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Le gouvernement adopte sa stratégie nationale de santé
Source : Le quotidien du médecinPrévention, lutte contre les inégalités d'accès à la santé, pertinence des prises en charge, innovation : ce sont les quatre priorités de la stratégie nationale de santé 2018-2022, adoptée mercredi par le gouvernement après trois mois de concertation.
Cette stratégie « constitue la colonne vertébrale de la politique menée par le gouvernement en matière de santé pour les cinq prochaines années », a souligné le ministère de la Santé, en précisant que le décret, « signé de tous les ministres », paraîtrait avant le 31 décembre.
Le document qui expose cette stratégie nationale, mis en ligne par le ministère, liste de grandes orientations sans détailler de mesures concrètes.
Le premier volet consiste à « promouvoir les comportements favorables à la santé » en insistant sur la prévention. Le but : « réduire des facteurs de risque qui
Stribild® : désormais indiqué chez l’adolescent
Source : UNIVADISJusqu’ici indiqué uniquement chez l’adulte, Stribild® est désormais également indiqué pour le traitement de l’infection par le VIH-1 chez les adolescents âgés de 12 à moins de 18 ans, pesant au moins 35 kg, infectés par une souche de VIH-1 dépourvue de mutation connue pour être associée à une résistance à un des trois agents antirétroviraux contenus dans Stribild®, et ayant présenté des toxicités qui empêchent l’utilisation d’autres traitements qui ne contiennent pas de fumarate de ténofovir disoproxil (TDF). Stribild® se présente sous forme de comprimés pelliculés contenant chacun :
- 150 mg d’elvitégravir,
- 150 mg de cobicistat,
- 200 mg d’emtricitabine,
- 245 mg de ténofovir disoproxil, correspondant à 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil ou 136 mg de ténofovir.
L’elvitégravir est un inhibiteur de transfert de brin de l’intégrase (INSTI, integrase strand transfer inhibitor) du
SYMTUZA® obtient son AMM Européenne
Source : VIH.orgEngagé depuis plus de 20 ans dans la recherche contre le VIH , le laboratoire Janssen a le plaisir de vous annoncer que la spécialité Symtuza® (800 mg darunavir, 150 mg cobicistat, 200 mg emtricitabine, 10 mg ténofovir alafénamide) a obtenu son autorisation de mise sur le marché le 21 septembre 2017.
Symtuza® est indiqué pour le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes et les adolescents (âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 40 kg). L’utilisation de Symtuza® doit être guidée par un test de résistance génotypique (voir rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Pour de plus amples informations concernant Symtuza®, nous vous invitons à consulter les mentions légales complètes en cliquant sur l'élément ci-dessous : Mentions légales (.pdf)
Vaccin pneumococcique non conjugué : la HAS déplore la pénurie et fait de nouvelles recommandations
Source: le quotidien du médecin Une situation inacceptableÀ cette occasion, la Haute Autorité s'émeut de la multiplication des pénuries de vaccin qui, selon elle, « participent à une suspicion de la population pouvant porter atteinte à la crédibilité́ de la politique vaccinale ». La HAS se veut plutôt offensive, appelant à plus de transparence sur les causes conduisant à de telles tensions. « Ces situations sont inacceptables lorsqu'elles font suite à des choix stratégiques de laboratoire tels que l'arrêt de commercialisation d'un vaccin », souligne la Haute Autorité.
Dans ses recommandations, elle rappelle que la vaccination vise essentiellement à réduire la fréquence des infections invasives à pneumocoque et des pneumonies. La vaccination est recommandée pour l'ensemble des enfants âgés de moins de 2 ans ainsi que pour les enfants, adolescents et adultes de tous âges à risque élevé d’infection à pneumocoque (IP).
Grippe : quelles différences entre les virus de type A et B ?
Source : UNIVADIS À retenirLes patients infectés par les virus A et B de la grippe ne présentent que des différences épidémiologiques mineures. Les infections liées au virus Influenza de type B ne semblent pas moins sévères que celles liées au virus de type A. Le risque de pneumonie est similaire pour les deux types de virus et concerne préférentiellement les patients de plus de 65 ans (risque multiplié par deux par rapport aux patients plus jeunes). La prise en charge des patients grippés aux urgences doit donc se baser davantage sur l’âge, les comorbidités et les signes cliniques que sur le type viral incriminé. Par ailleurs, les résultats aux tests de diagnostic rapide doivent être interprétés avec prudence au regard de leur faible sensibilité. Pourquoi est-ce important ?
La grippe fait plus de 14.000 décès chaque année en France. Peu d’études ont comparé les infections causées par les différentes types de virus Influ
Résultats de l’essai Dual comparant une bithérapie lamivudine darunavir/r à une trithérapie darunavir/r Lamivudine tenofovir (ou abacavir lamivudine) en traitement de maintenance.
Source : VIH.org L’objectif de cette étude randomisée était d’évaluer la non-infériorité d’une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine par rapport à la trithérapie associant darunavir/ritonavir plus 2 analogues nucléosidiques dans le maintien de la suppression virologique chez des patients infectés par le VIH. Il s’agit d’un essai multicentrique, ouvert de non infériorité (marge de 12 %). Les patients inclus devaient présenter une charge virale plasmatique inférieure à 50 copies/ml depuis au moins 6 mois et recevoir du darunavir/ritonavir et 2 nucléosides (tenofovir disoproxil + emtricitabine ou abacavir + lamivudine) sans avoir de résistance génotypique. Ils ont été randomisés pour soit poursuivre le traitement (n = 128) soit switcher vers une bithérapie darunavir/ritonavir et lamivudine (n = 129). Le critère d’évaluation principal était la proportion de participants ayant une ARN-VIH < 50 copies/ml à 48 semaines de suivi (snapshot).Au total
Chlamydioses, gonococcies, Syphilis : les chiffres des infections sexuellement transmissibles en 2017
Source : VIH.org A l’occasion de la journée de lutte contre le sida, Santé publique France a présenté des données actualisées sur les infections sexuellement transmissible (IST) en France. On observe une stabilisation du nombre de cas de syphilis, mais le nombre d’infections à gonocoque continue d’augmenter.Ces données nous parviennent grâce à différents systèmes de surveillance auxquels participent biologistes et cliniciens, de façon obligatoire ou volontaire, et sur des enquêtes menées auprès de populations spécifiques.
Le dépistage régulier des IST , couplé à celui du VIH , est indispensable dans le cadre d’une approche globale de santé sexuelle. La surveillance de la fréquence, de la morbidité et les risques de complications liés au IST, ainsi que de l’apparition de résistances éventuelles aux traitements, permet d’oeuvrer à l'interruption de la transmission des IST.
Chlamydia : lancement d'une étude AP-HP sur le dépistage systématique
Source : Le Quotidien du médecin Une recherche biomédicale, promue par l’AP-HP et coordonnée par Élisabeth Delarocque-Astagneau du pôle infection de i-Share, lance l'étude i-Predict visant à préciser l'intérêt du dépistage systématique de l’infection sexuellement transmissible à Chlamydia chez 4 000 étudiantes volontaires. L'infection par Chlamydia trachomatis, qui passe la plupart du temps inaperçue, est la plus répandue des infections sexuellement transmissibles (IST) bactériennes chez les jeunes femmes de 18-24 ans. L'infection à Chlamydia est responsable d'un tiers des grossesses extra-utérines (GEU) et peut provoquer des salpingites à l'origine d'infertilité. Appel à volontaires Actuellement, la recommandation est de proposer un dépistage aux femmes de moins de 25 ans et aux hommes de moins de 30 ans lorsqu'ils se présentent dans un centre de dépistage ou après un rapport sexuel à risque. Malgré cette recommandation, l'infection reste très fréquente chez les jeunes femmes. L'
Tuberculose dans le 93 : incidence stable et toujours plus élevée qu'ailleurs
Source : Le quotidien du médecinLa tuberculose reste une préoccupation de santé majeure en Seine-Saint-Denis, avec une vigilance particulière pour certaines populations plus exposées, est-il indiqué dans le « Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire » (BEH) qui publie deux articles sur la tuberculose dans le département du 93.
Si le taux d'incidence de la tuberculose maladie dans le cadre de la déclaration obligatoire (DO) est faible et en diminution au niveau national, il est « plus élevé en Seine-Saint-Denis que dans le reste de la France métropolitaine et en relative stabilité », écrit l'équipe dirigée par Laura Sulli. Dans le département, entre 2013 et 2015, le nombre de cas déclarés était de 1189, le taux d'incidence de 24,6/105 en 2015. Les tuberculoses respiratoires représentaient 80,4 % des cas déclarés. Parmi celles-ci, 65 % étaient à microscopie positive ou à culture positive.
Les tu
VHC, TABAGISME ET RISQUE D’ÉCHEC THÉRAPEUTIQUE
Source : SeronetLeur statut tabagique pourrait mettre en échec thérapeutique les personnes porteuses du VHC. C’est l’hypothèse d’un court article paru dans le "Lancet", dont rend compte la dernière lettre d’infos de la Fédération Addiction (novembre 2017). Une étude attribue à la forte prévalence du tabagisme chez les personnes vivant avec le VHC la relative inefficacité des antiviraux à action directe sur la survie telle qu’elle a été mise en évidence par une récente revue Cochrane. Facteur de risque de fibrose, de cirrhose puis de cancer primitif du foie chez les personnes vivant avec le VHC, facteur prédictif de pathologies cardiovasculaires, le tabac constitue un facteur de vulnérabilité supplémentaire impactant la survie, du fait de ses nombreuses comorbidités chez les personnes atteintes du VHC, alors même que les nouveaux traitements, plus efficaces et plus accessibles, augmentent quant à eux les chances de guérison de l’infection, mentionne l’ar