Notre actualité
Brèves
Résultats de l’essai Dual comparant une bithérapie lamivudine darunavir/r à une trithérapie darunavir/r Lamivudine tenofovir (ou abacavir lamivudine) en traitement de maintenance.
Source : VIH.org L’objectif de cette étude randomisée était d’évaluer la non-infériorité d’une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine par rapport à la trithérapie associant darunavir/ritonavir plus 2 analogues nucléosidiques dans le maintien de la suppression virologique chez des patients infectés par le VIH. Il s’agit d’un essai multicentrique, ouvert de non infériorité (marge de 12 %). Les patients inclus devaient présenter une charge virale plasmatique inférieure à 50 copies/ml depuis au moins 6 mois et recevoir du darunavir/ritonavir et 2 nucléosides (tenofovir disoproxil + emtricitabine ou abacavir + lamivudine) sans avoir de résistance génotypique. Ils ont été randomisés pour soit poursuivre le traitement (n = 128) soit switcher vers une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine (n = 129). Le critère d’évaluation principal était la proportion de participants ayant une ARN-VIH < 50 copies/ml à 48 semaines de suivi (snapshot).Au total
Chlamydioses, gonococcies, Syphilis : les chiffres des infections sexuellement transmissibles en 2017
Source : VIH.org A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté des données actualisées sur les infections sexuellement transmissible (IST) en France. On observe une stabilisation du nombre de cas de syphilis, mais le nombre d’infections à gonocoque continue d’augmenter.Ces données nous parviennent grâce à différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et sur des enquêtes menées auprès de populations spécifiques.
Le dépistage régulier des IST , couplé à celui du VIH , est indispensable dans le cadre d’une approche globale de santé sexuelle. La surveillance de la fréquence, de la morbidité et les risques de complications liés au IST, ainsi que de l’apparition de résistances éventuelles aux traitements, permet d’oeuvrer à l'interruption de la transmission des IST.
Chlamydia : lancement d'une étude AP-HP sur le dépistage systématique
Source : Le Quotidien du médecin Une recherche biomédicale, promue par l’AP-HP et coordonnée par Élisabeth Delarocque-Astagneau du pôle infection de i-Share, lance l'étude i-Predict visant à préciser l'intérêt du dépistage systématique de l’infection sexuellement transmissible à Chlamydia chez 4 000 étudiantes volontaires. L'infection par Chlamydia trachomatis, qui passe la plupart du temps inaperçue, est la plus répandue des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes chez les jeunes femmes de 18-24 ans. L'infection à Chlamydia est responsable d'un tiers des grossesses extra-utérines (GEU) et peut provoquer des salpingites à l'origine d'infertilité. Appel à volontaires Actuellement, la recommandation est de proposer un dépistage aux femmes de moins de 25 ans et aux hommes de moins de 30 ans lorsqu'ils se présentent dans un centre de dépistage ou après un rapport sexuel à risque. Malgré cette recommandation, l'infection reste très fréquente chez les jeunes femmes. L'
Tuberculose dans le 93 : incidence stable et toujours plus élevée qu'ailleurs
Source : Le quotidien du médecinLa tuberculose reste une préoccupation de santé majeure en Seine-Saint-Denis, avec une vigilance particulière pour certaines populations plus exposées, est-il indiqué dans le « Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire » (BEH) qui publie deux articles sur la tuberculose dans le département du 93.
Si le taux d'incidence de la tuberculose maladie dans le cadre de la déclaration obligatoire (DO) est faible et en diminution au niveau national, il est « plus élevé en Seine-Saint-Denis que dans le reste de la France métropolitaine et en relative stabilité », écrit l'équipe dirigée par Laura Sulli. Dans le département, entre 2013 et 2015, le nombre de cas déclarés était de 1189, le taux d'incidence de 24,6/105 en 2015. Les tuberculoses respiratoires représentaient 80,4 % des cas déclarés. Parmi celles-ci, 65 % étaient à microscopie positive ou à culture positive.
Les tu
VHC, TABAGISME ET RISQUE D’ÉCHEC THÉRAPEUTIQUE
Source : SeronetLeur statut tabagique pourrait mettre en échec thérapeutique les personnes porteuses du VHC. C’est l’hypothèse d’un court article paru dans le "Lancet", dont rend compte la dernière lettre d’infos de la Fédération Addiction (novembre 2017). Une étude attribue à la forte prévalence du tabagisme chez les personnes vivant avec le VHC la relative inefficacité des antiviraux à action directe sur la survie telle qu’elle a été mise en évidence par une récente revue Cochrane. Facteur de risque de fibrose, de cirrhose puis de cancer primitif du foie chez les personnes vivant avec le VHC, facteur prédictif de pathologies cardiovasculaires, le tabac constitue un facteur de vulnérabilité supplémentaire impactant la survie, du fait de ses nombreuses comorbidités chez les personnes atteintes du VHC, alors même que les nouveaux traitements, plus efficaces et plus accessibles, augmentent quant à eux les chances de guérison de l’infection, mentionne l’ar
L’éradication du VHC avec des AAD supprime l’insulinorésistance
Source : UNIVADIS À retenir- L’élimination du VHC par des antiviraux à action directe (AAD) supprime ou atténue l’insulinorésistance (IR) chez les patients non diabétiques.
- L’effet est moindre chez les patients présentant une fibrose avancée, ce qui souligne l’importance d’un traitement précoce. Pourquoi est-ce important ?
- Selon les études antérieures, l’IR serait le lien entre le VHC et le diabète de type 2. Conception de l’étude
- Étude prospective cas-témoin italienne portant sur 133 patients infectés par le VHC-1 et présentant une fibrose F3-F4 ; 68 ont reçu des AAD et 65 n’ont pas été traités.
- Financement : aucun. Principaux résultats
- Les patients traités et non traités présentaient une valeur initiale moyenne de la fibrose hépatique (21,13 ± 11,16 p/r à 20,92 ± 10,40 kPa) et de la valeur à l’évaluation du modèle homéostatique-résistance à l’insuline-insulinorésistance (HOMA-IR ; 4,90 ± 4,62 et 4,64 ± 5,62) semblables.
- Tous les patien
Pneumocoque : modification des préconisations vaccinales des adultes
Source : UNIVADISDepuis la publication en 2013 de ses recommandations vaccinales contre les infections à pneumocoque de l'adulte, plusieurs études ont sensiblement fait évoluer les données scientifiques, en particulier l'étude Capita portant sur l'efficacité du vaccin conjugué VPC13 chez des personnes de plus de 65 ans et non immunodéprimées. En conséquence, le HCSP s'est autosaisi pour réviser ses recommandations. Afin d'obtenir une diminution de la fréquence des pneumonies et des infections invasives à pneumocoque, il a procédé à une analyse de la littérature et réalisé une modélisation médico-économique évaluant plusieurs scénarios de vaccination.
Actuellement, deux vaccins sont disponibles : le vaccin polyosidique non conjugué VPP23 contient les antigènes de 23 sérotypes de pneumocoque, avec une efficacité qui ne semble pas dépasser 5 ans ; le vaccin VPC13 comporte les antigènes de 13 sérotypes seu
Infection à VIH : le dépistage est encore insuffisant
Source : UNIVADIS Les objectifs de l'ONUSIDA sont très clairs : en 2020, 90% des porteurs du VIH devront être diagnostiqués, 90% des diagnostiqués devront être traités, permettant à 90% des traités d’avoir une charge virale durablement supprimée. La France a atteint ces deux derniers objectifs. Mais il reste environ 25 000 personnes vivant avec le virus qui ne sont pas diagnostiquées, bien que l'activité de dépistage ait augmenté. Ce sont en majorité des hommes (70%) et ils appartiennent à deux communautés : les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH – 40%) et les personnes hétérosexuelles d'origine étrangère (40%), la plupart venant d'Afrique subsaharienne.Dans le cas des HSH, le fait que certains d'entre eux se reconnaissent comme appartenant à une communauté dont les pratiques sexuelles sont à risque est a priori un facteur favorisant du dépistage. Ainsi, 90% de ceux qui fréque
Les jeunes transgenres évitent de recevoir des soins de santé en raison de la gêne ressentie avec les médecins
Source : UNIVADIS Même si les recherches montrent que les adolescents et jeunes adultes transgenres courent un risque accru de nombreux troubles de santé, les résultats d’une nouvelle étude suggèrent que près de la moitié des jeunes transgenres n’ont pas recours à des soins de santé lorsqu’ils en ont besoin.Les chercheurs ont analysé les données de 923 jeunes au Canada, âgés de 14 à 25 ans, qui ont répondu à une enquête sur la santé des jeunes transgenres conduite en 2013–2014. Ils ont découvert que 68 % des plus jeunes (âgés de 14 à 18 ans) avaient renoncé à des soins de santé mentale pourtant nécessaires au cours des 12 derniers mois, et que 34 % n’avaient pas consulté de professionnel pour des problèmes physiques même en cas de nécessité. Parmi les jeunes plus âgés (de 19 à 25 ans), 47 % avaient renoncé à des soins de santé mentale, des soins de santé physique ou des examens médicaux réguliers. Parmi les raisons invoquées pour expliquer le fait de ne
L’analyse longitudinale phylogénétiques des faibles virémies persistantes pendant plusieurs années de traitement antirétroviral ne montre pas d’évolution génétique
Chez certains patients, on observe sous traitement anti-rétroviral, une faible virémie persistante pendant une longue période sans conduire à l’échec virologique et/ou la sélection de résistances. En revanche, ces virémies persistantes sont associées à une élévation des lymphocytes CD8 et à une augmentation de l’activation immune. Cette dernière pourrait aussi induire la production virale et entraîner ainsi un cercle vicieux entre activation et réplication. L’objectif de ce papier est de savoir s’il existe une véritable réplication et non un simple relargage virale. Pour cela, l’analyse de la diversité génétique par comparaison phylogénétique permet de mettre en évidence une évolution de la diversité génétique et par conséquent, d’objectiver l’existence d’une réplication virale. La virémie persistante définie entre 20 et 250 copies/ml sur au moins 6 mesures après 6 mois de traitement antirétroviral a été étudiée de façon lo
