Notre actualité
Brèves
Un anticorps expérimental associé à un agoniste de TLR7 maintient la suppression virale chez les singes
Le traitement avec un anticorps neutralisant, accompagné d’un médicament immuno-stimulant, a conduit à une rémission virale à long terme après une interruption de traitement antirétroviral dans une étude sur les singes présentée au cours de la 25ème conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (CROI 2018) , cette semaine à Boston.
L’étude portait sur des macaques rhésus infectés par un virus hybride humano-simien connu sous le nom de SHIV. Pendant la période d’infection aigue, une trithérapie antirétrovirale a été initiée. Deux ans après avoir atteint une suppression virale, les macaques ont reçu des perfusions de l’anticorps neutralisant PGT121 (cinq doses, toutes les deux semaines) avec l’agoniste de TLR7, GS-9620, (dix doses, toutes les deux semaines) ou bien un placebo. Le traitement antirétroviral a été interrompu quatre mois après les dernières doses de PGT121 et d
Les femmes sont plus vulnérables au VIH pendant la grossesse et la période postpartum
Source : AIDSMAP Une analyse présentée à CROI 2018 montre que les femmes sont près de trois fois plus susceptibles d’être infectées par le VIH pendant leur grossesse, et quatre fois plus susceptibles de l’être dans les six mois qui suivent la naissance, comparativement aux risques d’infection au VIH à d’autres périodes.Des études antérieures sur cette question ont été peu concluantes: une méta-analyse a révélé une augmentation des risques d'infection au VIH de 30% pendant la grossesse, mais deux études dans cette analyse ont constaté près de deux fois plus de risques alors que d’autres n'ont pas constaté d’augmentation des risques.
La nouvelle analyse porte sur les données de 2751 femmes séronégatives qui avaient un partenaire masculin séropositif et qui participaient à l'un des deux essais de prévention du VIH, Partners in Prevention et Partners PrEP. Les études ont été réalisées dans sept pays africains.
RAPPORT D’EXPERTS SUR LE VIH : DES RECOMMANDATIONS EN CONTINU
Source : SeronetLe Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) et l’Agence nationale de la recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) ont confié au professeur Philippe Morlat (président du groupe d’expert-e-s, CHU Bordeaux) la responsabilité de l’actualisation des recommandations d’expert-e-s concernant la prise en charge du VIH. Désormais, ces recommandations ne font plus l’objet d’une publication en version papier dans un document unique, mais en différents chapitres, autonomes, mis en ligne sur le site du CNS, à des dates différentes (entre septembre 2016 et février 2018 pour le plus récent). Voici quelques points forts sur des chapitres réactualisés. Dépistages à la carte par populations Les recommandations des expert-e-s ont été faites en fonction du critère d’exposition au risque d’être infecté par le VIH, le VHC, le VHB et les IST. En matière de VIH, un dépistage annuel est recommandé chez les hommes ayant des relations s
Le taux de médicament présent dans les cheveux prédit la réponse au traitement anti-VIH
Source : AIDSMAP Le taux de médicament présent dans un échantillon de cheveux était l’indicateur le plus fort de réponse au traitement du VIH, d’après une étude présentée à CROI 2018.On sait bien que l'adhésion aux médicaments est la clé du succès du traitement, mais il est difficile de mesurer l'observance. Les auto-évaluations des patients sont souvent inexactes, tandis que les tests d'échantillons de sang ou d'urine ne donnent des informations que sur la concentration peu de temps avant les tests. Certaines personnes peuvent ne pas prendre leur médicament régulièrement mais prendre une dose juste avant un rendez-vous médical.
En revanche, le taux de médicaments antirétroviraux dans les échantillons de cheveux sont le reflet de l'adhérence moyenne au fil du temps .Il est simple de prendre et de stocker un échantillon de cheveux du cuir chevelu.
L'essai ACTG A5257 a comparé les traitement
VIH : la dépression chronique affecte le suivi des traitements et la survie
Source : le quotidien du médecin La dépression chronique affecte l'observance aux soins, la réponse aux traitements, et la mortalité des patients vivant avec le VIH, démontrent des épidémiologistes, médecins et psychiatres américains dans une grande étude de cohorte observationnelle publiée dans le « JAMA Psychiatry ».
La dépression, qui touche 20 à 40 % des patients séropositifs, est connue pour entraver la gestion de la maladie. Jusqu'à présent, la littérature scientifique adoptait une approche dichotomique, en classant les patients en « déprimés » et « non déprimés ». L'étude du Pr Brian W. Pence et coll. a pour originalité de prendre en compte les variations en termes de sévérité et de chronicité des épisodes dépressifs, pour saisir le fardeau croissant que fait peser la dépression sur la gestion du VIH. Pour ce faire, les auteurs ont calculé le pourcentage de jours avec dépression (PDD).
Stagiaire Assistant de projet Diffusion – Prospection – Base de données
Actions Traitements recrute : Mission Objectifs : En relation avec l’équipe salariée et les volontaires en service civique, le/la stagiaire participe à la mise en œuvre des projets de l’association, en particulier sur le volet diffusion. Missions principales :- Gestion de la Base de données de l’association
- Mise à jour des données des membres
- Relance des adhésions / gestion des courriers de remerciement
- Amélioration du fichier donateur
- Promotion de nos outils aux hépatologues
- Organiser la recherche des contacts des professionnels de santé
- En collaboration avec les volontaires en service civique : prospection téléphonique, prise de rdv, suivi de contact.
- Agrandissement de la Base de données « Annuaire géo-localisé »
- Actualisation des contacts de l’annuaire
- Consultation des partenaires associatifs pour enrichir la BDD
- Croiser toutes ces données avec notre base
- Education Thérapeutique du Patient : promouvoir
Actions Traitements alerte : erreurs de délivrance de la PrEP en générique dans les pharmacies
Paris, le 22 février 2018 – Informé de la multiplication d’erreurs de délivrance dans les pharmacies depuis l’arrivée des génériques du Truvada®, Actions Traitements, association de patients vivant avec le VIH, s’en inquiète. En effet, dans les pharmacies, le générique de Viread® (ténofovir disoproxil) est parfois délivré à la place de celui du Truvada® (emtricitabine ténofovir disoproxil).
Ces erreurs de délivrance, bien que minoritaires, font courir un risque non négligeable aux usagers de la PrEP. Ne suivant pas le traitement adapté, ils ne sont ainsi pas protégés contre l’infection à VIH. Actions Traitements rappelle que l’efficacité de la PrEP repose sur la combinaison des deux molécules antirétrovirales précitées. Il est nécessaire que les usagers de la PrEP se voient délivrer le bon générique, à savoir emtricitabine ténofovir disoproxil. Nous en profitons pour rappeler que, contrairement à certaines idées fausses qu
Syphilis : nouveau point sur les difficultés d'approvisionnement en pénicilline retard
Source : VIDALLe dosage à 1,2 MUI de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE SANDOZ poudre et solvant pour suspension injectable IM, sera la seule pénicilline retard disponible sur le marché français d'ici la fin de la semaine. En effet, le dosage à 2,4 MUI de cette spécialité est en rupture de stock depuis le mois de décembre dernier et les stocks de la spécialité importée de République Tchèque depuis le 15 janvier, RETARPEN 2,4 MUI poudre et solvant pour suspension injectable (IM), seront bientôt épuisés. Dans ce contexte, les mesures de contingentement et les modalités de distribution visant à préserver les unités encore disponible sont maintenues. La recherche de solutions alternatives est toujours en cours.
Un seul dosage de BENZATHINE BENZYLPENICILLINE SANDOZ disponible d'ici la fin de la semaine L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a actualisé le 12 février dernier son point d'informat
Plus de la moitié des professionnels jugent négatif le rôle des réseaux sociaux pour l’information médicale
Source : UNIVADISL'avènement et la démocratisation d'internet ont eu une influence certaine sur les relations médecin/malade. L'accès plus facile à l'information conduit en effet les patients à se montrer plus "actifs" dans la prise en charge de leur pathologie, du diagnostic à son traitement. S'il présente des avantages, notamment en termes d'adhésion aux stratégies mises en place, il est également source de controverses potentielles, en particulier quand les informations ne sont pas vérifiées ou quand elles servent de base à des revendications non justifiées et trop vindicatives. Dans ce contexte, les réseaux sociaux constituent une strate supplémentaire et quelque peu différente : ici les avis des autres internautes se révèlent tout aussi importants qu'une documentation recherchée sur des sites non interactifs. L'influence des témoignages et du ressenti des "pairs", de ceux souffrant des mêmes pathologies, semble dépasser de plus en plus souvent l'ex
Une combinaison d’anticorps bnAbs efficace contre le VIH ouvre la porte à un vaccin
Source : Pourquoidocteur Des chercheurs américains ont démontré l’intérêt des anticorps bnAbs pour lutter contre le SIDA. Ils pourraient permettre de créer un nouveau traitement voire même être utilisé de manière préventive.25 000 personnes en France ignorent leur séropositivité d’après Sida Info Service. 75 000 autotests VIH ont été vendus cette même année dans les pharmacies. L’enjeu pour les chercheurs aujourd’hui est de trouver un médicament qui ferait office de protection contre le SIDA. Certains anticorps s’avèrent efficaces dans la prévention du VIH, et pourraient servir de traitement d’après des chercheurs américains. Leur étude a été publiée dans le New England Journal of Medicine. L’efficacité des anticorps bnAbs
Les bnAbs sont des anticorps de neutralisation du VIH, mais le virus a la capacité de muter, et de devenir résistant à ces anticorps. Un bnAb seul ne permet donc pas de lutter contre toutes les formes
Genvoya® : désormais indiqué à partir de 6 ans
Source : UNIVADISJusqu’ici indiqué à partir de l’âge de 12 ans, Genvoya®peut désormais être prescrit chez certains enfants dès 6 ans. Il est indiqué pour le traitement du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de toute mutation connue pour être associée à une résistance à la classe des inhibiteurs de l’intégrase, à l’emtricitabine ou au ténofovir, comme suit :
- Chez les adultes et les adolescents âgés de 12 ans et plus et pesant au moins 35 kg,
- Chez les enfants âgés de 6 ans et plus et pesant au moins 25 kg pour lesquels l’utilisation d’autres traitements n’est pas possible en raison de toxicités.
Genvoya® se présente sous forme de comprimés pelliculés contenant 150 mg d’elvitégravir, 150 mg de cobicistat, 200 mg d’emtricitabine et du fumarate de ténofovir alafénamide, correspondant à 10 mg de ténofovir alafénamide. L’elvitégravir est un inhibiteur de
