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Soins funéraires pour les PVVIH : vers une levée de l'interdiction en mars 2017
NOUVELLE TENTATIVE - Initialement prévue pour début 2016 par Marisol Touraine, la levée de l'interdiction des soins funéraires pour les défunts porteurs du VIH devrait finalement être mise en place en mars 2017. Une réunion est prévue ce mercredi après-midi au Haut conseil de la santé publique avec les professionnels de la thanatopraxie.Discriminé jusque dans la mort. Depuis 1998, les personnes séropositives au VIH et aux hépatites ne peuvent bénéficier de certains soins funéraires visant à retarder le processus de décomposition. Une discrimination longtemps pointée du doigt, mais jamais abolie. Recommandée entre autres par le Haut conseil à la santé publique, la levée de cette interdiction était prévue pour début 2016 par la ministre de la santé, Marisol Touraine, dans le ca
VHC : L’ACCÈS UNIVERSEL AUX AAD, C’EST POUR BIENTÔT
Il ne reste plus que la publication des décrets ministériels et l’accès universel aux nouveaux traitements (AAD) anti-VHC entrera en vigueur. Désormais, chaque personne vivant avec le VHC, quel que soit son stade de fibrose, pourra être traitée par les antiviraux à action directe. Toutes les instances consultées par la ministre de la Santé ont donné leur feu vert. Dernière en date : la Haute autorité de santé (HAS), le 12 décembre. Explications.Réalisé sous l’égide de l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales et du Conseil national du sida et des hépatites virales, avec le concours de l’Afef, la société française d’hépatologie, le rapport Dhumeaux 2016 (1), sorti le 17 octobre 2016, recommande de traiter toutes les personnes vivant avec le VHC avec les nouveaux médicaments : les antiviraux à action directe (AAD ou AVD), soit l’accès universel. Une stratégie dont la ministre de la Santé Marisol défend le principe depuis 2015 et
De plus en plus difficile de travailler avec le VIH
Les personnes infectées par le VIH ont de plus en plus de mal à s’insérer sur le marché du travail, malgré l’amélioration des traitements et de leur prise en charge. C’est ce que montre une étude française, interpellant sur la pertinence du dispositif de maintien dans l’emploi pour ces personnes.
Les personnes infectées par le VIH ont plus de mal à trouver un emploi que les autres. Et ce phénomène tend à s’amplifier depuis plusieurs années, malgré l’amélioration des traitements. C’est ce que montre une étude financée par l’ANRS, dans le cadre de laquelle les auteurs ont comparé le taux de chômage de ces personnes à celui de la population générale entre 2003 et 2011.
Au cours de précédents travaux, les chercheurs avaient constaté que le taux de chômage des personnes infectées par le VIH avait augmenté sur cette période, passant de 12,6% en 2003 à 15,8% en 2011. C’es
NORVIR : une nouvelle présentation galénique pour 2017
L'antirétroviral NORVIR est désormais disponible sous forme de poudre pour suspension buvable à 100 mg de ritonavir en sachet. Cette nouvelle présentation est destinée à remplacer NORVIR 80 mg/mL solution buvable en flacon. A ce jour, ces 2 présentations coexistent sur le marché. Cette situation devrait perdurer jusqu'en avril 2017, date estimée de l'écoulement des stocks de NORVIR 80 mg/mL solution buvable. La présentation galénique en poudre pour suspension buvable de NORVIR 100 mg se distinguenotamment de NORVIR 80 mg/mL solution buvable par : -la nécessité d'une étape de reconstitution, alors que la solution buvable était prête à l'emploi, -sa composition : il ne comporte plus de solvants (alcool et propylène glycol), -sa durée de conservation plus longue : 30 mois au lieu de 6 mois. De prescription initiale hospitalière annuelle, NORVIR 100 mg poudre pour suspension buvable est remboursable à 100 % par l'Assurance maladie et agréé aux collectivités. Son prix de vente (hors hono
Comorbidités : Réorganisation de la prise en charge
Le diagnostic du VIH suivi de l’amorce du traitement le même jour
Les essais cliniques ont révélé que le fait de commencer le traitement du VIH (TAR) très tôt dans le cours de l’infection peut améliorer considérablement la santé de la personne touchée et réduire énormément son risque de développer des infections graves. L’amorce précoce du TAR aide à réduire la quantité de VIH dans le sang, et l’utilisation continue du traitement fait diminuer celle-ci jusqu’à un niveau indétectable.Une fois que la quantité de VIH dans le sang d’une personne chute jusqu’à un niveau indétectable et qu’elle s’y maintient grâce à l’usage continu du TAR, le risque que court cette personne de transmettre le VIH à d’autres personnes devient négligeable. Ainsi, il est crucial d’accroître le nombre de personnes qui apprennent leur statut VIH en passant un test de dépistage confidentiel. Il est important que le dépistage soit suivi d’un counseling et d’une orientation rapide vers des soins (lorsque le test est positif) afin que l’amorce d’un T
Jean-Marc Bithoun, président honoraire d’Actions Traitements, reçoit la médaille de l’ordre national du Mérite
Hier, lors d’une cérémonie spéciale célébrant les 25 ans d’Actions Traitements, Jean-Marc Bithoun, président honoraire de l’association, s’est vu remettre la médaille de l’ordre national du Mérite des mains de Jean-Luc Roméro, Conseiller régional d’Île-de-France et ambassadeur d’ « Une région Île-de-France sans Sida ».
Nommé Chevalier de l’ordre par la ministre de la Santé Marisol Touraine (JO-20/11/2015), cette distinction vient saluer son action militante et son engagement associatif envers les personnes vivant avec le VIH depuis 1991. Un engagement qui s’exprime non seulement au sein d’Actions Traitements, dont il fut parmi les premiers membres, mais également dans de nombreuses autres associations (Ikambere, Marie Madeleine, le SAMSAH de la Croix Saint Simon, Alternat’HIV, le CHV…).
Cette cérémonie émouvante aura été l’occasion pour Jean-Marc Bithoun d’évoquer son action en faveur de tou
Les porteurs du VIH et d'hépatites toujours victimes de discriminations
Refus de soins directs ou déguisés, différences dans les traitements, non-respect du secret médical, attitudes humiliantes... Un rapport dévoilé ce mercredi par l'association Aides révèle de nouveau des discriminations, notamment de la part des soignants,envers les porteurs du VIH et d'hépatites virales, dans un rapport dévoilé mercredi. Quelque 30 % des personnes séropositives au VIH ou aux hépatites disent avoir subi des discriminations au cours de l'année écoulée dans leur vie affective, familiale, sexuelle et dans le milieu médical, selon cette enquête publiée à la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida. Près de la moitié d'entre elles ont fait l'objet de rejets dans leur vie affective, familiale et sexuelle, et près d'un quart ont été discriminées dans le milieu médical, d'après l
VIH : toujours aussi difficile d'évoluer professionnellement
Si du côté des avancées médicales, l'amélioration des traitements permet à la grande majorité des personnes infectées par le VIH d'exercer une vie professionnelle sans grandes difficultés, les idées reçues constituent encore un obstacle de taille.Ce phénomène tend à s’amplifier depuis plusieurs années, selon l'Inserm* qui reprend les données d'une étude financée par l’ANRS**, dans le cadre de laquelle les auteurs ont comparé le taux de chômage de ces personnes à celui de la population générale entre 2003 et 2011. Sur cette période, celui-ci est passé de 12,6% en 2003 à 15,8% en 2011. Mais cette étude ayant été menée au moment de l'importante crise de 2008, "une bonne partie de la population française a souffert de ses conséquences, il n’était pas illogique d’assister à une hausse du chômage chez les personnes séropositives"
VIH : la moitié des personnes infectées sous traitement
Le nombre de personnes atteintes par le VIH/sida et qui sont sous traitement antirétroviral a doublé en cinq ans pour atteindre 18,2 millions, montre le rapport annuel de l'ONUSIDA. Cela représente la moitié des personnes qui vivent aujourd'hui avec le virus dans le monde.
Le document montre que 1,2 million de personnes de plus qu'au début de l'année 2016 ont accès au traitement. Il indique aussi que le nombre de décès liés au syndrome a baissé de 45 %, à 1,1 million, en 2015 par rapport au pic de 2 millions atteint en 2005.
Pour le directeur d’ONUSIDA, Michel Sidibé, ces données représentent un progrès remarquable, mais qui reste fragile. L’organisation espère atteindre l'objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici 2020.