Notre actualité
Brèves
EPCLUSA (sofosbuvir/velpatasvir), association fixe d’antiviraux à action directe
INFECTIOLOGIE - NOUVEAU MEDICAMENT
Nature de la demande : Réévaluation SMR et ASMR et Inscription
Avis de la CT du 19 octobre 2016
Comme les autres antiviraux d’action directe (HARVONI, DAKLINZA, OLYSIO, VIEKIRAX, EXVIERA), progrès thérapeutique mineur dans le traitement de l’hépatite C chronique de génotypes 1 à 6. - EPCLUSA a l’AMM dans le traitement de l’hépatite C chronique chez l’adulte infecté par un virus de l’hépatite C (VHC) de génotypes 1 à 6. - Son efficacité virologique pangénotypique est importante, avec une durée de traitement de 12 semaines pour l’ensemble des patients (avec ou sans cirrhose), contrairement aux alternatives disponibles qui nécessitent le plus souvent l’ajout de ribavirine et/ou une prolongation de la durée de traitement jusqu’à 24 semaines en cas de cirrhose compliquée ou d’antécédent de traitement. - Son efficacité est sup
EXVIERA et VIEKIRAX : prise en charge universelle dans l'hépatite C chronique
Le périmètre de remboursement des antiviraux d'action directe (AAD) hospitaliers EXVIERA (dasabuvir) et VIEKIRAX (ombitasvir, paritaprévir, ritonavir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l'hépatite C (VHC).
Pour les populations particulières (échec d'un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l'initiation du traitement.
Le taux de prise en charge est de 100 %, le prix ou tarif de responsabilité (HT) par UCD (unité commune de dispensation) de 232,82 euros pour VIEKIRAX (1 comprimé) et de 13,679 euros pour EXVIERA (1 comprimé).
Une prise en cha
VIH ET DIABÈTE : UNE NOUVELLE ÉTUDE
Les personnes vivant avec le VIH sont davantage susceptibles de développer un diabète, y compris en l'absence de facteurs de risque comme l'obésité. C’est ce qu’indique une étude américaine dont les résultats ont été publiés, fin janvier, dans la revue médicale britannique "BMJ open diabetes research and care". L’étude a porté sur 8 600 personnes traitées aux Etats-Unis pour le VIH en 2009 et 2010, dont 10,3 % étaient atteintes de diabète. Le diabète de type 2 concernait la moitié de ces personnes, le diabète de type 1 : 4 %. Le diabète n’était pas déterminé pour 44 % des personnes de cet échantillon. En population générale aux Etats-Unis, la proportion de personnes diabétiques est de 8,3 %. Selon les données de l’étude, la fréquence du diabète augmentait avec l'âge, l'obésité, et l'ancienneté du diagnostic pour le VIH. Les chercheurs ont ensuite écarté ces facteurs et d’autres comme la co-infection par le VHC, le sexe ou l’origine ethnique dans leur int
Droit à l'oubli: les malades du sida pourront emprunter plus facilement
Les conditions d'accès à l'emprunt sont désormais facilitées pour les personnes atteintes du VIH, qui ne peuvent pas être assurées avec des contrats classiques. Cette mesure s'inscrit dans la loi de modernisation du système de santé parue en janvier 2016.
Pour les personnes séropositives, obtenir un prêt bancaire relève du parcours du combattant. Ces patients atteints d'une maladie chronique ne peuvent pas être assurés avec les contrats classiques, obligatoires dans le cadre d'un prêt immobilier. Aux yeux des banques et des assurances, le risque qu'ils deviennent invalides ou qu'ils décèdent avant d'avoir remboursé leur prêt est trop important.
Mais la médecine progresse et de nombreux séropositifs peuvent mener une vie normale, protestent les associations de patients. Réunies ce jeudi 2 mars lors de la commission de suivi de la convention AERAS-qui facilite l'accès au crédit des personnes h
Droit à l'oubli : les séropos toujours discriminés
Paris, le 03 mars 2017 – C’est une bonne nouvelle : la dernière commission de suivi de la convention AERAS vient enfin d’intégrer le VIH dans sa « grille de référence ».
Ce premier pas vers l’accès au droit à l’oubli se double néanmoins d’une grande déception pour Actions Traitements : en effet, le VIH n’est aujourd’hui inscrit qu’en partie 2 du document. En l’état, la grille permet simplement un accès facilité à une assurance emprunteur en se rapprochant « des conditions standard », c’est-à-dire avec une surprime « plafonnée ».
Notre association l’a, à de nombreuses reprises, répété : cette discrimination ne se justifie plus. Ainsi, une étude menée en Europe en 2012 sur 80 000 patients* a déjà mis en évidence une espérance de vie des PVVIH équivalente à celle de la population générale et, parfois même, un risque de mortalité inferieur. Ceci s'explique par un suivi médical plus régulier, mai
Stage - assistant de projet diffusion
Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le Ministère de la Santé. Elle accompagne les personnes vivant avec le VIH et leurs proches. A ce titre, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un colloque annuel, des programmes d’éducation thérapeutique (ETP) et différents outils d’information (brochures, dépliants, site Internet). Objectifs : En relation avec l’équipe salariée et les volontaires en service civique, le/la stagiaire participe à la mise en œuvre des projets de l’association, en particulier sur le volet diffusion. Missions principales :
- Gestion de la Base de donnée de l’association - Mise à jour des données des membres - Relance des adhésions / gestion des courriers de remerciement - Amélioration du fichier donateur
- Promotion du Projet Traitement Post-Exposition - Organiser la recherche des contacts des pharmacies hospitalières, services d’Urgences, de
VHC : DEMANDES D’AMM POUR GLÉCAPRÉVIR + PIBRENTASVIR
Le laboratoire pharmaceutique Abbvie a annoncé (1er février) qu’il avait soumis pour autorisation de mise sur le marché au Canada un traitement associant deux molécules (glécaprévir + pibrentasvir) dans le traitement du VHC. Cette association est utilisable sur les génotypes 1 à 6. Santé Canada (l’équivalent du ministère de la Santé en France) a accordé le "statut d'évaluation prioritaire" à ce médicament en une prise par jour. Si elle est approuvée, cette association "pourrait offrir une option de traitement de huit semaines, sans ajout de ribavirine, à des personnes vivant avec une hépatite C chronique et n’ayant pas de cirrhose, ainsi qu’aux personnes qui sont atteintes d'une maladie rénale chronique grave et celles dont l’organisme n’a pas répondu à un traitement antérieur par antiviral à action directe (AAD). En janvier dernier, Abbvie a annoncé que l’association glécaprévir/pibrentasvir faisait l’objet actuellement d’une évaluation de la part de l’
Les traitements aux anticorps monoclonaux pour les personnes qui n’ont plus beaucoup de choix
Deux anticorps monoclonaux à action prolongée qui empêchent le VIH de pénétrer dans les cellules humaines (ibalizumab et PRO 140) peuvent offrir de nouvelles options de traitement aux personnes qui ont un virus très résistant et des choix de traitement limités, ont rapporté les chercheurs à CROI 2017.
Des perfusions d’ibalizumab tous les 15 jours en association avec un traitement antirétroviral de base optimisé ont démontré une activité antivirale modeste, alors que le PRO 140 administré par injection hebdomadaire a maintenu la suppression virale pendant plus de deux ans chez la majorité des personnes qui ont répondu à ce traitement.
L’Ibalizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui vise une protéine humaine plutôt que d’attaquer le virus directement. Il s’attache au récepteur CD4 sur la surface des cellules T et empêche le virus de les pénétrer. L’Ibalizumab (TMB-355) est en cours de dé
La Doravirine, une nouvelle option parmi les INNTI
La doravirine, un inhibiteur non-nucléosidique de la transcriptase inverse expérimental de Merck, a réduit la charge virale du VIH aussi efficacement que le darunavir potentialisé dans un essai clinique de phase 3 chez les personnes prenant un traitement antirétroviral pour la première fois, mais il avait un meilleur profil lipidique, d'après une présentation de dernière minute à CROI 2017. La doravirine (anciennement MK-1439) est active contre le VIH ayant des mutations de résistance communes aux INNTI, dont K103N. Elle peut être prise une fois par jour, avec ou sans alimentation, et n’est pas sujette à de nombreuses interactions médicamenteuses. A CROI, Kathleen Squires, de l’Université Thomas Jefferson à Philadelphie, a présenté les résultats de DRIVE-FORWARD, un essai de phase 3 qui comparait la doravirine au darunavir potentialisé au ritonavir pour un traitement de première ligne. A la 48ème semaine, 84% des participants du groupe de la doravirine, et 80% des participants de l’
CROI 2017 : L'ESSENTIEL
La conférence sur les rétrovirus et les infections opportunistes (Croi 2017) s'est déroulée à Seattle du 13 au 16 février. Au menu de cette 24e conférence, la PrEP pour le VIH et les IST, la recherche vaccinale, les stratégies d’allègement, les comorbidités, mais aussi les effets indésirables, les innovations thérapeutiques.
Croi’s anatomy
La Croi a été créée en 1993, par une communauté de chercheurs qui pensaient que la lutte contre les maladies infectieuses ne pouvait être conduite que de façon mondiale. Et cela en validant et évaluant les recherches et études sur les maladies qui ont un impact sur la santé publique sur l’ensemble du globe. Aujourd’hui, 40 % des présentations d’études sont proposées par des scientifiques travaillant en dehors des Etats-Unis. Dans les travées de la conférence, on croise le professeur Yazdan Yazdanpanah, chercheur franco-iranien, un des pays concernés par le