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Brèves
Le Pr Descamps appelle les présidentiables à relancer la vaccination HPV
Le Pr Philippe Descamps, gynécologue-obstétricien et président de la Commission Relations internationales du Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF), lance un appel aux candidats à l'élection présidentielle en faveur de la vaccination HPV qu'il qualifie « de drame français ».
Avec le soutien du CNGOF et de la SFCPCV (Société française de colposcopie et pathologie cervico-vaginale), ce chef du pôle Mère-Enfant au CHU d'Angers fait valoir que pour « faire face à ce bilan catastrophique », « un engagement politique (est) indispensable ».
Le spécialiste déplore une perte de chances, selon les termes mêmes de l'OMS, pour les jeunes femmes françaises. « Lorsque 8 à 9 jeunes filles sur 10 sont vaccinées dans certains pays industrialisés, la France en vaccine moins de 2 sur 10, se classant – triste record — aux derniers rangs des pays européens », écrit-il.
La RTU du baclofène dans l’alcoolo-dépendance renouvelée pour une durée d'un an
En mars 2014, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a élaboré, pour une durée de 3 ans, une Recommandation Temporaire d’Utilisation (RTU) du baclofène dans la prise en charge des patients alcoolo-dépendants.
Dans l’attente des résultats de l’étude CNAMTS-ANSM portant sur la sécurité, et des rapports définitifs des deux études cliniques, Alpadir et Bacloville, l’ANSM renouvelle ce dispositif pour une durée d’un an. Par ailleurs, suite à l’analyse des données de tolérance et d’efficacité collectées depuis la mise en place de la RTU, l’ANSM a élaboré un nouveau protocole de traitement et de suivi des patients et a simplifié le dispositif de la RTU, gardant pour objectif de sécuriser l’utilisation du baclofène dans cette indication.
Rappel du contexte
Afin d’encadrer l’utilisation hors AMM du baclofène (Liorésal 10 mg, compri
Lancement d'un site public pour faciliter le signalement des événements sanitaires indésirables
La sous-déclaration des événements sanitaires indésirables est un frein à l'amélioration de la qualité des soins.
Pour tenter d'augmenter la déclaration en ligne de tels événements liés à des produits(médicaments, substances psychoactives, compléments alimentaires, cosmétiques, etc.) ou à des actes de soins, le ministère de la santé vient de moderniser son dispositif de signalement en ligne.
Alors qu’auparavant, pour un produit de santé, il fallait utiliser un formulaire téléchargeable sur un dossier du site de l’ANSM, désormais les professionnels et usagers peuvent utiliser un site dédié et plus simple d’utilisation : signalement-sante.gouv.fr.
Cette facilitation de la déclaration en ligne, ainsi que des pages explicatives destinées à sensibiliser les professionnels et le grand public, pourrait permettre de lever les freins identifiés de
Cancer colorectal et dépistage
Les autorités sanitaires ont annoncé fin février le lancement d'une nouvelle campagne de sensibilisation au cancer colorectal alors que, selon une enquête, un tiers des malades attendent plus de six mois après l'apparition de symptômes spécifiques à ce cancer avant de consulter, indique l’AFP. La nouvelle campagne de l'Institut national du cancer (INCa) proclame : "Le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie". Cette campagne devrait être relayée à partir du 12 mars dans un spot télévisé évoquant la dangerosité du cancer et l'intérêt du dépistage. Avec 43 000 nouveaux cas et près de 18 000 décès par an, le cancer colorectal est le deuxième le plus meurtrier en France. Il touche à 95 % les plus de 50 ans et se développe lentement à l'intérieur du colon ou du rectum à partir de petites lésions appelées polypes. Il peut longtemps évoluer sans symptômes, mais peut aussi se traduire par des douleurs abdominales ou des troubles digestifs i
Découverte d’un marqueur du réservoir du VIH : une nouvelle piste pour éliminer le virus
Communiqué de presse National - PARIS - 14 mars 2017
Des chercheurs français ont identifié un marqueur qui permet de différencier les cellules « dormantes » infectées par le VIH des cellules saines. Cette découverte permettra d’isoler et d’analyser ces cellules réservoirs qui, en hébergeant silencieusement le virus, sont responsables de la persistance du virus même chez les patients sous traitements antirétroviraux, dont la charge virale est indétectable. Elle ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques par le ciblage des cellules infectées. Ces travaux s'inscrivent dans le cadre du programme stratégique de l'ANRS « Réservoirs du VIH ». Ils sont issus d’une collaboration entre le CNRS, l’Université de Montpellier, l’Inserm, l’Institut Pasteur, l’hôpital Henri-Mondor AP-HP de Créteil, l’hôpital Gui de Chauliac (CHU de Montpellier) et le VRI (Institut de recherche vaccinale), et font l’objet d’une publication dans
Les inhibiteurs de l’intégrase peuvent augmenter le risque de Syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immune (IRIS) chez les personnes qui reçoivent un traitement VIH tardivement.
Des études néerlandaises et françaises, présentées le mois dernier à Seattle lors de la Conférence sur les Rétrovirus et les Infections (CROI 2017), révèlent que des inhibiteurs de l’intégrase du VIH tels que le dolutegravir et le raltegravir peuvent augmenter le risque du syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immune (IRIS).
Les inhibiteurs de l’intégrase font très souvent partie de la première ligne de traitement antirétroviral en Europe et aux Etats-Unis car ils réduisent la charge virale très rapidement, favorisant ainsi une reconstitution immunitaire plus rapide. Avec la sortie prochaine du générique du dolutegravir, ils seront prochainement ajoutés aux recommandations de l’Organisation mondiale de la Santé pour les pays à faible revenu.
L’IRIS apparaît à la reprise du système immunitaire grâce au traitement antirétroviral. L’immunité remonte et réagit ainsi aux infections existantes,
Ré-émergence de la syphilis et décisions contre-productives
Réapparue à la fin des années 90, la syphilis touche un nombre croissant de personnes, homosexuels dans la très grande majorité des cas (83 %, dont 34 % sont co-infectés par le VIH) : 1100 cas de syphilis précoce en 2014 ont été répertoriés par les centres (volontaires) participant au réseau de surveillance RésIST, contre 700 en 2012…
Plusieurs facteurs concourent à la renaissance de l’épidémie : sujets les plus jeunes mal informés des modes de transmission, des effets des IST, et de la dangerosité potentielle de la syphilis en particulier ; homosexuels multipartenaires peu craintifs des IST, considérant que les traitements sont faciles et optant pour des comportements à risque, une fois la crainte d’une contamination par le VIH écartée.
« Premier signal maladroit, note l
Pénurie des vaccins contre les hépatites A et B : les recommandations du HCSP
Les tensions d'approvisionnement en vaccins contre les hépatites A et B persistant en France, le Haut Conseil de santé publique (HCSP) a émis de nouvelles recommandations afin d'adapter la stratégie vaccinale durant cette période de pénurie.
Concernant la vaccination contre l'hépatite A, le HCSP maintient le schéma à une seule dose, recommandé depuis mai 2016. La seconde dose doit être reportée après la remise à disposition normale des vaccins.
S'agissant de la vaccination contre l'hépatite B, les recommandations du HCSP portent sur plusieurs points :
- définition des populations prioritaires à vacciner contre l'hépatite B en situation de tension d'approvisionnement ;
- utilisation du vaccin HBVAXPRO 5 µg sans restriction chez le nouveau-né ;
- mise à disposition effective de vaccins indiqués chez
VIH : la PrEP utile parmi les migrants africains et caraibéens
Le recours au Truvada en prévention d'une infection par le VIH peut être élargi aux populations africaines et caribéennes. Sensibles à ce thème, elles voient cette stratégie d'un bon oeil.
Voilà plus d’un an que le Truvada est autorisé en prévention d’une infection par le VIH. La prophylaxie pré-exposition (PrEP), nom de cette stratégie, n’atteint pourtant pas l’ensemble de sa cible. 3 000 personnes ont déjà consulté un service hospitalier pour recevoir le traitement. Mais la quasi-totalité d’entre elles (98 %) sont des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH).
Si les HSH sont la première population à risque, d’autres catégories sont très exposées au VIH. C’est le cas des personnes originaires de l’Afrique ou des Caraïbes. Les autorités sanitaires leur offrent la possibilité de recevoir le Truvada en prévention, au cas par cas. Cette stratégie aurait tout intérêt à se d
EPCLUSA (sofosbuvir/velpatasvir), association fixe d’antiviraux à action directe
INFECTIOLOGIE - NOUVEAU MEDICAMENT
Nature de la demande : Réévaluation SMR et ASMR et Inscription
Avis de la CT du 19 octobre 2016
Comme les autres antiviraux d’action directe (HARVONI, DAKLINZA, OLYSIO, VIEKIRAX, EXVIERA), progrès thérapeutique mineur dans le traitement de l’hépatite C chronique de génotypes 1 à 6. - EPCLUSA a l’AMM dans le traitement de l’hépatite C chronique chez l’adulte infecté par un virus de l’hépatite C (VHC) de génotypes 1 à 6. - Son efficacité virologique pangénotypique est importante, avec une durée de traitement de 12 semaines pour l’ensemble des patients (avec ou sans cirrhose), contrairement aux alternatives disponibles qui nécessitent le plus souvent l’ajout de ribavirine et/ou une prolongation de la durée de traitement jusqu’à 24 semaines en cas de cirrhose compliquée ou d’antécédent de traitement. - Son efficacité est sup
EXVIERA et VIEKIRAX : prise en charge universelle dans l'hépatite C chronique
Le périmètre de remboursement des antiviraux d'action directe (AAD) hospitaliers EXVIERA (dasabuvir) et VIEKIRAX (ombitasvir, paritaprévir, ritonavir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l'hépatite C (VHC).
Pour les populations particulières (échec d'un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l'initiation du traitement.
Le taux de prise en charge est de 100 %, le prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD (unité commune de dispensation) de 232,82 euros pour VIEKIRAX (1 comprimé) et de 13,679 euros pour EXVIERA (1 comprimé).
Une prise en cha