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Patients immunodéprimés et virus HHV-6 : un risque méconnu
Source : jim.fr
Les herpes virus 6 (HHV-6 pour Human herpes virus 6) infectent à l'état latent 90 % de la population, la primo-infection survenant dans l'enfance, associée à une éruption bénigne. Mais chez certains individus (environ 1 % de la population), le génome viral s'intègre dans le génome de toutes les cellules germinales et somatiques. Il est alors retrouvé dans tous les prélèvements effectués chez ces individus en quantité équivalente, autour d'une copie de génome viral par cellule. Cette forme intégrée n'est à priori pas pathogène et ne nécessite pas de traitement particulier.
Les 15-24 ans sont ainsi 21 % à croire que le VIH peut se transmettre en embrassant une personne séropositive et 18 % à penser que la transpiration est un moyen de transmission. 19 % estiment que la pilule contraceptive d'urgence peut empêcher la transmission du VIH. Ces chiffres sont en hausse par rapport à 2015. « Cette dégradation nous a frappés », indique Florence Thune, directrice générale de Sidaction au « Quotidien ». Le manque d'information est sans doute en cause : 15 % des jeunes déclarent n'avoir jamais eu d'enseignement sur le VIH dans L Le "Bulletin épidémiologique hebdomadaire" de Santé publique France de mars 2018 traite d La publication de ces recommandations coïncide avec l'annonce d'un accord entre le comité économique des produits de santé (CEPS) et le laboratoire Gilead permettant la disponibilité de Sovaldi (sofosbuvir), Harvoni (lédipasvir, sofosbuvir), Epclusa (sofosbuvir, velpatasvir) et le futur traitement pangénotypique Vosevi (sofosbuvir, velpatasvir et voxilaprévir) en pharmacie d'officine et plus seulement en pharmacie à usage intérieur. Ces deux événements rapprochent un peu plus la prise en charge de l'hépatite C de la médecine générale.
Sur Les participants ont été randomisés (1:1) pour recevoir soit une dose orale unique de 200 mg de doxycycline en PPE dans les 24 heures suivan Source : SERONET
Le long acting a toujours fait rêver (et l'on ne parle pas d'endurance sexuelle...). Ce que l'on appelle "long acting", c’est la possibilité de prendre des médicaments qui restent très longtemps dans le sang, si bien qu'une administration (prise) toutes les semaines, ou tous les mois, voire tous les ans, pourrait suffire ! Médicaments à longue persistance dans le sang, injections intramusculaires, implants, plusieurs techniques sont à l'étude dans le VIH et ce rêve pourrait bien devenir réalité d'ici quelques petites années.
Les médicaments par voie orale, à longue persistance dans le sang
Dans le jargon médical, on parle de longue demi-vie. La demi-vie, c’est le temps qu'il faut à l'organisme pour éliminer la moitié du médicament ingéré. Ainsi, si la demi-vie du médicament est de six heures, cela veut dire qu'après ce temps, on a déjà éliminé la moitié du médicament... Mai Source : JIM.fr
Le virus HPV (Human Papillomavirus Virus) est l’agent essentiel du développement du cancer du col de l’utérus. Les cancers vaginaux et anaux sont aussi pour la grande majorité d’entre eux (90 % et 80 % respectivement) liés à un HPV. La proportion est plus faible, aux alentours de 30 % pour les cancers pénien et vulvaire et variable géographiquement pour certains cancers du tractus aéro-digestif haut, particulièrement l’oropharynx et les amygdales. Le virus HPV 16 est de loin le plus souvent détecté, quel que soit le site considéré, tandis que la fréquence d’implication des autres HPV oncogènes varie selon les sites, traduisant le fait que le potentiel oncogénique et le tropisme tissulaire ne sont pas identiques pour tous les HPV à haut risque.
De nombreux pays ont mis en place un dépistage organisé du cancer du col de l’utérus, qui a prouvé son efficacité dans la réduction du risque de cancer cervical. Assisterait-on au retour du concept de l'utilisation anneau vaginal libérant un antirétroviral dans la prévention de l'infection par le VIH chez les femmes ? Après des années de tentatives aux résultats mitigés en 2016, deux nouvelles études présentées à la conférence annuelle sur les rétrovirus et les maladies opportunistes (CROI) qui s'est achevée mercredi 7 mars à Boston, viennent de montrer l'intérêt de l'utilisation anneau vaginal libérant un antirétroviral dans la prévention de l'infection par le VIH chez des femmes sud-africaines, zimbabwéennes et ougandaises.
La méthode : fournir chaque mois un anneau vaginal délivrant un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse à des femmes qui peuvent l'introduire ou le retirer elle-même. Au cours de l'essai HOPE, financé par les instituts nationaux américains de la santé (NIH) et lancé en août 2016, 1 400 femmes se sont vues proposer un anneau délivrant de la dap Le dépistage et le traitement du cancer du col de l’utérus est un enjeu important de la santé des femmes vivant avec le VIH. L’Onusida l’a récemment rappelé lors d’une mission en Tanzanie. En effet, les femmes vivant avec le VIH sont quatre à cinq fois plus susceptibles de développer un cancer du col de l’utérus que les femmes séronégatives au VIH. Le VIH affaiblit le système immunitaire et réduit la capacité du corps à lutter contre les infections opportunistes, par exemple le papillomavirus humain (HPV), qui est à l’origine de 70 % des cas de cancer du col de l’utérus, rappelle l’institution onusienne. Début février, des représentant-e-es de l’Onusida étaient en déplacement en Tanzanie. Pourquoi ce pays ? Sans doute parce la République Unie de Tanzanie se place au sixième rang mondial en termes d’incidence du cancer du col de l’utérus et compte 1,4 million de personnes vivant avec le VIH. D’ailleurs différents programmes ont été créés Source : Quotidien du pharmacien
La société Theratechnologies et son partenaire Taimed Biologics ont annoncé hier l'approbation par l'agence américaine du médicament (FDA) de Trogarzo (ibalizumb-uiyk), premier antirétroviral en injection administré toutes les deux semaines.
Selon le laboratoire fabricant, il s'agit du premier traitement du VIH proposant un nouveau mécanisme d'action approuvé en plus de 10 ans. Combiné à d’autres antirétroviraux, Trogarzo est indiqué pour le traitement du virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes déjà exposés à de nombreux traitements avec une infection au VIH-1 multirésistante aux médicaments et dont on constate l’échec des thérapeutiques. « Contrairement à toutes les autres classes d’antirétroviraux, Trogarzo est un inhibiteur post-attachement du VIH ciblant les cellules CD4 + qui se lie aux récepteurs CD4 + sur les cellules hôt
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DÉPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTÉRUS
Trogarzo, un antirétroviral d'un nouveau genre
