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Brèves
Interrompre ponctuellement un traitement contre le VIH n'augmente pas la quantité de virus dans les cellules réservoirs
Source : Le quotidien du médecin Il est possible d'interrompre, pendant de courtes périodes de temps, le traitement antirétroviral d'un patient infecté par le VIH lors d'essais cliniques sous contrôle médical sans augmenter la quantité de virus présents dans les cellules réservoirs. C'est ce qui ressort des travaux du laboratoire d'immunorégulation de l'Institut national d'allergie et des maladies infectieuses (NIAID) de Bethesda.Au cours d'une étude dont ils viennent de publier les résultats dans « Plos Pathogen », l'équipe conduite par le Dr Katherine Clarridge a recruté 10 volontaires infectés par le VIH ayant interrompu leur traitement lors d'un essai sur un anticorps neutralisant à large spectre (bNAbs). Chez ces 10 patients, les chercheurs ont observé un rebond de la virémie, après une période allant de 22 à 115 jours sans traitement.
Une augmentation transitoire des réservoirs
Parall
Le projet ECHO est une solution présentant un bon rapport coût-efficacité pour le diagnostic et le traitement de l’infection au VHC
Source : UNIVADISCONTEXTE & OBJECTIFS : L’infection par le virus de l’hépatite C (VHC) fait porter un poids considérable aux individus et aux systèmes de santé. Le projet ECHO (Extension for Community Healthcare Outcomes) permet aux prestataires de soins en médecine générale d’administrer des soins conformes aux meilleures pratiques pour les affections complexes touchant les populations mal desservies. Le congrès des États-Unis a promulgué la loi ECHO à la fin de l’année 2016, afin d’inciter le Ministère de la santé et des services à la personne (Department of Health and Human Services) à revoir son modèle. Nous avons effectué une analyse du rapport coût-efficacité afin d’évaluer le diagnostic et le traitement de l’infection au VHC dans un panel de patients recevant des soins en médecine générale avec et sans la mise en œuvre du projet ECHO.
MÉTHODES : Nous avons utilisé des modèles de Markov pour simuler la progressi
Des cellules CAR efficaces pour éradiquer le virus du SIDA jusque dans ses réservoirs
Source : Pourquoi Docteur Efficaces pour lutter contre certains types de cancer, la technologie des cellules CAR pourraient aussi permettre d’éliminer le virus du sida chez les personnes en rémission sous traitement. Une nouvelle avancée dans la thérapie génique, sur laquelle sont fondés beaucoup d’espoirs.
On le sait, le VIH attaque le système immunitaire et en particulier les lymphocytes T, des globules blancs indispensables à ce système. Jusqu’ici, les traitements médicamenteux permettaient de freiner le développement du virus dans le corps, mais celui-ci, après avoir disparu du sang reste caché dans des « réservoirs ». Depuis quelques années, les chercheurs se penchent sur la thérapie génique pour éradiquer complètement le virus. L’objectif est, à terme, de libérer totalement le système immunitaire du virus en détruisant les cellules quiescentes qui hébergent le VIH et servent de réservoir pour une réinfection de l’or
Le gouvernement adopte sa stratégie nationale de santé
Source : Le quotidien du médecinPrévention, lutte contre les inégalités d'accès à la santé, pertinence des prises en charge, innovation : ce sont les quatre priorités de la stratégie nationale de santé 2018-2022, adoptée mercredi par le gouvernement après trois mois de concertation.
Cette stratégie « constitue la colonne vertébrale de la politique menée par le gouvernement en matière de santé pour les cinq prochaines années », a souligné le ministère de la Santé, en précisant que le décret, « signé de tous les ministres », paraîtrait avant le 31 décembre.
Le document qui expose cette stratégie nationale, mis en ligne par le ministère, liste de grandes orientations sans détailler de mesures concrètes.
Le premier volet consiste à « promouvoir les comportements favorables à la santé » en insistant sur la prévention. Le but : « réduire des facteurs de risque qui
Stribild® : désormais indiqué chez l’adolescent
Source : UNIVADISJusqu’ici indiqué uniquement chez l’adulte, Stribild® est désormais également indiqué pour le traitement de l’infection par le VIH-1 chez les adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans, pesant au moins 35 kg, infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à un des trois agents antirétroviraux contenus dans Stribild®, et ayant présenté des toxicités qui empêchent l’utilisation d’autres traitements qui ne contiennent pas de fumarate de ténofovir disoproxil (TDF). Stribild® se présente sous forme de comprimés pelliculés contenant chacun :
- 150 mg d’elvitégravir,
- 150 mg de cobicistat,
- 200 mg d’emtricitabine,
- 245 mg de ténofovir disoproxil, correspondant à 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil ou 136 mg de ténofovir.
L’elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du
SYMTUZA® obtient son AMM Européenne
Source : VIH.orgEngagé depuis plus de 20 ans dans la recherche contre le VIH , le laboratoire Janssen a le plaisir de vous annoncer que la spécialité Symtuza® (800 mg darunavir, 150 mg cobicistat, 200 mg emtricitabine, 10 mg ténofovir alafénamide) a obtenu son autorisation de mise sur le marché le 21 septembre 2017.
Symtuza® est indiqué pour le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 40 kg). L’utilisation de Symtuza® doit être guidée par un test de résistance génotypique (voir rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Pour de plus amples informations concernant Symtuza®, nous vous invitons à consulter les mentions légales complètes en cliquant sur l'élément ci-dessous : Mentions légales (.pdf)
Vaccin pneumococcique non conjugué : la HAS déplore la pénurie et fait de nouvelles recommandations
Source: le quotidien du médecin Une situation inacceptableÀ cette occasion, la Haute Autorité s'émeut de la multiplication des pénuries de vaccin qui, selon elle, « participent à une suspicion de la population pouvant porter atteinte à la crédibilité́ de la politique vaccinale ». La HAS se veut plutôt offensive, appelant à plus de transparence sur les causes conduisant à de telles tensions. « Ces situations sont inacceptables lorsqu'elles font suite à des choix stratégiques de laboratoire tels que l'arrêt de commercialisation d'un vaccin », souligne la Haute Autorité.
Dans ses recommandations, elle rappelle que la vaccination vise essentiellement à réduire la fréquence des infections invasives à pneumocoque et des pneumonies. La vaccination est recommandée pour l'ensemble des enfants âgés de moins de 2 ans ainsi que pour les enfants, adolescents et adultes de tous âges à risque élevé d’infection à pneumocoque (IP).
Grippe : quelles différences entre les virus de type A et B ?
Source : UNIVADIS À retenirLes patients infectés par les virus A et B de la grippe ne présentent que des différences épidémiologiques mineures. Les infections liées au virus Influenza de type B ne semblent pas moins sévères que celles liées au virus de type A. Le risque de pneumonie est similaire pour les deux types de virus et concerne préférentiellement les patients de plus de 65 ans (risque multiplié par deux par rapport aux patients plus jeunes). La prise en charge des patients grippés aux urgences doit donc se baser davantage sur l’âge, les comorbidités et les signes cliniques que sur le type viral incriminé. Par ailleurs, les résultats aux tests de diagnostic rapide doivent être interprétés avec prudence au regard de leur faible sensibilité. Pourquoi est-ce important ?
La grippe fait plus de 14.000 décès chaque année en France. Peu d’études ont comparé les infections causées par les différentes types de virus Influ
Résultats de l’essai Dual comparant une bithérapie lamivudine darunavir/r à une trithérapie darunavir/r Lamivudine tenofovir (ou abacavir lamivudine) en traitement de maintenance.
Source : VIH.org L’objectif de cette étude randomisée était d’évaluer la non-infériorité d’une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine par rapport à la trithérapie associant darunavir/ritonavir plus 2 analogues nucléosidiques dans le maintien de la suppression virologique chez des patients infectés par le VIH. Il s’agit d’un essai multicentrique, ouvert de non infériorité (marge de 12 %). Les patients inclus devaient présenter une charge virale plasmatique inférieure à 50 copies/ml depuis au moins 6 mois et recevoir du darunavir/ritonavir et 2 nucléosides (tenofovir disoproxil + emtricitabine ou abacavir + lamivudine) sans avoir de résistance génotypique. Ils ont été randomisés pour soit poursuivre le traitement (n = 128) soit switcher vers une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine (n = 129). Le critère d’évaluation principal était la proportion de participants ayant une ARN-VIH < 50 copies/ml à 48 semaines de suivi (snapshot).Au total
Chlamydioses, gonococcies, Syphilis : les chiffres des infections sexuellement transmissibles en 2017
Source : VIH.org A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté des données actualisées sur les infections sexuellement transmissible (IST) en France. On observe une stabilisation du nombre de cas de syphilis, mais le nombre d’infections à gonocoque continue d’augmenter.Ces données nous parviennent grâce à différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et sur des enquêtes menées auprès de populations spécifiques.
Le dépistage régulier des IST , couplé à celui du VIH , est indispensable dans le cadre d’une approche globale de santé sexuelle. La surveillance de la fréquence, de la morbidité et les risques de complications liés au IST, ainsi que de l’apparition de résistances éventuelles aux traitements, permet d’oeuvrer à l'interruption de la transmission des IST.