 au 22 juin 2017. Il a rendu plusieurs avis favorables pour une autorisation de mise sur le marché (AMM), et plusieurs avis favorables pour des extensions d’indication. Parmi, les avis favorables pour une AMM, on trouve Maviret (glecaprevir/pibrentasvir) et Vosevi (sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir) dans le traitement de l’hépatite C chronique. Une nouvelle AMM concerne un médicament générique : Efavirenz / Emtricitabine/Tenofovir disoproxil Mylan (équivalent d’Atripla) dans le traitement de l’infection à VIH. Les recommandations du CHMP sont transmises à la Commission européenne qui rendra les décisions d’octroi d’AMM. Du côté des extensions d’indication, on trouve Harvoni (ledipasvir/sofosbuvir) dans le traitement de l’hépatite C chronique qui peut être prescrit pour l’adolescent et Kaletra (lopinavir/ritonavir) dans le traitement de l’infect
Lettre ouverte à l'ARS Occitanie
Lettre à la Directrice de l’Agence Régionale de Santé Occitane (ARS), à la suite des baisses brutales de financement pour l’accès à la prévention et aux soins sur ce territoire.Inquiètes des choix politiques opérés par l’Agence Régionale de Santé d’Occitane (ARS), les associations de lutte contre le sida impliquées localement : Actions Traitements, Act Up Sud-Ouest, Aides, Arap-Rubis, Envie, Fédération Santé & Habitat, Grisélidis, La Maison de vie du Roussillon, Relais VIH, Réseau 34 addictologie, Sidaction, Sida Info Service et Vivre, alertent sur l’impact de ces décisions sur la prévention, l’accès aux soins, et la médiation de santé. Madame CAVALIER,
La région Occitanie est la quatrième région de France métropolitaine touchée par le VIH. Elle voit aujourd’hui une augmentation des contaminations chez les jeunes homosexuels. Dans ce contexte, l’Agence Régionale de Santé décide de solder les programmes
Rapport ONUSIDA : plus de la moitié des malades sont aujourd'hui sous traitement, une première
Un nombre de nouvelles infections par le VIH en baisse de 11 % chez les adultes (1,7 million en 2016) et de 47 % chez les enfants (160 000) depuis 2010, un nombre de décès qui chute de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016 et, surtout, 19,5 millions de patients ayant accès à un traitement, sur 36,7 millions vivant avec le VIH… Les chiffres du rapport annuel de l'ONUSIDA, présenté ce mercredi matin à la Mairie de Paris, ont de quoi réconforter les acteurs de la lutte contre le VIH. « Nous avons atteint les objectifs fixés pour 2015 », se réjouit le directeur exécutif de l'agence onusienne, Michel Sidibé.C'est la première fois que plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral, bien que seulement 44 % aient une charge virale indétectable. Il y a 3 ans, Michel Sidibé appelait le monde à se battre « pour faire des objectifs 90-90-90 une réalité. Les sceptiques étaient nombreux, et ils m'ont interpellé. À l’époq
Le vaccin contre la méningite efficace… contre la gonorrhée
Un vaccin existant, ciblant le méningocoque B, vient de montrer son efficacité contre le gonocoque, responsable de la blennorragie, infection sexuellement transmissible de plus en plus résistante aux traitements. En augmentation, les infections à gonocoques (ou blennorragie) sont de plus en plus résistantes aux traitements antibiotiques dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d'ailleurs récemment alerté sur cet inquiétant phénomène dans un communiqué. Pour y faire face, la piste vaccinale apparaît intéressante, mais aucun candidat vaccin ne s’est montré efficace jusqu’alors. Cependant, une étude néo-zélandaise publiée dans « The Lancet »montre qu’un vaccin déjà sur le marché, le vaccin contre le méningocoque du groupe B (Neisseria Meningitidis B), permet de diminuer l’incidence des infections à gonocoque (dues à Neisseria gonorrhoeae). Ce vaccin, le MenZB, a été utilisé lors d'une campagne nationale de vaccination de masse menée en Nouvelle-Zélande entre 200
Communiqué de presse : VIH, hépatites virales : après 32 ans de discrimination, la levée l’interdiction des soins funéraires est signée !
C’est enfin officiel : l’arrêté permettant la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale a été signé le 12 juillet par la ministre Agnès Buzyn, et publié cette nuit au Journal officiel[1]. Cette levée sera effective au 1er janvier 2018, 32 ans après son instauration, et six ans après les premières promesses de l’État. Si nos associations saluent bien sûr cette avancée historique, sa lenteur nous laisse un goût amer.Cela fait des années, que nous, associations luttant contre le VIH/sida ou les hépatites virales, nous battons pour lever l’interdiction de pratiquer des soins funéraires de conservation des personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale, confortés par les avis du Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), du Défenseur des droits, de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Haut conseil à la santé publique (HCSP).
Sida: vers un allégement des traitements contre le VIH
Les antirétroviraux ont révolutionné l'approche du Sida, qui ne tue plus les personnes qui sont sous traitement. Mais la recherche se poursuit pour simplifier les médications.
On ne guérit pas du VIH. Les avancées réalisées depuis plus de 20 ans du côté des traitements poussent parfois à l'oublier. Ils fonctionnent bien, permettent de stabiliser les patients et font baisser la charge virale. Si bien que leur découverte et leur démocratisation sont en grande partie responsables de la baisse de 45 % du nombre de décès liés à l'infection depuis 2005.
Mais l'arrêt des traitements antirétroviraux signifie toujours le retour du virus. En attendant l'arrivée d'un vaccin réellement efficace, ils sont encore le seul rempart médical, et doivent être pris à vie, tous les jours. Peut-être plus pour très longtemps. Des prises espacées
Des adaptations de la galénique – la
Lénalidomide (Revlimid®) : nouvelles recommandations importantes relatives à la réactivation virale
Information destinée aux oncologues, hématologues, médecins compétents en cancérologie ou médecins compétents en maladies du sang, hépatologues et pharmaciens hospitaliers. Des cas de réactivation virale ont été rapportés à la suite du traitement par le Lénalidomide, en particulier chez des patients ayant des antécédents d’infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
- Certains cas de réactivation du VHB ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et ont eu une issue fatale.
- La sérologie VHB doit être déterminée avant l’instauration du traitement par le lénalidomide.
- Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.
- Les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter de
Actions Traitements met en place une adresse mail pour la ligne d’écoute
Depuis plusieurs années maintenant, Actions Traitements a mis en place une ligne d’écoute spécialisée dans les traitements et le suivi médical. Accessible au 01 43 67 00 00, elle est animée par des patients experts bénévoles formés à la thérapeutique et à l’écoute. Aujourd’hui, la ligne d’écoute est ouverte les lundis et jeudis, entre 15h et 18h. Pour faciliter la réponse à vos questions de plus en plus nombreuses, nous lançons une adresse mail liée à la ligne d’écoute : ecoute@actions-traitements.org. Vous pouvez dorénavant joindre un écoutant via cette adresse mail à n'importe quel moment de la semaine. Nos écoutants vous répondront dans un délai de 24h.
VHC-4 : Une RVR à 2 semaines permet un schéma SOF+DCV de 8 semaines
À retenirUne réponse virologique rapide (RVR) à 2 semaines est un marqueur viable pour le raccourcissement de la durée du traitement de 12 à 8 semaines chez les patients non cirrhotiques infectés par le VHC-4 qui reçoivent le schéma sofosbuvir (SOF) + daclatasvir (DCV). Pourquoi est-ce important ?
Raccourcir la durée du traitement sans compromettre l’élimination du VHC réduirait les coûts. Conception de l’étude
Étude prospective, ouverte et multicentrique menée en Égypte auprès de 120 patients non cirrhotiques répartis aléatoirement pour recevoir 12 semaines de SOF+DCV ou un traitement guidé par la réponse (8 semaines pour ceux ayant obtenu une RVR après 2 semaines). Le critère d’évaluation principal était la réponse virologique soutenue 12 semaines après le traitement (RVS12). L'étude est financée par : Abbass Helmy Charity et Pharco. Principaux résultats
- Quarante-huit des 60 pat