Notre actualité
Brèves
FN et lutte contre le Sida : reconnais ton ennemi
Le Front national et le VIH… c’est une vieille histoire. Ce n’est pas du passé, plutôt du passif. Et les sorties éructées et sérophobes des années 80 de Jean-Marie Le Pen, trouvent, aujourd’hui encore, de très pénibles prolongements dans le parti dirigé par sa fille. Lors de toutes les précédentes élections, AIDES n’a jamais souhaité interpeller les candidat-e-s du parti d’extrême droite, y compris en 2002 lorsque le FN est arrivé pour la première fois au second tour de la présidentielle. Notre façon de rappeler que nous ne considérons pas le FN comme un interlocuteur politique : leurs idées et déclarations publiques restent aux antipodes de nos valeurs, hors de question pour nous de leur donner le moindre écho.
2017, rebelote : le FN est à nouveau en piste et présent au second tour. Depuis 30 ans, cette formation politique instrumentalise le sida pour faire passer ses messages. Elle a toujours considéré les personnes qui
Calendrier vaccinal : les innovations pour 2017
La version 2017 du calendrier des vaccinations et des recommandations vaccinales a été publiée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé.
Elaboré chaque année à partir des recommandations du Haut Conseil de Santé publique (HCSP), ce document est une référence pour les professionnels de santé en termes de stratégie vaccinale.
Le calendrier vaccinal 2017 se démarque de la version précédente par de nouvelles recommandations concernant les vaccinations contre les infections à méningocoque, à papillomavirus humains, à pneumocoque, la varicelle et le BCG.
Un nouveau chapitre a par ailleurs été créé à propos des adaptations vaccinales en situation de pénurie qui affecte notamment les vaccins contre la coqueluche, l'hépatite A, l'hépatite B et le BCG. Parution du calendrier vaccinal 2017
Publié le 24 avril 2017 sur le site
La FDA confirme le risque de réactivation de l'hépatite B après traitement contre l'hépatite C chez les patients coïnfectés
S'appuyant sur une série de 29 patients, publiée le 25 avril dans les « Annals of Internal Medicine », le système de report des événements indésirables (FAERS) de l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) met en garde contre le risque de réactivations de virus de l'hépatite B (VHB) suite à un traitement par des antiviraux à action directe contre l'hépatite C (VHC), chez des patients coïnfectés VHC-VHB.
Des signalements avaient déjà été faits au cours de l'année 2016, ce qui avait conduit le comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) à demander la mise à jour des résumés des caractéristiques du produit des antiviraux d'action directe indiqués dans le traitement de l'hépatite C. Une prise en charge parfois retardée
Les 29 cas publiés cette semaine ont été signalés à l'agence américaine ent
325 millions de personnes sont atteintes d'une hépatite dans le monde, selon l'OMS
À l’occasion de l'International liver Congress, qui se tient du 19 au 23 avril à Amsterdam, l’OMS a rendu son rapport mondial sur les hépatites, pointant le manque d’accès au dépistage et aux soins, qui conduit à une augmentation de la mortalité.
Ce rapport s’est focalisé sur les hépatites B et C, responsables de 96 % des décès par hépatite virale : 1,34 million de personnes sont mortes d’une hépatite virale en 2015 (plus précisément, 720 000 morts étaient dues à une cirrhose et 470 000 à un hépatocarcinome). Ce chiffre, comparable à celui de la mortalité par tuberculose ou par VIH, est en hausse (contrairement à ceux de la mortalité par VIH et tuberculose).
Le chiffre estimé de personnes vivant avec le VHB (virus de l’hépatite B) était de 257 millions, tandis que 71 millions de personnes vivaient avec le VHC (virus de l’hépatite C), dont 1,75 million nouvellement infectées en 2015.
Des cellules modifiées résistantes au VIH
Des chercheurs américains ont trouvé le moyen d'attacher des anticorps contre le VIH à des cellules immunitaires, créant par le fait même une population de cellules résistantes au virus.
Un texte d'Alain Labelle
Pour le moment, les expériences du Pr Richard Lerner et de ses collègues du Scripps Research Institute ont été menées en laboratoire, mais elles montrent que ces cellules résistantes peuvent rapidement remplacer les cellules infectées, et potentiellement guérir une personne porteuse du VIH.
« La protection serait à long terme », explique Jia Xie, l’un des auteurs de l’étude dont les résultats sont publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les chercheurs se sont associés avec un centre de thérapie génique (City of Hope's Center) pour évaluer l’efficacité et la sécurité de la nouvelle thérapi
HARVONI et SOVALDI : prise en charge universelle dans l'hépatite C chronique
Le périmètre de remboursement des antiviraux d'action directe (AAD) hospitaliers HARVONI (lédipasvir, sofosbuvir) et SOVALDI (sofosbuvir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l'hépatite C (VHC). Le taux de prise en charge est de 100 %. Cette extension de prise en charge s'applique dans le cadre de l'agrément aux collectivités et de la rétrocession aux patients ambulatoires. Pour les populations particulières (échec d'un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l'initiation du traitement. HARVONI et SOVALDI sont les deux derniers AAD commercialisés à ce jour à bénéficier officiellement de cette prise en charge universelle. Pour les autr
Inscription de nouveaux cannabinoïdes de synthèse sur la liste des stupéfiants
Les cannabinoïdes de synthèse (CS) sont des substances utilisées à des fins récréatives et ayant des effets psychoactifs similaires au delta 9-tétrahydrocannabinol, principale substance active du cannabis. Leur consommation expose à des risques graves sur le plan physique et psychique avec un potentiel d’abus et de dépendance. Du fait de ces risques, 12 familles chimiques ainsi que 10 nouvelles substances ont été inscrites sur la liste des stupéfiants.[1]
Les cannabinoïdes de synthèse se présentent généralement sous forme de mélanges de plantes destinés à être fumés ou sous forme de poudres destinées à être fumées, vaporisées ou ingérées. Depuis 2013, un nouveau mode de consommation se développe avec des e -liquides destinés à être utilisés dans des cigarettes électroniques. De très nombreux sites Internet proposent ces substances. La composition et les concentrations sont variables, y compris pour un même produit.
Dépistage du VIH : La HAS fait de nouvelles recommandations
La Haute autorité de santé (HAS) a publié (24 mars) de nouvelles recommandations sur la fréquence du dépistage du VIH en France pour les populations les plus exposées au VIH et en population générale. Cette "réévaluation de la stratégie de dépistage" a pour objectif " d’atteindre l’épidémie cachée évaluée à environ 24 800 personnes qui ignoreraient leur séropositivité au VIH". Deux documents ont été publiés par l’institution : une synthèse en trois pages et un rapport complet de plus de 300 pages. Seronet vous propose les infos clefs et rappelle, à partir des données présentées par la HAS, que les nouvelles infections restent à un niveau élevé (en hausse chez les gays) d’où l’importance du dépistage.
Pour arrêter l’épidémie, le dépistage doit être renforcé
C’est logique… mais toujours bon à rappeler : le dépistage est la première clef pour stopper l’épidémie… En France, un des maillons faibl
Corrélation entre les paramètres cliniques et viro-immunologiques et les troubles cognitifs associés au VIH (HIV-associated neurocognitive disorders ou HAND) dans une cohorte de patients infectés par le VIH naïfs de traitement antirétroviral
Les troubles neurocognitifs (TNC) associés au VIH sont d’origine multifactorielle, liés directement au VIH mais également à la réponse immunitaire. Si il existe un lien bien établi entre la charge virale VIH retrouvée dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) et la démence associée au VIH, ce lien est moins clair pour les formes plus modérées de TNC. On considère généralement que l’étude du LCR ne retrouve pas d’anomalie spécifique et que la ponction lombaire (PL) n’a pas d’intérêt dans le dépistage, autre que de rechercher d’autres causes de TNC.
Dans cette étude les auteurs ont cherché à aborder la question du rôle respectif de la charge virale et des paramètres immunologiques dans les TNC. Les patients analysés faisaient partie d’une cohorte prospective de patients naïfs de traitement antirétroviral, sans comorbidité neurologique, cirrhose ou consommation abusive d’alcool. Chaque patient avait une ponction lombaire et un
Co-infection VIH-VHC : la combinaison daclatasvir-ribavirine efficace en vraie vie
Depuis quelques années, les antiviraux d'action directe (AAD) bouleversent le pronostic de l'hépatite C chronique, mais les essais cliniques les concernant n’intègrent pas toujours de patients co-infectés par le VIH. Les questions liées aux interactions médicamenteuses peuvent aussi limiter le recours aux AAD dans cette population.
Parmi les plus récents AAD, le daclatasvir (DCV) et le sofosbuvir (SOF) semblent avoir un bon profil de tolérance ; ils ont en outre, une efficacité pangénotypique. Pour confirmer les résultats encourageants des études cliniques prouvant le bon rapport bénéfice-risque de leur association chez les sujets co-infectés, il était intéressant de mener une étude de vraie vie. Elle vient d'être conduite à partir des données françaises d'ATU du DCV qui regroupaient environ 7.000 patients VHC.
Méthodologie