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ActionTraitements, Auteur à Actions Traitements, association de patients VIH et co-infections
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risque de démence

Source : Catie

La recherche a montré que les traitements contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) réduisent efficacement la quantité de virus dans le sang des personnes atteintes. Une charge virale inhibée entraîne une amélioration de la santé à long terme. Les données d’études prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes séropositives sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé, pourvu qu’elles utilisent le traitement comme il se doit.

Bon nombre de ces études ont souligné particulièrement la baisse spectaculaire du nombre d’infections et de cancers liés au sida qui s’est produite dans les pays à revenu élevé depuis l’introduction du TAR en 1996. Cependant, comme les personnes séropositives vivent plus longtemps de nos jours grâce au TAR, elles sont sujettes aux mêmes problèmes de santé que les personnes âgées qui n’ont pas le VIH. Ces problèmes incluent la démence liée à l’âge, telle que celle associée à la maladie d’Alzheimer, ainsi que d’autres types de démence, comme celle causée par un apport sanguin insuffisant au cerveau (problème lié typiquement à une maladie cardiovasculaire).

Selon des scientifiques aux États-Unis, près de 40 % des personnes séropositives vivant dans ce pays avaient 55 ans ou plus en 2019. La proportion de personnes séropositives ayant plus de 70 ou de 80 ans va s’accroître au fil du temps. Cependant, au fur et à mesure que ces personnes atteindront une longévité à peu près normale, leur risque de démence liée à l’âge augmentera.

Étude de l’Université Harvard

Une équipe de recherche située principalement à l’Université Harvard a effectué une simulation informatique pour déterminer les conséquences du vieillissement chez des personnes séropositives et des personnes séronégatives. L’équipe s’est concentrée en particulier sur le risque de démence liée à l’âge. Elle s’est servie de données et de méthodes validées lors d’études antérieures.

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Covid-19 vaccination

Source : CNRS

Dans le cadre du projet Icovac-France, un rapport accessible à tous fait le point des recherches menées sur les aspects humains et sociaux de la vaccination durant la pandémie de Covid-19.

Par son ampleur et son urgence, la pandémie de Covid-19 a été l’une des plus grandes crises sanitaires de l’histoire française récente, constituant un véritable tournant sur le plan scientifique, avec une accélération considérable sur le front de la recherche. Une accélération qui n’a pas seulement concerné la recherche médicale mais aussi les sciences humaines et sociales (SHS), tant la pandémie a bouleversé la vie des Françaises et des Français et a investi les champs institutionnel, politique et médiatique. En outre, la campagne de vaccination initiée fin 2020 – la plus grande campagne de vaccination que la France ait jamais connue – a constitué un véritable événement social collectif chargé de sens. 

Il n’est alors pas surprenant que plusieurs disciplines des SHS (sociologie, sciences politiques, anthropologie, économie, philosophie, sciences de l’information et de la communication, sciences sociales computationnelles…) aient mobilisé leurs ressources pour étudier le sujet complexe que constituent les aspects humains et sociaux de la vaccination dans l’ère post-Covid, donnant lieu à un foisonnement de publications sans précédent. Toutefois, ce foisonnement se fait au risque d’une fragmentation des données et de la création de bulles thématiques limitant la circulation des résultats et des analyses, entravant par là le développement d’une véritable interdisciplinarité et d’un dialogue au sein même des communautés de recherche. 

Pour y voir plus clair dans la jungle des publications

C’est dans ce contexte que paraît la première édition du rapport « La recherche sur les aspects humains et sociaux de la vaccination en France depuis le Covid-19(link is external) », rédigé par Jeremy K. Ward, sociologue et chargé de recherche à l’Inserm1, avec le soutien de plusieurs scientifiques, en même temps qu’est lancé le réseau SHS Vaccination France(link is external), les deux s’intégrant dans le cadre du projet Icovac-France(link is external). Celui-ci est destiné à suivre et documenter dans les prochaines années les enjeux vaccinaux autour du Covid-19 et à étudier l’impact de cette crise sur les rapports ordinaires aux vaccins et les controverses vaccinales. 

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AT PREP

Communiqué – Paris, le 12 avril 2024.

C’est le 12 avril 2023 que l’association Actions Traitements a lancé la nouvelle version d’AT-PREP. L’appli gratuite (sur les stores Apple et Google) est destinée à faciliter la vie des personnes qui prennent la PrEP, le traitement qui protège d’une infection par le VIH. Qu’en pensent ses utilisateurs ou utilisatrices, et comment cet outil s’inscrit dans la stratégie de l’association pour participer à la démocratisation de la connaissance et de l’utilisation de la PrEP par les personnes concernées ?

Pour Ilaria « C’est important d’avoir une application qui regroupe plusieurs thématiques de santé ». M’hamed va encore plus loin en affirmant « Utiliser une appli de suivi de santé me permet de prendre soin de ma santé physique et mentale ». Tous les deux parlent d’AT-PREP, l’application de santé sexuelle mise à disposition il y a tout juste un an en avril 2023. Un an après le lancement de cette toute nouvelle version d’AT-PREP (la première version datait de fin 2017), ACTIONS TRAITEMENTS a donné la parole à des utilisateurs et utilisatrices d’AT-PREP, ainsi qu’à une médecin généraliste travaillant en centre de santé sexuelle, afin qu’il et elles témoignent de leur utilisation de cet outil et de ce que cela leur apporte au quotidien. Alors que la PrEP, outil de prévention contre le VIH, peine à s’installer dans les habitudes de prévention, ACTIONS TRAITEMENTS fait le pari que son application peut, à son niveau, participer à la démocratisation de la PrEP en France.

Diffusion limitée de la PrEP en France

Petit retour en arrière. La PrEP est disponible en France et prise en charge à 100% par la Sécurité sociale depuis 2016. Cela fait donc huit ans que ce traitement préventif, qui permet de se protéger efficacement d’une infection par le VIH, peut être prescrit à toute personne qui estime en avoir besoin, quels que soient son orientation sexuelle, ses pratiques, son genre, etc. Or, d’après les chiffres présentés par le groupement d’intérêt scientifique Epi-Phare en décembre 2023, on estime qu’un peu plus de 52 000 personnes utilisaient la PrEP au premier semestre 2023. Ce chiffre pourrait être considéré comme encourageant, mais pour nous c’est un échec, en termes de santé publique.

Explication. Historiquement, les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) représentent un des groupes les plus exposés au risque de contracter le VIH. Cela tombe bien car ce sont eux, dans la foulée de l’essai ANRS Ipergay, qui se sont très majoritairement saisi de la PrEP. Pourtant, on estime qu’il faudrait au moins que 150 000 d’entre eux prennent la PrEP pour avoir un réel effet sur l’épidémie de VIH. Voilà pourquoi nous ne pouvons pas nous satisfaire de quelques 52 000 utilisateurs et utilisatrices de la PrEP en France, alors que chaque année plus de 5 000 personnes découvrent leur séropositivité au VIH.

Certes, 52 000 personnes prenant la PrEP, cela représente 10 000 de plus qu’au premier semestre 2022. Mais derrière cette évolution positive se cachent des données qui montrent qu’on peut faire beaucoup mieux, quant à l’utilisation de la PrEP en France. Il y a, certes, quelques données positives qui montre que le PrEP commence enfin à s’étendre à d’autres publics. Mais, si on note une accélération de l’utilisation de la PrEP par les femmes, elles ne représentent toujours que 4% des personnes prenant la PrEP au premier semestre 2023. On note aussi que la PrEP est de plus en plus utilisée en régions, zones rurales et dans des petites villes de moins de 10 000 habitants. Mais ces évolutions sont encore limitées et on peut raisonnablement considérer que ce moyen de prévention reste très majoritairement implanté chez des hommes gays, urbains, intégrés, résidant en Île-de-France ou dans une grande métropole.

De plus, alors qu’ils et elles font partie des publics les plus exposés au VIH, les femmes nées à l’étranger ainsi que les HSH nés à l’étranger ont toujours beaucoup de mal à accéder à la PrEP. C’est là un autre signe de cet échec collectif : le fait que, comme d’habitude, les personnes traditionnellement éloignées du soin et de la prévention n’ont pas accès à la PrEP : notamment les femmes et les HSH d’origine étrangère !

Des outils de promotion d’AT-PREP pour informer sur la PrEP

Est-ce présomptueux d’imaginer que l’appli AT-PrEP va résoudre le manque de diversité (de genre et d’origine notamment) parmi les utilisateurs et utilisatrices de PrEP ? Sans doute un peu. Mais les efforts déployés pour faire en sorte que l’appli AT-RrEP soit utilisée par le plus grand nombre de personnes, sont autant d’occasions pour communiquer sur la PrEP en général. Au-delà des presque 3 500 téléchargements de l’application, ACTIONS TRAITEMENTS a diffusé plusieurs milliers d’outils depuis avril 2023, pour faire la promotion d’AT-PREP. 20 000 flyers de présentation d’AT-PREP ont été diffusés par le réseau de l’ENIPSE, dans les lieux de convivialité LGBTQI+ (bars, clubs, cafés, saunas, etc.) et plus de 3 000 ont été commandés par nos partenaires associatifs ainsi que par des CeGIDD de toute la France. Ce sont donc 23 000 outils présentés aux publics de ces différents lieux, qui participent à la diffusion de la connaissance sur la PrEP.

En complément, un flyer expliquant spécifiquement l’intérêt de la PrEP pour les femmes a été diffusé à plus de 2 700 exemplaires. Nos infocartes sur le « Truvada et ses génériques en PrEP » ont été diffusées a plus de 5 500 exemplaires à ce jour. Traduite en anglais et en espagnol, cette infocarte a également pour objectif de toucher des publics non francophones, qui peuvent aussi être concernés par la PrEP. Enfin, ce sont plus de 600 affiches de présentation d’AT-PrEP qui ont été diffusées partout en France.

Sans volonté politique, pas de fin de l’épidémie de VIH-sida

Les associations, comme l’ensemble des acteurs et actrices de la lutte contre le VIH, ne répéteront jamais assez qu’il faut avant tout une volonté politique forte, afin de tout mettre en œuvre pour mettre fin à l’épidémie VIH-sida. Nous formulons le vœu que des campagnes régulières et massives d’information soient remises au goût du jour, en matière de prévention du VIH, et que la PrEP soit intégrée à toutes ces campagnes, quelle que soit la structure émettrice et quel que soit le public visé. C’est en intégrant systématiquement la PrEP dans le panel des outils de prévention du VIH, que tous les publics qui peuvent en bénéficier y accèderont. Cela signifie qu’il faut en faire la promotion, au même titre que les préservatifs, le TPE, les dépistages réguliers ou le matériel de réduction des risques pour les usager·ère·s de drogues. Sans oublier, évidemment de rappeler (ou marteler) que les personnes séropositives sous traitement ne transmettent pas le VIH car elles ont une charge virale indétectable !

De plus, il est nécessaire de rappeler aux médecins généralistes, qui peuvent aussi prescrire la PrEP depuis juin 2021, qu’ils et elles ont un rôle primordial concernant la santé sexuelle de leur patient·e·s et qu’ils ou elles peuvent se former à la prescription de la PrEP avec Formaprep.org, site d’information co-créé par la Société Française de Lutte contre le Sida (SFLS) et des associations comme ACTIONS TRAITEMENTS. Il est également nécessaire de rappeler que tous les CeGIDD disposent de budgets spécifiques afin de prescrire la PrEP chez des personnes particulièrement exposées qui ne disposent pas d’une prise en charge. Enfin, nous rappelons que l’école, le collège et le lycée doivent mettre en place, comme l’exige la loi de 2001, des sessions régulières d’information à la sexualité, qui sont autant d’occasions pour sensibiliser tou·te·s les jeunes sur leur santé sexuelle, et donc les IST et leurs modes de prévention… dont la PrEP pour le VIH.

Des témoignages et des outils d’info

Rendez-vous sur nos réseaux sociaux du 13 au 20 avril, pour retrouver chaque jour un extrait des témoignages vidéo d’Ilaria et M’hamed qui utilisent l’appli AT-PREP pour des raisons très différentes, ainsi que l’intervention de la Dre Vanessa Viomesnil qui intervient en centre de santé sexuelle à Paris dans quartier de la Goutte d’or.

En complément, voici les principales actions déployées par Actions Traitements pour diffuser l’information sur la PrEP et faire la promotion de l’application AT-PREP :

  • Pour en savoir plus sur AT-PREP, cliquez ici ; pour télécharger l’appli gratuite, cliquez ici.
  • Les infocartes « Truvada et ses génériques en PrEP » en français, espagnol et anglais, sont à commander gratuitement sur le site d’Actions Traitements.
  • Le flyer PrEP / femmes répond aux principales questions que les femmes peuvent se poser quant à son utilisation. Disponible gratuitement sur le site web d’Actions Traitements, il sera bientôt traduit en espagnol et en anglais.
  • L’interview vidéo de la Dre Vanessa Viomesnil (centre de santé sexuelle de la Ville de Paris et maison médicale de la Madone, Paris 18e), revient sur l’intérêt de la PrEP pour les femmes (YouTube).
  • L’interview vidéo du Dr Thomas Huleux, co-président de la SFLS, fait le point sur la PrEP, les publics auxquels elle s’adresse et les modalités de prescription (YouTube).
  • Enfin, la vidéo pédagogique « Prévention diversifiée face au VIH : zoom sur la PrEP » permet de faire le point sur l’ensemble des outils de prévention existant face au VIH (YouTube).
  • Enfin, la ligne d’écoute et d’information d’Actions Traitements répond, entre autres, à toutes les questions sur la PrEP :
    • par téléphone : 01 43 67 00 00 du lundi au jeudi entre 15H et 18H

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Contact presse : Cédric DANIEL – cdaniel@actions-traitements.org – 06 21 50 25 42

À propos d’Actions Traitements : association créée en 1991 à l’initiative des personnes vivant avec le VIH. L’association, agréée pour représenter les malades et les usagers du système de santé, a pour but d’informer, accompagner, soutenir et défendre les droits des personnes vivant avec l’infection à VIH, les virus de l’hépatite, les pathologies associées et les infections sexuellement transmissibles. Membre co-fondateur du collectif interassociatif TRT-5 CHV, qui rassemble 14 associations de lutte contre le VIH, les IST et les hépatites virales.

Sidaction 2024

Source : Sidaction

Ensemble contre le Sida ! Trente ans déjà depuis 1994. Trente ans depuis la première mobilisation des médias contre le VIH. Trente ans depuis le premier Sidaction.

La lutte est toujours d’actualité et France Inter soutient encore et toujours le Sidaction.

Cela fait 30 ans que le Sidaction existe. Trente ans que les équipes du Sidaction nous informe et nous sensibilise.

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Animateurs et journalistes n’ont eu de cesse d’agir au côté du Sidaction. Lever des fonds pour soutenir la recherche est primordiale. Il est aussi important d’accompagner les associations de lutte contre le Sida et les personnes vivant avec le VIH.

Mobilisez toutes et tous à travers un espace médiatique, c’est aller à la rencontre de toutes et tous. Le Sidaction est là pour continuer la lutte avec un nouveau rendez-vous les 22, 23 et 24 mars 2024 pour un nouveau week-end de mobilisation unique.

Ce temps médiatique reste nécessaire pour parler du VIH/sida et contrer les idées reçues et les fausses informations qui circulent encore beaucoup trop dans notre société.

Trois jours de mobilisation pour soutenir les personnes vivant avec le VIH et combattre les discriminations qu’elles subissent toujours en 2024.

Trois jours de collecte de fonds pour financer la recherche scientifique et espérer, un jour, un monde sans sida.

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maladies cardiovasculaires VIH

Source : CATIE

La grande accessibilité des traitements d’association contre le VIH (traitements antirétroviraux ou TAR) a donné lieu à une baisse spectaculaire de la mortalité liée aux complications du VIH. Pour cette raison, les scientifiques prévoient de plus en plus que de nombreuses personnes sous TAR vivront jusqu’à un âge très avancé. Il reste que certaines personnes séropositives continueront de mourir prématurément. Afin d’étudier les décès de ce genre, une équipe de recherche suisse a effectué une analyse de données se rapportant à 1 630 personnes décédées entre 2005 et 2022.

Chose peu surprenante, l’équipe de recherche a découvert que le nombre de décès attribuables au VIH et à des causes hépatiques avait baissé au cours de la période à l’étude. En revanche, les décès liés à d’autres causes, telles que le cancer et les maladies cardiovasculaires, sont devenus plus nombreux. Les scientifiques suisses souhaitent la tenue d’études sur la prévention et la prise en charge du cancer et des maladies cardiovasculaires chez les personnes séropositives afin qu’il soit possible de minimiser leur risque de mourir prématurément.

Détails de l’étude

L’équipe de recherche s’est concentrée sur 1 630 personnes séropositives décédées; à la naissance, le sexe masculin avait été assigné à 76 % d’entre elles, et le sexe féminin à 24 % d’entre elles.

Mortalité globale

Au cours de la période en question dans cette étude, l’âge auquel les décès sont survenus a augmenté, passant de 45 ans entre 2005 et 2007 à 61 ans entre 2020 et 2022. Chez les personnes qui s’injectaient des drogues, la proportion de décès est passée de 46 % entre 2005 et 2007 à 23 % entre 2020 et 2022. En revanche, la proportion de décès est passée de 23 % entre 2005 et 2007 à 39 % entre 2020 et 2022 chez les hommes gais, bisexuels et autres hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (hommes gbHARSAH).

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Hausse franchise santé

Source : AIDES

Hausse des franchises : la santé va coûter cher en 2024 !

L’actualité sociale autour de la santé est marquée ces dernières semaines par des annonces de hausses. Hausse des franchises, des participations, des complémentaires et certainement prochainement des consultations des généralistes. La rédaction de Remaides fait le point. 

Hausse des franchises, des participations, des complémentaires

Dans un communiqué du 26 janvierFrance Assos Santé (FAS) s’alarme d’une hausse du coût de la santé en 2024, conséquence de différentes hausses décidées par le gouvernement ou les mutuelles. FAS critique fortement cette dérive et pointe la responsabilité du gouvernement. « Alors que les associations d’usagers et les professionnels de santé se sont insurgés contre la hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, le gouvernement a décidé de les doubler en 2024. Cette décision intervient sans consultation des représentants des usagers, lesquels seront pourtant directement impactés, et avec un projet de décret déjà rédigé », tacle FAS. Le collectif rappelle que les « participations forfaitaires ont été créées en 2004 » et les « franchises en 2008 », dans un « esprit de responsabilisation citoyenne des usagers, et pour rappeler que la santé n’est pas gratuite – même finalité pour le forfait « urgences » instauré en 2021 ». Ces participations, pour lesquelles un simple décret ou arrêté suffit à faire évoluer le montant, sont des leviers très simples à activer pour trouver des économies, quand bien même mettraient-elles à mal le principe même de la socialisation de la santé choisi comme modèle de protection sociale, où chacun cotise selon ses revenus pour recevoir les soins dont il a besoin, analyse et dénonce France Assos Santé. Le collectif s’indigne notamment « des déclarations qui tendent à faire passer les usagers pour des personnes irresponsables, voire des enfants gâtés qui demandent que tout soit gratuit ». « D’abord, rappelons que les médicaments et les soins sont prescrits : il s’agit d’un acte médical, et non pas d’un loisir pour les usagers. Ce sont les prescripteurs qui peuvent maîtriser leurs prescriptions, pas les usagers ! ».

FAS démonte aussi un autre argument du gouvernement : « la santé est loin d’être gratuite pour les usagers ». « La communication selon laquelle les restes à charge seraient les plus faibles en France cache une réalité bien plus complexe ». Dans son communiqué, en fait d’ailleurs la démonstration. Ainsi, « les restes à charge calculés après remboursement de l’Assurance maladie obligatoire et complémentaire ne tiennent pas compte de la cotisation à ladite complémentaire. Or celle-ci peut représenter des sommes très élevées pour certaines catégories de personnes, en particulier les personnes âgées et celles exclues des contrats collectifs, qui doivent payer intégralement leurs cotisations pour des contrats non négociés, globalement moins protecteurs. Le juste calcul devrait donc prendre en compte ces cotisations dans l’ensemble des pays, notamment avec la hausse des cotisations de cette année, tout en distinguant les différentes catégories de personnes ». Autre élément : « Le reste à charge moyen ne reflète pas la réalité individuelle des personnes, car celui-ci est très inégalitaire en France. Les sujets âgés et les personnes malades et en situation de handicap accusent les restes à charge les plus élevés ». Par ailleurs, « la totalité des restes à charge ne sont pas du tout repérés par les comptes officiels. Il s’agit de l’ensemble des frais pas du tout remboursés, et qui pèsent sur le budget des personnes malades ou en situation de handicap : produits d’hygiène indispensables pour les soins, petit matériel médical, produits dermatologiques, frais de transports non remboursés, parkings payants dans les hôpitaux, frais d’hébergements en cas d’hospitalisation d’un proche, soins de supports, etc. Selon une étude réalisée par FAS, en 2019, portant sur 351 personnes malades, aidantes ou en situation de handicap, ceux-ci s’élèvent en moyenne à 1 000 € par an, qui viennent s’ajouter aux autres restes à charge. Parmi les personnes sondées, 70 % déclaraient avoir déjà renoncé à des soins du fait de ces restes à charge. » Enfin, il est « bon de rappeler que l’Assurance maladie est financée à 37 % par les cotisations sociales et à 55 % par les contributions sociales diverses, impôt et CSG. Concernant le financement global des régimes de base de la Sécurité sociale plus largement, il est constitué à 54,4 % par les entreprises et à 45,6 % par les ménages ». Et FAS d’ironiser : « Bref, on vous rassure : les usagers ont parfaitement conscience que la santé à un coût, et il pèse bien sur leur budget ! ».

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CROI 2024 VIH

Source : AIDES

Croi 2024 : VIH, Prep, quels traitements demain ?

La plus grande conférence scientifique américaine sur le VIH, les hépatites et les infections opportunistes (Croi) se tient à Denver (États-Unis) du 3 au 6 mars 2024. Comme chaque année, la rédaction de Remaides vous propose une sélection des temps forts et des infos clefs avec nos envoyés spéciaux Bruno Spire et Fred Lebreton. Retour sur le troisième jour, mardi 5 mars 2024.

Qui dit Croi, dit nouvelles molécules, nouveaux traitements VIH. Anticorps neutralisants, traitements injectables tous les quatre mois, bithérapies en comprimés une fois par semaine… Nous vous proposons une sélection non exhaustive du cru 2024 des nouveautés thérapeutiques en traitement du VIH et en Prep. Certaines pourraient être disponibles dans plusieurs années… ou ne pas confirmer leur intérêt. L’avenir le dira… lors de prochaines conférences.

MK-8527 : nouvelle molécule en prise orale hebdomadaire

Est-ce le futur remplaçant d’islatravir ? En tout cas MK8527 est de la même famille des inhibiteurs nucléosidiques de la translocation de la transcriptase inverse (NRTTI). Deux essais cliniques de Merck/MSD évaluent en phase 1 la pharmacocinétique et la tolérance à différentes doses sur un comprimé hebdomadaire chez des personnes vivant avec le VIH (PVVIH). Toutes les doses font baisser la charge virale. Bonne tolérance, pas d’effets indésirables sévères. Les essais continuent. La molécule est également testée en Prep en comprimé mensuel. 

GS-1720 : un nouvel anti-intégrase prometteur pour un usage hebdomadaire

Ce nouvel anti-intégrase de Gilead serait éligible pour un usage d’un comprimé par semaine. Le GS-1720 pourrait être combiné avec le lénacapavir, un nouvel inhibiteur de capside à action prolongée, déjà approuvé sous le nom de Sunlenca. La demi-vie de la molécule GS-1720 est de 9,4 jours. L’étude de phase 1b a testé quatre doses uniques de GS-1720 (30 mg, 150 mg, 450 mg, 900 mg) pour évaluer la sécurité et l’activité antivirale chez les personnes vivant avec le VIH. Chaque dose a été testée chez sept participants. Les personnes étaient éligibles pour participer à l’étude si leur charge virale se situait entre 5 000 et 500 000 copies/ml, si elles n’avaient jamais été traitées auparavant ou si elles n’avaient pas déjà reçu de traitement pendant au moins 12 semaines et si elles n’avaient aucune expérience antérieure d’un traitement par inhibiteur de l’intégrase. Les chercheurs-ses ont évalué la baisse de la charge virale en 11 jours (28 personnes). À onze jours, les baisses sont entre -1,74 à -2, 44 log. Au global, il a été observé plus de 2 log de baisse de la charge virale sur l’ensemble des doses. À noter, un participant a fait une fibrillation auriculaire (liée à la molécule?), sinon rien à signaler de grave. Gilead a plusieurs autres médicaments à action prolongée en développement, dont un deuxième inhibiteur oral de la capside (GS-4182) et un inhibiteur NNRTI oral (GS-5894) adapté à une administration en une fois par semaine.

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Sidaction mars 2024

Source : Sidaction

Sidaction a 30 ans. Trente années de combat aux côtés des chercheurs, des associations et des personnes vivant avec le VIH. Trente années de soutien de la part du monde artistique, des médias et du grand public. Trente années de fidélité, sans faille et sans arrêt. Avec 5 000 nouvelles découvertes de séropositivité recensées en France1 en 2022 et 1,3 million dans le monde2, la lutte contre le sida ne doit pas s’arrêter aujourd’hui.

Depuis trente ans, nous n’avons pas arrêté de nous battre. Plusieurs générations se sont mobilisées pour lutter contre le VIH. Trente ans après le premier Sidaction, nous nous devons d’honorer ces efforts et de poursuivre le combat. Nous ne pouvons pas nous arrêter maintenant. Le combat ne s’arrêtera pas tant que le VIH/sida sera là.

Parce que 630 000 personnes sont mortes de maladies liées au sida dans le monde et qu’1 personne sur 4 n’a pas accès aux traitements3, la recherche doit encore se poursuivre, vers un vaccin et vers un traitement permettant de contrôler définitivement le virus.

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Ligne téléphonique PrEP médecins

Source : VIDAL

PODCAST – Depuis le 1er décembre 2023, les médecins généralistes de la région PACA peuvent contacter par téléphone des spécialistes du VIH et être accompagnés dans la prescription de la prophylaxie préexposition au VIH (PrEP). Le dispositif PrEPline est piloté par l’AP-HM. 

Résumé

– Podcast –  Une ligne d’assistance téléphonique réservée aux médecins généralistes de la région PACA-Corse sur la prophylaxie préexposition (PrEP) au VIH a été créée par l’AP-HM. L’objectif est d’accompagner les médecins et de promouvoir ce dispositif. Cette initiative n’est pas nationale : elle répond à une stagnation, voire une diminution de la prescription des PrEP en PACA.

TRANSCRIPTION

VIDAL News. Parole d’expert. David Paitraud reçoit le docteur Hélène Laroche, médecin spécialisée dans les infections à VIH à l’hôpital Sainte-Marguerite de Marseille.

La PrEPline, c’est quoi ?

David Paitraud. Depuis le 1er juin 2021, les médecins généralistes peuvent prescrire en primo-prescription la prophylaxie préexposition au VIH, plus communément appelée la PrEP. Selon les dernières données du groupement d’intérêt scientifique EPI-PHARE, les généralistes sont de plus en plus nombreux à recourir à cette prescription, mais des freins persistent. Et pour lever ces freins, des médecins hospitaliers proposent des solutions. L’une d’entre elles s’appelle PrEPline. Elle est portée par l’AP-HM à Marseille. 

Hélène Laroche, vous êtes médecin spécialisée dans les infections à VIH à l’hôpital Sainte-Marguerite à Marseille et vous êtes à l’origine – avec d’autres médecins – de cette initiative régionale pour accompagner les généralistes de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) pour prescrire la PrEP. Quel est le principe ?

Hélène Laroche. La PrEPline est une ligne d’assistance téléphonique via un numéro unique à destination des médecins de la région PACA-Corse pour les accompagner dans la prescription de la PrEP en ville. Ce dispositif est disponible depuis le 1er décembre 2023 et permet de mettre en relation des médecins directement avec des médecins spécialisés dans la prévention du VIH, donc dans la PrEP.

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Séropositives hépatite C reinfection

Source : CATIE

Comme le VIH et le virus de l’hépatite C (VHC) ont des voies de transmission communes, de nombreuses personnes séropositives vivent également avec la co-infection par le VHC. Le traitement du VHC repose sur divers comprimés contenant une association de médicaments appelés antiviraux à action directe ou AAD. Le traitement agit très efficacement chez la plupart des personnes atteintes du VHC, de sorte que les taux de guérison s’élèvent à 95 % ou plus. Les AAD sont généralement bien tolérés et sécuritaires.

Il arrive que certaines cliniques hésitent à traiter des personnes atteintes du VHC (qu’elles soient co-infectées par le VIH ou pas) parce qu’elles ont des préoccupations concernant la persistance de facteurs de risque de réinfection.

Pour explorer le problème de la réinfection par le VHC, une équipe de scientifiques de six pays — Australie, Canada, France, Pays-Bas, Espagne et Suisse — ont regroupé les données de cliniques offrant des soins aux personnes atteintes à la fois du VIH et du VHC. L’équipe s’est concentrée sur 6 144 personnes séropositives qui avaient guéri du VHC, soit en suivant un traitement par AAD (69 %), soit à la suite d’une clairance virale spontanée (31 %). L’étude a porté sur la période s’écoulant de janvier 2010 à décembre 2019.

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