Notre actualité
Brèves
Le diagnostic du VIH suivi de l’amorce du traitement le même jour
Les essais cliniques ont révélé que le fait de commencer le traitement du VIH (TAR) très tôt dans le cours de l’infection peut améliorer considérablement la santé de la personne touchée et réduire énormément son risque de développer des infections graves. L’amorce précoce du TAR aide à réduire la quantité de VIH dans le sang, et l’utilisation continue du traitement fait diminuer celle-ci jusqu’à un niveau indétectable.Une fois que la quantité de VIH dans le sang d’une personne chute jusqu’à un niveau indétectable et qu’elle s’y maintient grâce à l’usage continu du TAR, le risque que court cette personne de transmettre le VIH à d’autres personnes devient négligeable. Ainsi, il est crucial d’accroître le nombre de personnes qui apprennent leur statut VIH en passant un test de dépistage confidentiel. Il est important que le dépistage soit suivi d’un counseling et d’une orientation rapide vers des soins (lorsque le test est positif) afin que l’amorce d’un T
Jean-Marc Bithoun, président honoraire d’Actions Traitements, reçoit la médaille de l’ordre national du Mérite
Hier, lors d’une cérémonie spéciale célébrant les 25 ans d’Actions Traitements, Jean-Marc Bithoun, président honoraire de l’association, s’est vu remettre la médaille de l’ordre national du Mérite des mains de Jean-Luc Roméro, Conseiller régional d’Île-de-France et ambassadeur d’ « Une région Île-de-France sans Sida ».
Nommé Chevalier de l’ordre par la ministre de la Santé Marisol Touraine (JO-20/11/2015), cette distinction vient saluer son action militante et son engagement associatif envers les personnes vivant avec le VIH depuis 1991. Un engagement qui s’exprime non seulement au sein d’Actions Traitements, dont il fut parmi les premiers membres, mais également dans de nombreuses autres associations (Ikambere, Marie Madeleine, le SAMSAH de la Croix Saint Simon, Alternat’HIV, le CHV…).
Cette cérémonie émouvante aura été l’occasion pour Jean-Marc Bithoun d’évoquer son action en faveur de tou
Les porteurs du VIH et d'hépatites toujours victimes de discriminations
Refus de soins directs ou déguisés, différences dans les traitements, non-respect du secret médical, attitudes humiliantes... Un rapport dévoilé ce mercredi par l'association Aides révèle de nouveau des discriminations, notamment de la part des soignants,envers les porteurs du VIH et d'hépatites virales, dans un rapport dévoilé mercredi. Quelque 30 % des personnes séropositives au VIH ou aux hépatites disent avoir subi des discriminations au cours de l'année écoulée dans leur vie affective, familiale, sexuelle et dans le milieu médical, selon cette enquête publiée à la veille de la journée mondiale de lutte contre le sida. Près de la moitié d'entre elles ont fait l'objet de rejets dans leur vie affective, familiale et sexuelle, et près d'un quart ont été discriminées dans le milieu médical, d'après l
VIH : toujours aussi difficile d'évoluer professionnellement
Si du côté des avancées médicales, l'amélioration des traitements permet à la grande majorité des personnes infectées par le VIH d'exercer une vie professionnelle sans grandes difficultés, les idées reçues constituent encore un obstacle de taille.Ce phénomène tend à s’amplifier depuis plusieurs années, selon l'Inserm* qui reprend les données d'une étude financée par l’ANRS**, dans le cadre de laquelle les auteurs ont comparé le taux de chômage de ces personnes à celui de la population générale entre 2003 et 2011. Sur cette période, celui-ci est passé de 12,6% en 2003 à 15,8% en 2011. Mais cette étude ayant été menée au moment de l'importante crise de 2008, "une bonne partie de la population française a souffert de ses conséquences, il n’était pas illogique d’assister à une hausse du chômage chez les personnes séropositives"
VIH : la moitié des personnes infectées sous traitement
Le nombre de personnes atteintes par le VIH/sida et qui sont sous traitement antirétroviral a doublé en cinq ans pour atteindre 18,2 millions, montre le rapport annuel de l'ONUSIDA. Cela représente la moitié des personnes qui vivent aujourd'hui avec le virus dans le monde.
Le document montre que 1,2 million de personnes de plus qu'au début de l'année 2016 ont accès au traitement. Il indique aussi que le nombre de décès liés au syndrome a baissé de 45 %, à 1,1 million, en 2015 par rapport au pic de 2 millions atteint en 2005.
Pour le directeur d’ONUSIDA, Michel Sidibé, ces données représentent un progrès remarquable, mais qui reste fragile. L’organisation espère atteindre l'objectif de 30 millions de personnes sous traitement d'ici 2020.
L’immunothérapie, peut-être une autre arme contre le VIH ?
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Les anticorps monoclonaux sont désormais des thérapies à part entière dans de nombreuses maladies, en oncologie et dans le traitement de maladies auto-immunes en rhumatologie, gastro-entérologie, neurologie…Et pourquoi pas contre le virus du sida ? La découverte d’anticorps neutralisants dans le sang des malades, il y a déjà quelques temps, laisse penser que l’immunothérapie pourrait être un traitement préventif ou curatif de l’infection par le VIH. Dans cette optique, les chercheurs ont lancé deux essais thérapeutiques pour savoir si l’administration d’anticorps neutralisants dits VRC01 ciblant le récepteur du VIH au CD4 pouvait empêcher ou retarder le rebond de la charge virale dans le sang après une interruption des traitements antirétroviraux.
Au total, 24 volontaires ayant arrêté provisoirement leurs médicaments ont reçu trois doses, à trois sem
Le dolutégravir : des effets secondaires sur le système nerveux central
Le dolutégravir (Tivicay, que l’on trouve également combiné avec l’abacavir/lamivudine dans le Triumeq) est un inhibiteur de l’intégrase de deuxième génération, recommandé pour le traitement de première ligne. Le médicament a un bon profil en ce qui concerne les effets secondaires. Un taux très faible d’évènements indésirables sur le système nerveux central (insomnie, sommeil perturbé, dépression et autres troubles de l’humeur) a été observé au cours des essais cliniques qui ont conduit à l’homologation du médicament. Cependant, les médecins en Allemagne ont constaté que 5,6% de leurs patients avaient arrêté le médicament dans l’année en raison des effets secondaires sur le système nerveux central, un taux beaucoup plus élevé que celui observé pour d’autres inhibiteurs de l’intégrase. Les problèmes les plus fréquemment rapportés étaient l’insomnie et des troubles du sommeil. Des vertiges, des maux de tête, des sensations de fourmillement, des dépressions et des troubles de la c
Allègement de traitement : une bithérapie très efficace
Des études menées à la fois dans les pays riches et dans les pays aux ressources limitées ont montré les avantages potentiels de la bithérapie. Des patients italiens qui avaient obtenu une suppression virale durable avec une association traditionnelle de trois médicaments ont été randomisés pour prendre soit un traitement simplifié d’atazanavir/ritonavir avec de la lamivudine, soit un traitement d’atazanavir/ritonavir avec deux inhibiteurs nucléosidiques de transcriptase inverse (INTIs). Après deux ans, les individus qui prenaient la bithérapie avaient un taux significativement plus faible d’échec de traitement par rapport aux personnes qui étaient traitées avec une association de trois médicaments ; les personnes qui suivaient une bithérapie étaient moins susceptibles de voir leur charge virale rebondir de façon durable (1 vs 7%). La fonction virale était légèrement meilleure chez les personnes qui prenaient un traitement simplifié. Une autre étude similaire a démontré l’eff
Senior avec le VIH : des besoins médicaux complexes
Grace à l’amélioration des traitements et de la prise en charge, la plupart des personnes séropositives vivant dans les pays riches ont une espérance de vie normale ou quasi-normale. Mais beaucoup vivent avec des problèmes de santé chronique. Deux études ont montré la complexité des besoins médicaux Des chercheurs en Suisse ont constaté que les morbidités chez les personnes séropositives ont tendance à se regrouper. Par exemple, il existe un chevauchement entre le VIH, la dépression et l’absence d’adhésion au traitement ; le VIH, l’hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires. Une recherche française a également révélé le fardeau considérable de la maladie auquel sont confrontés de nombreuses personnes séropositives d’âges moyens ou plus âgés. Les médecins ont analysé le profil médical de plus de 2000 personnes en 2004, et de nouveau en 2014. Les marqueurs associés au VIH, tels que la charge virale et le taux de cellules CD4 se sont améliorés au fil de ces 10 ans. Un i
Le tabac, mauvais pour l'espérance de vie des PVVIH
L‘étude publiée sur le site du Journal of Infectious Diseases vient confirmer une nouvelle fois les dangers de la tabagie chez les PVVIH. Le tabagisme est particulièrement dangereux pour les personnes atteintes du VIH puisque cela augmente les risques de maladies cardiaques, de cancer et de plusieurs maladies de poumon. Avec des taux de tabagisme qui sont le double parmi les personnes atteintes du VIH chez la population adulte aux États-Unis, l’étude suggère que le sevrage du tabagisme est une priorité afin de rallonger leur espérance de vie qui est déjà menacée par le VIH. Selon Krishna P. Reddy du Massachusetts General Hospital et principal auteur de l’étude, maintenant que les traitements contre le VIH sont de plus en plus efficaces, on doit se concentrer sur les autres priorités pour rallonger la vie des patients. Dans leur étude, les chercheurs ont utilisé une simulation informatique de la maladie du VIH et du traitement pour prédire l’espérance de vie des personnes selon leu