Notre actualité
Brèves
Etude : les séropositifs ont davantage de risques de développer un diabète
Les personnes séropositives sont davantage susceptibles de développer un diabète, y compris en l'absence de facteurs de risque comme l'obésité, selon une étude publiée mardi.
Sur un échantillon représentatif de 8.600 personnes traitées aux États-Unis pour le VIH en 2009 et 2010, 10,3% étaient atteintes de diabète, montre cette étude, publiée dans la revue médicale britannique BMJ Open Diabetes Research and Care.
Il s'agissait de diabète de type 2, le plus courant, pour plus de la moitié (52%) d'entre eux, de type 1 pour 4% et de type non déterminé pour 44%.
Dans la population adulte des États-Unis en général, la proportion de diabétiques n'est que de 8,3%, ajoute l'étude, à partir de l'analyse d'un autre groupe représentatif.
Parmi le groupe de séropositifs, la fréquence du diabète augmentait avec l'âge, l'obésité, et l'ancienne
Kétamine : Inscription sur la liste des stupéfiants des préparations injectables
L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) souhaite informer les professionnels de santé de l’inscription des préparations injectables de kétamine sur la liste des stupéfiants. Ceci fait suite à une augmentation de son usage à des fins récréatives et du nombre de cas d’abus. Les signalements de trafic de kétamine sont également en hausse. Par conséquent, ces médicaments suivront la réglementation applicable aux stupéfiants à compter du 24 avril 2017[1] .La kétamine est utilisée comme anesthésique et est disponible sous forme de médicaments à usage humain et à usage vétérinaire. Les spécialités à usage humain sont réservées à l’usage hospitalier ou à l’utilisation dans des situations d’urgence. L’administration des spécialités à usage vétérinaire est réservée exclusivement aux vétérinaires pour leur usage professionnel et la délivrance de ces spécialités est interdite au public.
Depuis pl
CANCER DU COL DE L’UTÉRUS ET DÉPISTAGE… ET VIH
Tous les ans, en France, le cancer du col de l’utérus (ou cancer du col utérin) touche environ 3 000 femmes, expliquent François Bourdillon, Directeur général de Santé publique France, et Norbert Ifrah, Président de l’Institut national du cancer (1). Tous deux signent l’éditorial d’un numéro spécial du BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire) consacré au dépistage du cancer du col de l’utérus (n°2-3, 24 janvier 2017).L’enjeu est d’autant plus important qu’on estime le nombre de décès dus à ce cancer à près de 1 100 par an. Ce cancer fortement "meurtrier" est pourtant évitable. D’une part, par la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) et le dépistage par frottis cervico-utérin. Comme le rappellent François Bourdillon et Norbert Ifrah, le dépistage "permet, d’une part, d’identifier et de traiter des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent vers un cancer et, d’autre part, de détecter des cancers a un stade précoce dont
ISENTRESS 100 mg : Rupture de stock en ville jusqu'en février 2017
Le médicament contre le VIH ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable (raltégravir) fait l'objet d'une rupture de stock en pharmacie de ville, jusque début février 2017. Les autres présentations d'ISENTRESS ne sont pas concernées.
A l'hôpital, l'approvisionnement d'ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable est maintenu, grâce à la mise à disposition d'unités initialement destinées au marché allemand. Ces unités sont rétrocédables aux patients ambulatoires concernés.
Rupture de stock en ville jusque début dévrier 2017 Le médicament ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable (raltégravir) fait l'objet d'une rupture de stock en pharmacie de ville, jusque début février 2017.
Cette rupture de stock ne concerne pas : -les autres présentations d'ISENTRESS ; -l'hôpital, où ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable reste disponible. Plus
VHC : Les nouveaux traitements améliorent l’hypertension portale induite par le VHC
Contexte et &objectifs : Nous avons cherché à examiner l’impact de la réponse virologique soutenue (RVS) aux traitements sans interféron (IFN) des patients atteints d’une hypertension portale, associée à des mesures du gradient de pression veineuse hépatique (GPVH).
Méthodes : 104 patients atteints d’une hypertension portale (GPVH ≥ 6 mmHg) évalués par la mesure du GPVH et de la rigidité hépatique avant un traitement sans IFN (référence) ont été étudiés de manière rétrospective. Sur 100 patients ayant obtenu une RVS, 60 patients ont été évalués par la mesure du GPVH et une élastographie impulsionnelle après un traitement antiviral (suivi).
Résultats : La RVS aux traitements sans IFN diminuait de manière significative le GPVH dans toutes les strates de GPVH de référence : 6–9 mmHg (référence : 7,37 ± 0,28 contre suivi : 5,11 ± 0,38 mmHg ; -2,26 ± 0,42 mmHg ; p < 0,001), 10–15 mmHg (réf
Syphilis : le traitement du sida pourrait favoriser l'infection
Les traitements du VIH pourraient favoriser la transmission d'une autre infection sexuellement transmissible : la syphilis. Des chercheurs canadiens le suggèrent.Son ancien nom : la vérole. Elle est souvent associée aux tableaux de maître, ou aux romans victoriens. Mais la syphilis n’a pas disparu en même temps que Maupassant. La bactérie qui la cause circule toujours, et de plus en plus. Depuis 2012 au moins, une recrudescence s’observe en France chez les hommes qui ont des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Le même constat s’applique à d’autres pays. Les comportements ne sont pas la seule explication, selon une équipe canadienne et sud-africaine. Le mécanisme biologique des antirétroviraux pourrait favoriser l’infection, avancent-ils dans Sexually Transmitted Infections, revue de la littérature à l’appui. Un double phénomène
Deux modèles de propagation ont été examinés dans cette publication. Le premier concerne l
Traitement anti-VIH : moins d’infections bactériennes sévères en cas d’initiation précoce
L’essai START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment) avait déjà montré que chez les patients positifs au HIV, l’initiation précoce d’un traitement antirétroviral (TAR) (taux de CD4 > 500 cellules/µL) réduisait le risque de morbidité et de mortalité liés ou non au syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA) par comparaison à une initiation plus tardive. Ces résultats ont occasionné une mise à jour des recommandations, afin que tout patient séropositif puisse bénéficier d’une TAR quel que soit son taux de CD4. Une analyse planifiée des données de cette étude tente aujourd’hui d’aller plus loin en étudiant l’effet d’une initiation précoce sur le risque de différents types d’infection bactérienne sévère, et en mesurant l’impact des taux de neutrophiles et de CD4.
Méthodologie -Cette étude est une analyse planifiée des données START (Strategic Timing of Antiretroviral Treatment), un essai contrôlé, randomisé réalis
VIH : Des scientifiques crackent l’intasome du virus
Ces scientifiques du Salk Institutes « craquent » la machinerie du VIH en identifiant la structure atomique d'une pièce maîtresse qui permet au virus de s'intégrer dans l'ADN de l'hôte humain puis de se reproduire dans le corps. La compréhension de ce mécanisme, un mécanisme clé de la résistance du VIH, connu sous le nom de « intasome » et révélé dans la revue Science, constitue une étape cruciale dans le développement de médicaments permettant de contrer l’évasion virale.
L'intasome du VIH est la pièce clé de la « machinerie » du virus : c’est via l’intasome que le VIH insère une copie d'ADN de son génome d'ARN dans l'ADN de l'hôte. L'intasome coupe et colle l'ADN viral en utilisant des enzymes appelées intégrases.
La cryo-ME révèle des spécificités enzymatiques: Ici, les scientifiques ont utilisé une technique d'imagerie de pointe appelée La cryo-microscopie électronique (cryo-ME) qui perm
ALD : prescription d'une "activité physique adaptée" possible à partir de mars 2017
Le décret précisant les modalités de prescription et de dispensation d'une "activité physique adaptée" dans le cadre d'une affection de longue durée (ALD) a été publié le 31 décembre 2016. Cette prescription, destinée à diminuer les facteurs de risque, lutter contre la sédentarité ou encore améliorer la qualité de vie, sera possible à partir du 1er mars prochain. Le texte du décret définit aussi à quoi correspond cette activité physique adaptée, l'objectif de cette démarche et les techniques à mettre en oeuvre. Il précise également les intervenants autorisées à dispenser l'activité physique, qu'il s'agisse de professionnels de santé ou de professionnels qualifiés dans le domaine sportif. Enfin, le décret prévoit le suivi des patients bénéficiant d'une activité physique adaptée, notamment sous forme de compte-rendu périodique élaboré par l'intervenant et adressé au prescripteur. Notons que ce décret ne prévoit ni cotation spéciale du temps médic
VHC : Zepatier® accessible à tous les malades !
Hépatite C : tous les malades peuvent accéder au médicament de Merck L’ « universalisation » des traitements innovants est pour l’instant cantonnée à une molécule, la moins chère.Le gouvernement a fini par prendre l'arrêté d' « universalisation » des traitements innovants contre l'hépatite C, initialement promis pour l'automne. Ce texte en date du 22 décembre a été publié au journal officiel mercredi. Tous les malades ont désormais droit aux nouvelles thérapies par antiviraux d'action directe, qui guérissent plus de neuf cas sur dix. Mais une seule molécule se voit dérouler le tapis rouge : Zepatier® de MSD (Merck). Ses concurrents plus chers , et notamment le laboratoire précurseur Gilead, avec ses marques Sovaldi et Harvoni, ne sont pas retenus. La concertation pluridisciplinaire préalable devient facultative
Avant de prescrire une cure de Zepatier® (trois mois pour 28.700 euros hors remises secrètes), le médecin dev