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Rémission VIH Allemagne

Source : AIDES Remaides

VIH : nouveau cas de rémission en Allemagne

En amont de la conférence AIDS 2024 qui se tiendra à Munich en Allemagne (voir encart) du 20 au 26 juillet, un nouveau cas de rémission du VIH a été présenté à la presse. Surnommé « le nouveau patient de Berlin », cette personne est en rémission du VIH suite à une greffe de moelle osseuse. Sans traitement antirétroviral depuis plus de cinq ans, on ne trouve plus de trace du VIH dans son organisme. Explications.

Cinq ans sans traitement VIH

Qui est ce nouveau « patient de Berlin » ? Cette personne a choisi, pour le moment, de rester anonyme ; mais nous pouvons dire qu’il s’agit d’un homme de 60 ans vivant avec le VIH depuis 2009 à Berlin. Cette personne a été atteinte d’une leucémie myéloïde aiguë (LMA), une maladie rare qui touche principalement les personnes âgées. Il s’agit d’un cancer du sang et de la moelle osseuse qui évolue rapidement en l’absence de prise en charge thérapeutique. Il a reçu une greffe de cellules souches en octobre 2015. Puis, en septembre 2018, trois ans après sa greffe, il a cessé, en concertation avec l’équipe médicale qui le suit, de prendre son traitement antirétroviral. Environ cinq ans et demi plus tard, le VIH reste indétectable dans le plasma. Cette personne est donc considérée comme étant en rémission du VIH. Pour s’assurer de cet état de rémission, elle a subi des biopsies (examen médical qui consiste à prélever de petits fragments de tissu au niveau d’une anomalie observée lors d’un précédent examen médical). Aucun ADN du VIH n’a été détecté dans ces échantillons et il n’y a eu aucune production virale à partir de cellules T CD4 stimulées. Ce sont des caractéristiques qui ont été observées dans les précédents cas de greffe de cellules souches, en particulier la perte de réponse immunitaire au fil du temps.

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vie et VIH

Source : AIDES Remaides

Générations Positives : Joel et Joao, un dialogue intergénérationnel autour de la vie avec le VIH

Aujourd’hui, 15 avril 2024, j’ai rendez-vous avec deux personnes vivant avec le VIH de deux générations différentes. Joël a 53 ans. Il vit avec le VIH depuis 1994. Joao, de son côté, a 32 ans. Il vit avec le VIH depuis 2015. Ils ne se connaissent pas et, pour Remaides, ils ont accepté de se prêter à l’exercice de l’entretien croisé.

Remaides : Dans quelles circonstances avez-vous découvert votre séropositivité et quelles ont été les répercussions sur votre vie, les premiers temps ?

Joël : J’ai découvert ma séropositivité le 10 octobre 1994, quatre jours avant mon 24è anniversaire. À l’époque, je vivais en Jamaïque et je faisais partie d’une association : Jamaica AIDS Support. Comme il y avait beaucoup de personnes de mon entourage qui étaient séropositives, j’ai décidé de faire un test VIH, qui s’est avéré positif. Un diagnostic VIH en 1994 en Jamaïque ; c’était comme une peine de mort ! On me donnait cinq ans maximum d’espérance de vie. Cette annonce m’a traumatisé. L’idée de mourir jeune m’était insupportable. Il n’y avait pas de traitement en Jamaïque, alors au bout de trois ans et comme ma santé se dégradait j’ai décidé de m’installer au Costa Rica. J’ai quitté mon pays aussi à cause d’un climat très homophobe : une chasse aux homosexuels. En 1995, j’étais dans mon appartement avec mon petit copain en train de regarder la télé et la police a débarqué subitement. Ils ont défoncé la porte et nous ont emmenés et placés en garde à vue. J’ai passé quatre mois en rétention où j’ai été battu et humilié. J’ai encore des traces physiques de ces maltraitances. 

Joao : Tu as vécu deux violences : l’absence de médicaments et l’homophobie policière…

Joël : Oui et beaucoup d’homosexuels se sont fait tuer dans les années 80 et 90 en Jamaïque. Partir au Costa Rica en 1997 m’a doublement sauvé la vie. C’est dans ce pays que j’ai commencé mon premier traitement VIH et c’est là-bas que j’ai pu vivre librement mon homosexualité. Je suis tellement content d’être en vie aujourd’hui.

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Grossesse VIH

Source : AIDES Remaides

Grossesse et VIH : les nouvelles recos françaises

Quand dépister le VIH dans un contexte de grossesse ?

Les experts-es recommandent de faire un test VIH :
– Avant la grossesse (pré-conceptionnel) pour les deux partenaires et en début de grossesse chez toutes les femmes ;
– Chez le futur père (ou partenaire sexuel) pendant la grossesse, si non réalisé en pré-conceptionnel, indépendamment de la sérologie VIH de la femme ;
– Au 3e trimestre chez les femmes séronégatives exposées (partenaire PVVIH dont la charge virale n’est pas indétectable ou est inconnue, multi-partenariat) ;
– À l’arrivée en travail (salle de travail…), en urgence à toute femme dont le statut VIH n’est pas connu,
– D’autre part, chez les femmes séronégatives exposées au VIH, une prophylaxie pré-exposition (Prep) continue est indiquée.

Antirétroviraux à éviter pendant la grossesse

Les experts-es recommandent d’éviter les traitements suivants pendant la grossesse :
– ARV pour lesquels il n’existe pas, à ce jour, de données de sécurité suffisantes pour la grossesse : Biktarvy (bictégravir), Vocabria (cabotégravir), Pifeltro (doravirine), Intelence (étravirine), Rukobia (fostemsavir), Sunlenca (lénacapavir), ainsi que toute molécule en attente d’AMM (Autorisation de mise sur le marché) ;
– ARV pour lesquels il existe des signaux indiquant un risque de toxicité pour l’enfant : Sustiva (éfavirenz,) et AZT (zidovudine) (sauf perfusion à l’accouchement) ;
– ARV exposant à un sous-dosage pendant la grossesse sans possibilité d’adaptation de posologie : Stribild (elvitégravir/cobicistat) ou toute autre utilisation du cobicistat ;
– ARV injectables, faute de données pharmacologiques et en l’absence de données de sécurité concernant le Vocabria (cabotégravir).

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Prévention VIH

Source : harris interactive

Aujourd’hui, 6 Français sur 10 estiment que l’on ne parle pas assez du VIH. Plus globalement, plus de la moitié des Français estiment que l’on ne parle pas assez des différents sujets liés à la sexualité mentionnés, qu’il s’agisse des différentes IST, des troubles sexuels, du consentement ou encore des violences sexuelles. Notons néanmoins que les IST autres que le VIH (chlamydia, gonorrhée, syphilis, papillomavirus, etc.) apparaissent au premier rang des thèmes dont il faudrait parler davantage aux yeux des Français, devant le VIH lui-même. Quant à l’idée que l’on parlerait « trop » de ces différents sujets, elle apparaît aujourd’hui marginale (moins d’1 personne sur 10 pour la plupart des sujets). Les moins de 35 ans, et en particulier les femmes de cette tranche d’âge, ne montrent pas les mêmes préoccupations que leurs aînés, mettant d’abord l’accent sur les troubles sexuels avant les IST et le VIH. Enfin, on remarque que les hommes de moins de 35 sont plutôt en retrait sur l’ensemble de ces questions par rapport au reste de la population.

De prime abord, les Français se sentent bien informés sur le sujet du VIH (82%, dont 22% « très bien informés »). Une opinion relativement stable depuis 3 ans, et particulièrement forte chez les générations plus âgées. Néanmoins, dans le détail, les moyens de transmission du virus ne sont pas toujours bien identifiés. Les relations sexuelles non protégées avec pénétration et le contact du sang sont les situations perçues comme les plus à risque, devant la transmission à l’enfant pendant la gestation. Mais surtout, les Français font peu la différence entre les situations avec et sans traitement, comme si le traitement n’avait pas d’impact sur la transmission à leurs yeux. Et pour cause, ils connaissent encore assez mal la PrEP, puisque seuls 28% indiquent en avoir déjà entendu parler. Quant aux autres moyens de prévention possibles, ils identifient bien le préservatif (perçu comme le moyen de prévention le plus efficace derrière l’abstinence), mais voient peu les autres mesures évoquées (dépistage, traitement d’urgence post-exposition, PrEP) comme des moyens de se protéger. Néanmoins, lorsqu’ils considèrent ces différentes mesures comme des moyens de prévention, les Français se montrent conscients que celles-ci ne peuvent offrir une protection infaillible contre le virus. Même le préservatif est perçu comme un élément qui « protège mais pas à 100% » par une majorité (53%).

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Cas VIH Latinos

Source : Ma Clinique

Quatre mois après avoir demandé l’asile aux États-Unis, Fernando Hermida a commencé à tousser et à se sentir fatigué. Il pensait que c’était un rhume. Puis des plaies apparaissaient à l’aine et il trempait son lit de sueur. Il a passé un test.

Le jour du Nouvel An 2022, à 31 ans, Hermida a appris qu’elle était séropositive.

« Je pensais que j’allais mourir », a-t-il déclaré, se rappelant à quel point un frisson l’avait envahi alors qu’il examinait ses résultats. Il a eu du mal à s’orienter dans un nouveau système de santé alambiqué. Grâce à une organisation de lutte contre le VIH qu’il a trouvée en ligne, il a reçu une liste de prestataires médicaux à appeler à Washington, DC, où il se trouvait à l’époque, mais ils n’ont pas répondu à ses appels pendant des semaines. Hermida, qui ne parle qu’espagnol, ne savait pas vers qui se tourner.

Au moment du diagnostic d’Hermida, le ministère américain de la Santé et des Services sociaux avait lancé depuis environ trois ans une initiative fédérale visant à mettre fin à l’épidémie de VIH dans le pays en injectant des centaines de millions de dollars par an dans certains États, comtés et territoires américains où le taux d’infection était le plus élevé. les taux. L’objectif était d’atteindre les 1,2 millions de personnes vivant avec le VIH, dont certaines ne savent pas qu’elles sont atteintes de la maladie.

Dans l’ensemble, les taux estimés de nouvelles infections au VIH ont diminué de 23 %de 2012 à 2022. Mais une analyse de KFF Health News-Associated Press a révélé que le taux n’a pas baissé pour les Latinos autant que pour d’autres groupes raciaux et ethniques.

Alors que les Afro-Américains continuent d’avoir les taux de VIH les plus élevés aux États-Unis, les Latinos représentaient la plus grande part des nouveaux diagnostics et infections au VIH parmi les hommes gays et bisexuels en 2022, selon les données disponibles les plus récentes, par rapport à d’autres groupes raciaux et ethniques. Les Latinos, qui représentent environ 19 % de la population américaine, représentaient environ 33 % des nouvelles infections au VIH, selon les Centers for Disease Control and Prevention.

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Semaine Santé Sexuelle

Source : Sidaction

La troisième édition de la Semaine de la santé sexuelle, qui a eu lieu en juin, a été l’occasion de délivrer des messages sur le VIH. C’est en 2017 qu’a été décidé ce tournant majeur : inscrire la prévention du VIH dans une approche plus globale de la santé sexuelle. Une évolution à laquelle adhère le monde de la lutte contre le sida, même si certains soulignent la nécessité de rester vigilants pour que ce sujet ne passe pas au second plan.

Cela fait plus de trente ans que Bastien Vibert fait de la prévention du VIH en milieu scolaire. « Au fil du temps, les questions des élèves ont largement évolué. Aujourd’hui, par exemple, les thèmes qui les préoccupent le plus sont les violences sexuelles et la question du consentement. Et, dans un cas comme dans l’autre, ce sont de bonnes portes d’entrée pour parler du sida », constate le responsable des programmes VIH au Crips Île-de-France. « C’est là qu’on se rend compte de la pertinence de cette stratégie de la santé sexuelle, qui permet aujourd’hui de parler du sida à des jeunes qui ont des interrogations plus larges sur la sexualité », ajoute-t-il.

Pour cette dernière édition de la Semaine de la santé sexuelle, la priorité a été donnée à quatre thèmes : la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST), la contraception, le consentement et les dysfonctions sexuelles (troubles de la libido, douleurs, problèmes d’érection, etc.). « Les préservatifs sont désormais disponibles sans ordonnance en pharmacie et pris en charge à 100 % par l’Assurance maladie pour les moins de 26 ans : plus de 19 millions de préservatifs ont été remboursés pour cette classe d’âge depuis la mise en place du dispositif, au 1er janvier 2023 », a précisé le ministère de la Santé, tout en rappelant que le dépistage du VIH est accessible sans ordonnance, directement en laboratoire de biologie médicale et pris en charge à 100 %.

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VIH vaccins

Source : Focus-IST

L’un des principaux défis du développement d’un vaccin contre le VIH est que le virus mute rapidement, très rapidement. Bien qu’une personne soit initialement infectée par une ou plusieurs souches du VIH, le virus se réplique et mute rapidement, ce qui donne naissance à un « essaim » de souches virales existant dans un seul organisme. Mais les scientifiques de Scripps Research, de l’IAVI, du Ragon Institute of Mass General, du MIT et de Harvard, du La Jolla Institute for Immunology et d’autres institutions ont mené une série d’essais précliniques indiquant qu’ils sont potentiellement plus proches que jamais d’un régime d’immunisation qui pourrait produire des anticorps rares qui seraient efficaces contre une large gamme de souches du VIH.

Publié dans ScienceSciences Immunologieet Traduction scientifique Médecine Le 16 mai 2024, les résultats sont présentés dans quatre articles distincts et s’appuient sur un essai clinique de phase I mené en 2022 par l’organisation de recherche scientifique à but non lucratif IAVI. Les résultats représentent une étape clé dans une stratégie de vaccination qui pourrait protéger contre le virus.

« Dans l’ensemble, ces études montrent que nous avons de bonnes chances de créer un vaccin efficace contre le VIH. Nous devons simplement continuer à itérer et à nous appuyer sur ces résultats dans les futurs essais cliniques », déclare le co-auteur principal des quatre études, William Schief, PhD, qui est également professeur de recherche Scripps, vice-président de la conception et de la sélection des antigènes, recherche sur les maladies infectieuses, chez Moderna, Inc., et directeur exécutif de la conception des vaccins au Neutralizing Antibody Center de l’IAVI.

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tabac et VIH

POURQUOI CETTE ENQUÊTE ? 

Ipsos, un institut d’études indépendant, a été mandaté par Actions Traitements pour réaliser une enquête « en miroir » auprès :

  • des personnes vivant avec le VIH fumeuses ou ex-fumeuses (cigarettes, chicha, cannabis, etc.),
  • des professionnel·le·s de santé accompagnant les personnes séropositives fumeuses ou ex-fumeuses.

Cette étude vise à trouver les bons leviers, les bons messages pour accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans une démarche d’arrêt du tabac.

L’objectif est de dresser un panorama complet des situations vécues et des expériences rencontrées par les personnes concernées. Cela doit nous permettre d’identifier les mesures considérées comme les plus efficaces, mais aussi les besoins et attentes exprimées par les fumeurs·euses vivant avec le VIH et les professionnel·le·s de santé qui les accompagnent.

POURQUOI VOTRE PARTICIPATION EST ESSENTIELLE ? 

Plus il y aura de participant·e·s, plus l’enquête sera crédible et rendra compte de toutes les situations vécues. Plus l’enquête sera crédible, plus les résultats rencontreront un écho auprès de celles et ceux qui sont engagé·e·s auprès des personnes vivant avec le VIH.

Que vous soyez personnes vivant avec le VIH ou professionnel·le·s de santé, votre témoignage est essentiel pour obtenir la vision la plus juste possible de l’ensemble des situations vécues par les personnes vivant avec le VIH, qu’elles soient fumeuses ou ex-fumeuses.

Soyez nombreuses et nombreux à faire entendre votre vécu et témoignage en répondant dès aujourd’hui ! Vos réponses seront anonymes et utilisées uniquement dans le cadre de cette enquête.

Merci d’avance pour votre implication. 

COMMENT RÉPONDRE À CETTE ENQUÊTE

Si vous êtes une personne vivant avec le VIH, qui fument actuellement ou qui a déjà fumé par le passé, cliquez sur le lien ci-dessous : 

Cliquez ici pour participer à l’enquête

Si vous êtes un professionnel·le de santé, (infectiologue, généraliste, autre spécialiste, pharmacien·ne, infirmier·ère, etc.) qui accompagne les personnes vivant avec le VIH, cliquez sur le lien ci-dessous :

Cliquez ici pour participer à l’enquête

Cette enquête est réalisée :

  • avec le soutien financier de Santé Publique France
  • en partenariat avec IPSOS
  • en collaboration avec : AIDES, la SFLS, le CoreVIH Île-de-France centre et nord, Les Petits Bonheurs et le Réseau Santé Marseille Sud
Vieillir VIH

Source : AIDES REMAIDES

Viellir avec le VIH : le point de vue des professionnels-les de santé

Ces dernières années, les initiatives sur le vieillissement avec le VIH se sont multipliées. Le sujet intéresse les personnes vivant avec le VIH, les associations et les soignants-es qui les accompagnent, peu les décideurs-ses politiques. Un projet d’étude, « Vieillir avec le VIH », lancé par MoiPatient et ses partenaires, entend changer la donne. Le 9 avril dernier, un séminaire, organisé à Paris, était consacré à la restitution des résultats de cette étude inédite. La rédaction de Remaides y était et propose un décryptage de ces résultats en quatre articles. Deuxième épisode sur le point de vue des professionnels-es de santé.

Une bonne connaissance des PVVIH de plus de 50 ans

La dernière présentation de la journée s’est donc concentrée sur le point de vue des professionnels-es de santé qui accompagnent les personnes qui vieillissent avec le VIH. La Dre Clotilde Allavena (infectiologue au CHU de Nantes) a précisé que par professionnels-les de santé, il fallait entendre toutes les personnes qui sont en contact professionnellement en milieu médical ou au sein d’associations avec les personnes qui vivent avec le VIH. Au total, 89 personnes ont répondu au volet « professionnels-les de santé » de l’enquête, dont 34 médecins, mais aussi des pharmaciens-nes, des psychologues, des travailleurs-ses sociaux-les, des infirmiers-ères et des salariés-es ou bénévoles d’associations (20 % des répondants-es). L’âge moyen des répondants-es était de 45 ans et 20 % avaient plus de 60 ans. Des professionnels-es de santé qui, en très large majorité (91 %), travaillent en milieu urbain (surtout en région parisienne), essentiellement en milieu hospitalier. Seuls, 8 % exercent en milieu semi-urbain et très peu en milieu rural.
D’après cette enquête, les répondants-es ont une bonne connaissance des personnes qui vivent avec le VIH suivies, y compris celles de plus de 50 ans : 37 % des professionnels-les en ont accompagné plus de 50 en 2022 ; 21 % voient au moins une PVVIH de plus de 50 ans chaque semaine et 30 %, tous les mois. Par ailleurs, 39 % se renseignent très souvent sur la thématique du vieillissement avec le VIH (taux de 50 % chez les médecins). Il faut noter l’importance des Corevih qui constituent la principale source d’information des répondants-es (72 %).

Un manque de coordination des soins entre professionnels-les

Des professionnels-les de santé qui rencontrent des difficultés principalement liées à la coordination des soins entre professionnels-les. Ainsi, 77,5 % des répondants-es estiment que ce sont les infectiologues qui coordonnent les soins (taux de 88,2 % pour les médecins). En outre, seuls-les 64,7 % des médecins disent disposer d’un carnet d’adresses d’autres professionnels-les de santé (quid des orientations médicales pour les 35 % restants ?). Les répondants-es orientent les PVVIH majoritairement vers un-e spécialiste en milieu hospitalier (78,4 %). Seuls, 23,6 % disent échanger très souvent avec d’autres professionnels-les sur la thématique des PVVIH de plus de 50 ans. « Les ponts entre la ville et l’hôpital sont largement insuffisants », commente la Dre Clotilde Allavena.

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Séniors VIH

Source : Science&vie

Une équipe internationale a analysé l’évolution du VIH chez les 60-89 ans dans 204 pays, entre 1990 et 2019. Résultat : si le taux d’incidence (le nombre de nouveaux cas rapporté à la taille de la population) a peu évolué à l’échelle du globe dans cette tranche d’âge, il a toutefois fortement augmenté dans certaines régions.

Au point de lancer un défi de santé publique, alertent les chercheurs.

France

Celle dont les seniors sont dépistés tardivement

Dans l’Hexagone, le taux d’incidence du VIH chez les seniors a peu évolué depuis 1990 (+0,41 % par an). Mais il accélère depuis 2008 : aujourd’hui, les plus de 60 ans représentent 22 % des nouvelles contaminations annuelles (les moins de 25 ans, 14 %). Parmi les dépistages chez les seniors, 38,3 % se font à un stade avancé de la maladie, preuve que les risques d’infection sont moins pris au sérieux chez les personnes âgées.

États-Unis

Ceux dont l’incidence de toutes les IST augmente

Le taux d’incidence du VIH chez les seniors américains a fortement augmenté depuis 1990 (+2,4 % par an en moyenne). De plus, les États-Unis sont un des rares pays où les autres infections sexuellement transmissibles (syphilis, herpès génital, chlamydiose, etc. ) ont progressé chez les seniors (+0,2 % par an). Un constat que les chercheurs peinent à expliquer.

Afrique du Sud

Celle où le VIH tue le plus parmi les seniors

L’Afrique du Sud est le pays comptant le plus de personnes séropositives (14 % de la population). Le taux d’incidence chez les plus de 60 ans est le plus élevé au monde : sur 100 000 seniors, 300 contractent le VIH chaque année. Et sur 100 000 seniors, 235 sont décédés des suites du sida en 2019. Cette année-là, 1 personne âgée décédée du VIH sur 5 était sud-africaine.

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