Notre actualité
Brèves
VIH et Cocaïne : attention aux reins !
Une étude canadienne associe la cocaïne à la dysfonction et aux lésions rénales chez certains utilisateurs. Les personnes vivant avec l’infection au VIH sont plus à risque de subir des lésions rénales. Ce problème des dommages aux reins se produit pour une raison particulière : le VIH infecte des cellules essentielles des reins et y cause de l’inflammation. Les reins enflammés accomplissent moins efficacement leur tâche principale qui consiste à filtrer les produits de déchets présents dans le sang. La prise d’un traitement antirétroviral (TAR), et l’obtention et le maintien d’une charge virale indétectable dans le sang qui en résultent, réduisent considérablement cette inflammation mais ne peuvent l’éliminer, car les cellules infectées continuent de produire du VIH en faible quantité.Il existe d’autres facteurs qui jouent un rôle dans la dysfonction rénale, dont les suivants :
À mesure que les personnes séropositives vie
VIH : il est encore trop tôt pour parler d'une guérison définitive
La semaine dernière, la nouvelle d'une potentielle guérison du VIH faisait les gros titres des médias du monde entier, bien que des analyses plus précises de la situation aient été rapidement publiés par NAM aidsmap, la BBC et les chercheurs eux-mêmes.
Les médias ont suggéré que les scientifiques britanniques avaient peut être trouver un remède pour le VIH. Selon eux, un homme qui participait à une étude de guérison ne présentait plus aucune traces de VIH.
Il est vrai que l'homme a suivi une forme expérimentale et intensive du traitement dont le but est d'expulser le VIH des «réservoirs» -ce que les traitements conventionnels contre
Lancement de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière
Chaque hiver, la grippe saisonnière touche des millions de personnes en France et provoque des milliers de décès notamment chez les personnes de plus de 65 ans. Souvent considérée à tort comme bénigne, la grippe est une infection respiratoire qui peut entraîner des complications graves, principalement parmi les groupes à risque.
L’efficacité de la stratégie vaccinale dépend à la fois de l’efficacité du vaccin mais aussi du taux de la couverture vaccinale. Les épidémies de grippe saisonnière surviennent chaque année en France au cours de l’automne et de l’hiver. La campagne de vaccination antigrippale a pour vocation de protéger des populations pour lesquelles la grippe représente un risque en termes de santé.
La vaccination contre la grippe saisonnière est ainsi recommandée, par le Haut conseil de la santé publique, pour tous les seniors (65 ans et plus) et pour certaines catégories de pers
Les petits blips de la charge virale ne sont pas un problème
Le but du traitement du VIH est de maintenir la charge virale à un niveau très bas -dit «indétectable». C’est à dire à un un niveau inférieur à 20 copies / ml ou au-dessous de 50 copies / ml. Le niveau de copies (20 ou 50) dépendra du test clinique utilisé. Lorsqu’elles prennent un traitement ARV, certaines personnes font l’expérience d’augmentations temporaires de leur charge virale. Ces montées sont appelées «blips». Habituellement, la charge virale remonte puis redescend ensuite. Par exemple, quelqu'un qui a déjà eu une charge virale inférieure à 20 copies / ml (en d'autres termes, «indétectable») peut remonter à une charge virale de 45. À peine le temps de refaire des tests que la charge virale de temps est redevenue indétectable. Ces blips de la charge virale sont-ils importants? Est-ce qu'un blip signifie que votre traitement contre le VIH sera moins efficace à l'avenir? Des chercheurs espagnols ont mené une étude sur plus de 4000 personnes qui avaient déjà une charge virale
Allègements, essai 4D : le point sur les avancés Actions Traitements
Des traitements plus légers, moins contraignants ? Une attente forte chez beaucoup de personnes vivant avec le VIH. De retour du Congrès de Durban, nous avons interrogé le Dr de Truchis sur les stratégies d'allègement et, plus particulièrement, sur l'essai 4D. Un constat : si les résultats sont encourageants, il faudra s'armer - encore - d'un peu de patience... Ou participer au nouvel essai "Quatuor". Le point en vidéo. https://www.youtube.com/watch?v=7SMiF9bIN7A Retrouvez plus de vidéos sur notre site dans la rubrique vidéos
VIH : des supers lymphocytes qui contrôlent le virus
Des chercheurs français ont découvert que certains patients infectés par le VIH possèdent un certain type de cellules immunitaires particulièrement efficaces pour éliminer les cellules hébergeant le virus. Cette capacité pourrait faire office de piste thérapeutique. Les personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) voient leurs défenses immunitaires détruites car le virus colonise les cellules immunitaires de son hôte pour se répliquer et se diffuser dans l’organisme. Il s'accumule dans ces cellules et forme des réservoirs de virus dormants qui persistent à vie. Il en résulte une sensibilité accrue aux infections et à certains cancers.Mais ce que peu de personnes savent, c'est qu'il existe une infection au VIH-1 (environ 99% des infections par le VIH) et une infection au VIH-2, qui présen
Nouvel avis de la HAS concernant la prise en charge de malades atteints du VHC
AVIS N° 2016.0058/AC/SA3P du 07 septembre 2016 du collège de la HAS relatif au protocole de coopération «Prise en charge des malades atteints d'hépatite chronique virale C sous traitement anti-viral dans le cadre d'une consultation infirmière permettant l'adaptation et la reconduction de ce traitement en lieu et place de l'hépatologue.» En application de l’article L. 4011-2 du code de la santé publique, le Directeur général de l'ARS Île de France, a sollicité l'avis de la Haute Autorité de Santé sur le protocole de coopération entre professionnels de santé « Prise en charge des malades atteints d'hépatite chronique virale C sous traitement anti-viral dans le cadre d'une consultation infirmière permettant l'adaptation et la reconduction de ce traitement en lieu et place de l'hépatologue. »
Professionnels concernés : • Médecin • InfirmierDate de validation : 07 septembre 2016 Documents • Avis n° 2016.0058/AC/SA3P du 0
Rapports drogues 2016 : Les produits ont la santé !
Fin juin 2016, L'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (Onudc) a présenté son rapport annuel mondial sur les drogues. Il livre des informations intéressantes permettant d’avoir un aperçu global de l’offre et de la demande en matière de drogues. L’édition 2016 donne aussi des informations sur les données scientifiques les plus récentes concernant ce que les experts appellent la "polytoxicomanie". Vaste et ambitieux, ce rapport apporte aussi de nombreuses informations sur les "mécanismes d’interaction entre le problème mondial de la drogue" et les différents aspects du développement durable.Les données du rapport de l’Onudc indiquent une estimation de la consommation mondiale : un adulte sur vingt a consommé au moins une drogue en 2014, so
Cervarix ® : indication étendue aux lésions anales et au cancer de l’anus
L’indication du vaccin Cervarix ® a été étendue à la prévention des lésions anales et du cancer de l’anus. Ainsi, Cervarix® est désormais indiqué, à partir de l’âge de 9 ans, dans la prévention des lésions ano-génitales précancéreuses (du col de l’utérus, de la vulve, du vagin et de l’anus) et des cancers du col de l’utérus et de l’anus dus à certains types oncogènes de Papillomavirus Humains (HPV).
Le terme « lésions ano-génitales précancéreuses » correspond aux néoplasies intraépithéliales cervicales de haut grade (CIN2/3), aux néoplasies intraépithéliales vulvaires de haut grade (VIN2/3), aux néoplasies intraépithéliales vaginales de haut grade (VaIN2/3) et aux néoplasies intraépithéliales anales de haut grade (AIN 2/3).
Cervarix® est un vaccin recombinant non infectieux avec adjuvant, préparé à partir de pseudo particules virales (VLP pour Virus Like Particles) hautement purifiées de la principale protéine
Gonorrhée, chlamydiae et syphilis : l’OMS publie de nouvelles recommandations thérapeutiques
Pour répondre à la menace croissante des résistances aux antibiotiques, l’OMS vient de publier de nouvelles recommandations dans le traitement de trois infections sexuellement transmissibles (IST) : la gonorrhée, la chlamydiose et la syphilis. En particulier, face à l'identification de plusieurs souches de Neisseria gonorrhoeae multirésistantes, l'OMS préconise de ne plus prescrire de quinolones dans le traitement de la gonorrhée.
Des IST de plus en plus souvent résistantes aux traitements antibiotiques
La gonorrhée, la chlamydiose et la syphilis sont trois infections sexuellement transmissibles (IST) qui peuvent être traitées par des antibiotiques. Chaque année, elles touchent respectivement 78, 131 et 5,6 millions de personnes à travers le monde.
Cependant les cas de résistance au traitement antibiotique se multiplient, en lien avec un usage inapproprié ou a