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PrEP femmes africaines

Source : vih.org

Dans les contextes d’épidémies VIH en Afrique australe, quels sont les outils de prévention les plus adaptés et acceptables, notamment pour les jeunes femmes ? Une étude menée en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe apporte quelques réponses. Note de lecture de Mélanie Plazy, chercheuse à l’université de Bordeaux, spécialisée en épidémiologie et santé publique internationale.

Malgré les efforts déployés au cours de la dernière décennie pour réduire l’incidence du VIH à l’échelle mondiale, les adolescentes et les jeunes femmes vivant en Afrique sub-saharienne demeurent fortement affectées par cette infection, représentant environ 50 % des nouvelles acquisitions du VIH dans cette région.

Parmi les outils de prévention existants, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) orale est recommandée par l’OMS depuis 2015 pour les personnes à risque substantiel d’infection par le VIH, dont les jeunes femmes en Afrique1. Cependant, pour qu’elle soit efficace, la PrEP orale nécessite une prise quotidienne. Or, plusieurs études conduites en Afrique sub-saharienne ont montré que, bien que les femmes manifestent un intérêt pour la PrEP afin de se protéger du VIH, l’observance est souvent limitée, compromettant ainsi son efficacité 2.

Parmi les alternatives développées plus récemment en matière de prévention VIH, l’anneau vaginal mensuel à la dapivirine pourrait représenter une option plus discrète et moins contraignante pour certaines jeunes femmes. Bien que son efficacité préventive soit inférieure à celle de la PrEP orale (quand elle est prise de manière optimale), l’anneau vaginal mensuel est néanmoins recommandé par l’OMS comme une option additionnelle pour la prévention du VIH chez les femmes exposées à un risque substantiel d’infection par le VIH et ayant des difficultés à suivre une prise quotidienne de comprimé.

Design de l’étude

Dans les contextes d’épidémies généralisées d’Afrique australe, quels sont les outils de prévention les plus adaptés et acceptables ? Une étude menée en Afrique du Sud, en Ouganda et au Zimbabwe apporte quelques réponses3. Elle décrit l’observance à l’anneau vaginal mensuel à la davirapine par rapport à la PrEP orale quotidienne (à base de ténofovir disoproxil fumarate + emtricitabine), ainsi que la sécurité liée à ces stratégies préventives contre le VIH et leur préférence, auprès de jeunes filles de 16-21 ans, sexuellement actives, en bonne santé et séronégatives au VIH, sous contraception hormonale ou dispositif intra-utérin depuis plus de 2 mois, sans prophylaxie pré- ou post-exposition au cours des 3 mois précédents, et sans maladies chroniques.

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Québec cas VIH

Source : Le Devoir

11 février 2024

Le Québec se démarque en matière de nouveaux diagnostics du VIH par rapport au reste du Canada. Avec une moyenne de 4,9 cas pour 100 000 habitants en 2022, soit légèrement au-dessus du taux national de 4,7 cas, la province trône en troisième position, derrière la Saskatchewan et le Manitoba.

Ce bond de la maladie, occulté par de nouveaux traitements réduisant les risques de complications, le Dr Réjean Thomas y fait face au quotidien.

« Comme le VIH ne fait plus vraiment peur, comme on n’en parle plus, c’est banalisé, relève le Dr Thomas. On a l’impression que c’est presque éradiqué, alors que ce n’est pas le cas. »

Réjean Thomas est président-directeur général de la clinique L’Actuel, une référence dans la lutte contre le VIH et le sida au Canada comme à l’étranger. Depuis les années 1990, il constate que les avancées dans les traitements ont mené à une certaine banalisation de la maladie, le VIH n’étant plus mortel lorsque le patient est suivi.

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VIH figures militantes

Source : AIDES

Par Fred Lebreton 

Donner la parole aux personnes concernées par le VIH et les hépatites virales est une des clefs de la visibilité comme de la lutte contre la sérophobie. Les témoignages à visages découverts contribuent grandement à modifier le regard que la société, dans son ensemble, porte sur le VIH, les hépatites virales et les personnes qui vivent avec. Sélection d’actus récentes sur ces figures qui franchissent le pas de la visibilité par la rédaction de Remaides.

Personnes nées avec le VIH : « Nous sommes des survivants à vie »

Dans son numéro de janvier/février 2024, le magazine américain Poz donne la parole à trois personnes nées avec le VIH. En une, Porchia Dees, activiste dans la lutte contre le VIH et paire éducatrice en santé, revient sur son enfance : « J’avais toujours entendu le mot VIH, mais je ne savais tout simplement pas ce que cela voulait dire ». Quand elle était enfant, Porchia Dees et sa famille conduisaient une heure depuis leur domicile à San Bernardino, en Californie, jusqu’à l’Hôpital pour enfants de Los Angeles, chaque mois. Ces visites étaient une routine pour Porchia, qui était toujours malade et prenait des médicaments. Elle avait une équipe de médecins et de travailleurs-ses sociaux-les qu’elle voyait fréquemment. Elle savait qu’il y avait quelque chose qui n’allait pas, mais elle ne pouvait pas comprendre quoi. Un jour, elle a enfin appris la vérité. Lorsque Porchia avait environ 11 ou 12 ans, une travailleuse sociale lui a donné un cours sur le VIH. La petite fille a appris les différentes façons dont le virus pouvait se transmettre. Une fois la leçon terminée, la travailleuse sociale lui a annoncé la nouvelle. « Elle m’a finalement dit que j’avais le VIH, puis m’a demandé si j’avais des questions », se souvient Porchia, aujourd’hui âgée de 37 ans. « Je ne savais pas vraiment quoi dire. J’étais un peu figée. Je me souviens juste d’avoir ressenti que c’était beaucoup à assimiler ». C’est le jour où Porchia a appris qu’elle était née avec le VIH et que sa mère lui avait transmis à la naissance. Porchia avait toujours su que sa mère luttait contre des addictions et était malade.

Atteindre l’adolescence était une grande victoire, car la petite fille n’était pas censée vivre au-delà de l’âge de cinq ans. Année après année, elle surprenait ses médecins. Avant l’arrivée des trithérapies en 1996 et au plus fort de l’épidémie de sida, les enfants nés-es avec le VIH n’étaient pas censés survivre. Un diagnostic était considéré comme une condamnation à mort. Cependant, certains-es ont bravé les statistiques et ont grandi. Malgré cette victoire, la militante raconte son sentiment d’isolement en grandissant : « Comparé à l’ensemble de la population aux États-Unis, il n’y a pas beaucoup de personnes vivant avec le VIH et peu de personnes connaissent quelqu’un vivant avec le VIH. Mais même au sein de notre propre communauté, peu de personnes vivant avec le VIH connaissent quelqu’un qui est né avec. Nous nous sentons isolés au sein même de notre communauté ».

Désormais, ces adultes nés avec le VIH veulent être visibles et reconnus. Ils-elles ne veulent plus être associés-es aux statistiques de transmission périnatale ou verticale. Au contraire, ils-elles préfèrent être connus-es en tant que « survivants-es à vie » ou « dandelions » (pissenlits), en hommage au poème du même nom écrit par Mary Bowman (née avec le VIH, Mary Bowman était une poétesse, auteure, chanteuse et activiste, elle est décédée en mai 2019). En septembre 2023, le plus grand groupe de survivants-es à vie du VIH s’est réuni lors de la Conférence annuelle sur le VIH/sida aux États-Unis (USCHA) qui s’est tenue à Washington, DC. Au cours du premier jour de l’USCHA, ils-elles ont manifesté sur scène et se sont présentés à la communauté du VIH en tant que « survivants à vie ». « Nous avons donné des statistiques sur notre prévalence aux États-Unis et dans le monde, combien d’entre nous meurent chaque année et pourquoi nous continuons à être négligés », explique Porchia Dees. « Puis, nous avons rendu hommage à nos mères », dit-elle, faisant référence au moment où les survivants-es ont prononcé les noms de leurs mères décédées. « C’était puissant ».

Etre noir, queer et vivre avec le VIH…

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Vaccin VIH Covid-19

Source : Ma Clinique

En décembre, le journal Vaccins a publié une analyse de la couverture vaccinale contre le COVID-19 parmi les personnes séropositives en Catalogne entre décembre 2020 et juillet 2022. L’article, issu d’une étude financée par la Fundació La Marató de TV3 et dirigée par le Centre d’études épidémiologiques sur le VIH/SIDA et STI de Catalogne (CEEISCAT), un groupe de l’Institut allemand de recherche Trias i Pujol (IGTP), en collaboration avec des chercheurs du groupe de cohorte PISCIS, évalue les doses primaires, monovalentes et de rappel. Cette recherche vise à développer des plans d’action concrets adaptés à des profils spécifiques pour faciliter et promouvoir la vaccination.

L’étude comprenait un échantillon de plus de 200 000 personnes, dont 18 330 étaient séropositives et vaccinées contre le COVID-19. Les chercheurs ont observé un taux de primo-vaccination complet plus faible chez les personnes vivant avec le VIH (78,2 %) par rapport à celles ne souffrant pas de cette pathologie (81,8 %), la différence étant plus prononcée parmi les populations migrantes. Cependant, les personnes vivant avec le VIH ont reçu plus de doses de rappel que les autres.

Les auteurs ont identifié plusieurs facteurs qui peuvent contribuer aux taux de vaccination complète plus faibles : avoir un diagnostic antérieur de SRAS-CoV-2, le statut d’infection par le VIH, être un migrant ou avoir une situation socio-économique compliquée. Ces facteurs reflètent les obstacles à l’accès aux vaccins et aux soins de santé.

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Etude VIH noyau

Source : Ma Clinique

Parce que les virus doivent détourner la cellule de quelqu’un d’autre pour se répliquer, ils sont devenus très bons dans ce domaine, en inventant toutes sortes d’astuces.

Une nouvelle étude menée par deux scientifiques de l’Université de Chicago a révélé comment le VIH se faufile dans le noyau lorsqu’il envahit une cellule.

Selon leurs modèles, la capside du VIH, qui est en forme de cône, pointe sa plus petite extrémité dans les pores du noyau puis s’y enfonce. Une fois que le pore est suffisamment ouvert, la capside est suffisamment élastique pour s’y faufiler. Selon les scientifiques, il est important de noter que la flexibilité structurelle de la capside et le pore lui-même jouent un rôle dans le processus d’infiltration.

Cette découverte, issue d’une simulation de milliers de protéines en interaction, ouvrira la voie à une meilleure compréhension du VIH et suggérera de nouvelles cibles pour les médicaments thérapeutiques.

Par exemple, vous pourriez essayer de rendre la capside du VIH moins élastique, ce qui, selon nos données, entraverait sa capacité à pénétrer à l’intérieur du noyau.

Arpa Hudait, chercheur scientifique à UChicago et premier auteur de l’article

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iterview Thomas Gareth

Source : AIDES

« Informer et éduquer sur le VIH, c’est devenu mon but et c’est ce qui me rend heureux »

Vendredi 8 septembre 2023, un hôtel près de Montparnasse à Paris. À quelques heures du lancement de la Coupe du monde de rugby en France, nous avons rendez-vous avec l’ancien capitaine du XV gallois, Gareth Thomas (49 ans, 100 sélections). L’athlète, ouvertement gay et séropositif, est de passage à Paris pour soutenir la campagne « Tackle HIV » (« Plaquer le VIH » en français). Poignée de main chaleureuse et grand sourire, le colosse de 1m90 est impressionnant au premier abord, mais très vite, il nous met à l’aise. Il sait pourquoi il est là et il a des messages importants à faire passer. Interview.

Remaides : En décembre 2009, vous êtes le premier joueur de rugby professionnel à faire un coming out gay public. Dix ans plus tard, en septembre 2019, vous annoncez votre séropositivité dans la presse britannique suite à une menace d’outing. Quels parallèles faites-vous entre ces deux coming out ?

Gareth Thomas : Il y a beaucoup de similitudes, mais aussi beaucoup de différences entre les deux. Vivre dans le secret et ne pas être toujours soi-même parce qu’on est dans le placard font partie des similitudes. Mais, je pense aussi qu’il serait dangereux de dire à la société que l’homosexualité et le VIH sont automatiquement liés. Beaucoup de personnes pensent encore que le VIH n’affecte que les hommes gays et bisexuels donc il faut être prudent quand on associe les deux. Ce que m’ont appris ces coming out successifs, c’est que, plus quelque chose est intime, plus vous devenez vulnérable. Mon statut VIH était quelque chose de très intime que j’avais choisi de ne jamais révéler à qui que ce soit, parce que personne n’avait vraiment le droit de le savoir. Je savais que cela n’affecterait pas la façon dont je pouvais vivre ma vie au quotidien. Concernant mon orientation sexuelle, je voulais le dire aux autres parce que je savais que cela affectait la façon dont je vivais ma vie. Je voulais pouvoir marcher dans la rue main dans la main avec un autre homme sans avoir peur que quelqu’un nous prenne en photo ou essaie d’utiliser cette information contre moi. Ma séropositivité était une information d’ordre privé, mais d’autres personnes connaissaient mon statut sérologique et menaçaient de le révéler. Plus il y a des personnes qui connaissent votre statut, plus vous vous sentez vulnérable et sous l’emprise de ces personnes. J’ai annoncé ma séropositivité pour reprendre le contrôle sur ma vie.

Remaides : Vous avez déclaré dans la presse que la période qui a suivi l’annonce de votre séropositivité était « très sombre ». Que vouliez-vous dire par là ?

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Préservatif, pharmacie, jeune

Source : Ouest-France

Depuis un an, les jeunes de moins de 26 ans peuvent obtenir des préservatifs en pharmacie, sur présentation de leur carte vitale. Un succès.

Une boîte de préservatifs, s’il vous plaît ! Dans les pharmacies, depuis le 1er janvier 2023, les jeunes de moins de 26 ans peuvent venir chercher des préservatifs, uniquement munis de leur carte Vitale, sans débourser un sou. Plus besoin d’ordonnance, comme c’était le cas depuis 2018. Et c’est un succès. Au premier semestre 2023, 15,7 millions de préservatifs ont été dispensés en officine et pris en charge par l’Assurance Maladie, soit 2,4 fois plus que sur la même période en 2022, indique le ministère de la Santé. L’enjeu : éviter des grossesses non désirées mais aussi les maladies sexuellement transmissibles.

Secrétaire général de la Fédération des pharmaciens de France, Denis Millet a le sentiment que l’information est bien passée auprès des jeunes. « Au départ, ils venaient en groupe, à trois ou quatre, pour se fortifier, et voir comment ça se passait, rapporte le pharmacien, qui tient une officine route de Clisson, à Nantes. Un premier demandait et les autres suivaient. Maintenant, ils viennent tout seuls et tranquillement ».

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Grippe Epidémie Vaccination

Source : 20minutes

Les patients n’en finissent plus d’envahir les salles d’attente des médecins. L’épidémie de grippe, qui avait déjà gagné toute la métropole mi-janvier, s’est encore intensifiée à la fin du mois, a annoncé mercredi Santé publique France. Entre le 22 et le 28 janvier, « l’ensemble des indicateurs étaient en forte hausse en médecine de ville et à l’hôpital dans toutes classes d’âge », a ainsi constaté l’agence de santé.

Le bilan hebdomadaire n’est pas bon sur tout le territoire, en GuyaneGuadeloupe et en Martinique. En revanche, l’épidémie a pris fin à Mayotte. Dans ce contexte, la campagne de vaccination, qui vise notamment les plus de 65 ans, a été prolongée d’un mois par les autorités sanitaires. Initialement prévue jusqu’au 31 janvier, elle doit désormais se poursuivre jusqu’au 29 février.

La bronchiolite et le Covid-19 se calment

Si la grippe ne faiblit pas, la situation se calme pour deux autres grandes épidémies respiratoires : la bronchiolite, qui frappe surtout les bébés, et le Covid-19.

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VIH traitement tôt

Source : Le Monde

Publié le 23 janvier 2024 à 17h00 

Une étude française chez des primates suggère qu’instaurer précocement un traitement antirétroviral réduit le risque de rebond viral à son arrêt.

Diagnostiquer au plus tôt les infections par le VIH, pour les traiter au plus tôt. Une étude publiée le 11 janvier dans la revue Nature Communications livre un argument de poids en faveur de cette stratégie. Car, au-delà de l’intérêt collectif – stopper la chaîne de contamination –, le bénéfice est aussi individuel. Un traitement antirétroviral précoce, montre ce travail, favorise une réponse immunitaire durable, capable de neutraliser le virus même après arrêt du traitement. Menée chez le macaque, l’étude est signée par des équipes de l’Institut Pasteur (Paris), du CEA et de l’Inserm (université Paris-Saclay).

De quoi mieux comprendre un phénomène observé dans les années 2000 chez un petit groupe de patients, les « contrôleurs post-traitement ». En France, trente et un d’entre eux sont suivis au sein de la cohorte Visconti. Ils ont bénéficié de façon précoce d’une combinaison d’antirétroviraux, la fameuse trithérapie (pour 80 %, dans les trois mois après la primo-infection), qu’ils ont suivie plusieurs années (trois ou quatre ans, en durée médiane). Alors même qu’ils ont stoppé leurs médicaments, le virus est resté indétectable dans leur sang jusqu’à vingt-trois ans après cet arrêt, la durée médiane du suivi étant de quatorze ans. Un phénomène très rare : dans l’immense majorité des cas, dès qu’un patient interrompt sa thérapie antirétrovirale, le VIH se multiplie de nouveau et la maladie progresse.

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Tissus Rebond VIH

Source : Ma Clinique

25 janvier 2024

Dans le cadre de découvertes qui ont des implications pour de nouvelles thérapies potentielles contre le VIH, des chercheurs du Texas Biomedical Research Institute (Texas Biomed) ont utilisé des techniques de séquençage génétique sur la version primate non humaine du virus pour identifier que les ganglions lymphatiques de l’abdomen sont la principale source d’infection rebond après le virus. première semaine d’arrêt du traitement antirétroviral.

L’étude concernant le virus de l’immunodéficience simienne (SIV) a été rapportée dans la revue Science Translational Medicine. Le VIS est très étroitement lié au VIH et est couramment utilisé comme indicateur pour étudier le VIH dans des modèles animaux.

Les tissus lymphoïdes sont connus pour être d’importants réservoirs de VIH latent. Cependant, il n’y a aucune preuve définitive qu’ils soient à l’origine du rebond viral initial – il s’agit d’une hypothèse. Maintenant, nous avons la preuve que le SIV, et donc potentiellement le VIH, se cache dans des types spécifiques de ganglions lymphatiques et de tissus de la rate et est parmi les premiers à réapparaître dans le sang lorsque le traitement est arrêté. »

Binhua « Julie » Ling, MD, PhD, Professeur de biomédecine du Texas et auteur principal de l’article

La thérapie antirétrovirale (TAR) fait un excellent travail en supprimant le VIH à des niveaux indétectables dans le sang. Cependant, de petites quantités de virus latents se cachent dans tout le corps, notamment dans le cerveau, les poumons, les intestins, la rate, les ganglions lymphatiques et d’autres organes. L’arrêt du traitement ouvre la porte au rebond du virus.

Pour en découvrir davantage : Ma Clinique