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Brèves
Les trois études essentielles de ce mois-ci sur les MST/VIH/IVU
1. Les HRH afro-américains ont un risque multiplié par trois de survenue d’un cancer de la prostate à un jeune âgeSource : Cancer Causes Control
À retenir : Par rapport aux hommes ayant des rapports homosexuels (HRH) non africains, les Afro-Américains positifs au VIH et les hommes négatifs au VIH âgés de 40 à 55 ans ont un risque multiplié par trois de survenue d’un cancer de la prostate à un jeune âge.
Principaux résultats :
- Chez ceux âgés de 40 à 70 ans, les taux d’incidence (TI) du cancer de la prostate pour 100 000 personnes-années se sont avérés être de 169 pour l’ensemble des hommes contre 276 chez les hommes afro-américains infectés par le VIH.
- Le risque de cancer de la prostate n’a pas différé selon le statut de l’infection par le VIH, mais s’est avéré près de trois fois plus élevé dans des modèles corrigés ch
Candlelight day : la lutte contre le sida n'est pas terminé
Depuis 1983, comme chaque année, le "AIDS Candlelight Memorial Day" est célébré le 3e dimanche de mai.
C'est l'occasion pour des centaines d'organisations communautaires et des milliers d'acteurs de la lutte contre le sida répartis sur plus de 115 pays dans le monde de se mobiliser pour commémorer la mémoire des 36 millions de personnes décédées du sida depuis le début de l'épidémie et pour exprimer leur solidarité avec les 37 millions vivant aujourd'hui, au quotidien, avec le VIH.
C'est également l'occasion de mobiliser les jeunes générations en leur rappelant que le combat n'est pas terminé, que nous avons besoin d'eux pour poursuivre la lutte : besoin de jeunes chercheurs s'investissant dans la recherche sur le VIH ; de jeunes médecins portant une attention particulière à la parole de leurs patients et pro
Etude en situation réelle de la durée de traitement par antirétroviraux dans la cohorte suédoise InfCareHIV
HIV drug therapy duration; a swedish real world nationwide cohort study on InfCareHIV 2009-2014.
L’analyse de la durée des traitements antirétroviraux et des facteurs influençant cette durée est importante compte tenu de la nécessité d’un traitement à vie pour le contrôle de l’infection à VIH. Les auteurs ont analysé les données de la cohorte Suédoise InfCareHIV, qui regroupe 99% des patients suivis en Suède, pour mesurer en situation réelle la durée des associations antirétrovirales et les facteurs associées à la durée d’un traitement. Tous les patients ayant initié un nouveau traitement entre 2009 et 2014 ont été inclus dans l’analyse. Un nouveau traitement était défini par l’initiation d’un nouveau 3ème agent (autre qu’un NRTI), chez un patient naïf ou prétraité. Les schémas initiés chez moins de 100 patients ont été exclus. Le dolutégravir n’a pas été pris en considé
VIH : Mais où en est l’Europe
Alors que les pays de l’Union Européenne semblent sur la bonne voie pour atteindre l'objectif de suppression virale d'ici 2020, les pays non membres se montrent toujours en retard et font toujours face à des défis majeurs, souligne ce rapport de l’European Centre for Disease Prevention and Control (ECDC) sur le continuum des soins contre le VIH, du diagnostic du virus à sa suppression thérapeutique. Dans les 37 pays qui présentent leurs données, environ 1,2 million de personnes vivent toujours avec le VIH, dont 75% dûment diagnostiquées. Chez ces patients diagnostiqués 88% parviennent à la suppression de la charge virale.
Le concept de continuum (ou continuité) des soins contre le VIH est un cadre qui permet aux pays de surveiller l'efficacité de leur réponse au VIH, du diagnostic à la suppression virale. Ce rapport fournit un aperçu de la mise en œuvre actuelle de ce continuum par région du monde et dans les 48 pays qui o
VIH : près de 10 ans d'espérance de vie gagnés grâce à l'amélioration des trithérapies
Un patient de 20 ans infecté par le VIH qui a commencé son traitement antirétroviral après 2010 aura gagné 9 ans d'espérance de vie si c'est une femme et de 10 ans si c'est un homme, par rapport à un patient dont le traitement aurait été instauré qu'en 1996. Ces résultats, publiés dans « The Lancet Infectious Disease », s'expliquent non seulement par l'arrivée des trithérapies qui a non seulement modifié le pronostic de l'infection par le VIH mais aussi par l'amélioration tout au long de la période des traitements et de la prise en charge des patients.
Les auteurs, membres du groupe international « The Antiretroviral Therapy Cohort Collaboration », ont étudié les évolutions en termes de survie à trois ans de 88 504 patients issus de 18 cohortes européennes et nord-américaines et ayant entamé une thérapie antirétrovirale entre 1996 et 2013. Dans chacune de ces cohortes, les auteurs ont estimé les risques de mortalité lors d
Soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH ou à une hépatite : On y est (presque) !
Signataires : Actions Traitements, Act UP-Paris, AIDES, Sidaction, SOS Hépatites, Elus locaux contre le sida
La fin de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes vivant avec le VIH ou une hépatite est une promesse déjà vieille de six ans. Face à l’opposition de députés de droite comme de gauche, le gouvernement est passé par la voie réglementaire avec, si le prochain gouvernement finit enfin le travail, des soins funéraires possibles pour les personnes séropositives auau VIH ou à une hépatite au 1er janvier 2018 !
Cela fait des années, que nous, associations de lutte contre le VIH/sida ou les hépatites, nous battons pour lever l’interdiction de pratiquer des soins funéraires de conservation en cas de décès de personnes séropositives au VIH ou à une hépatite. Bien qu’aucun cas de transmission du VIH à un professionnel des soins funéraires dans le cadre de son activité n’ait été ra
Sida : CRISPR/Cas9 élimine le virus chez la souris
Des chercheurs ont démontré pour la première fois que la technique CRISPR/Cas9 est capable de repérer et éliminer les virus cachés dans les réservoirs.
Des décennies après la découverte du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), les médecins ne disposent toujours pas de traitements curatifs. Un échec lié à l’incroyable capacité du virus à résister aux antirétroviraux et à se cacher dans des cellules. Mais l’édition génétique pourrait changer la donne. Une étude parue dans Molecular Therapy rapporte l’élimination complète du virus dans des modèles animaux grâce à la technique CRISPR/Cas9.
Les chercheurs des universités de Temple et de Pittsburgh (Etats-Unis) sont les premiers à démontrer que la réplication du VIH peut être interrompue à l’aide de ces ciseaux génétiques. Cette méthode révolutionnaire permet de couper à des endroits précis l’ADN de n’importe quelle espèce. Sa découverte perm
SIDA : l'application Qiss pour sensibiliser les 15-25 ans
Alors qu'ils sont très exposés, les jeunes méconnaissent la maladie. Une situation à laquelle devrait remédier l'application Qiss.
Infections sexuellement transmissibles (IST), contraception, dépistage du VIH… Avec son application Qiss (pour « Quizz d’information en Santé Sexuelle »), l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) veut contribuer à l’éducation sexuelle des jeunes de 15 à 25 ans.
Cette application pour smartphone Android et iPhone développée par Le Laboratoire Janssen et le Centre Gratuit d’Information de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) de l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) a été recommandée par la Chaire UNESCO Santé Sexuelle et Droits Humains. Une méconnaissance alarmante
« Le niveau de connaissances en matière d’infection sexuellement transmissible (IST) est largement insuffisant en France, a déploré le Pr Pierre-Marie Girard, chef du se
VHB, VHC : L'OMS attend une "riposte mondiale"
Les nouvelles données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèlent que, selon les estimations, 325 millions de personnes vivent dans le monde avec une infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) ou de l’hépatite C (VHC). Ce chiffre est tiré du rapport mondial de l’OMS sur les hépatites pour 2017 (Global hepatitis report, 2017). Que dit ce rapport ? Quels chiffres donne-t-il ? Explications.
Le rapport 2017 de l’OMS sur les hépatites virales indique que, dans leur grande majorité, les personnes qui vivraient avec le VHB ou le VHC n’ont pas accès aux dépistages et aux traitements qui pourraient leur sauver la vie. "Par conséquent, des millions de personnes sont confrontées au risque d’évolution lente vers une maladie chronique du foie, le cancer et la mort", avance l'OMS. "On reconnaît désormais que l’hépatite virale représente un défi sanitaire majeur nécessitant d’agir d’urgence", a déclaré le Dr Margare
La co-infection VIH-VHC augmente le risque de cancer chez les personnes atteintes du VIH
Une étude espagnole a rapporté que les personnes co-inféctées par le VIH et par l'hépatite C (VHC) présentent un risque accru de cancers non définis par le VIH par rapport aux personnes mono-infectées par le VIH. Même après l'exclusion du carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), la co-infection était associée à une augmentation de 26% du risque de cancers non liés au VIH par rapport à la mono-infection au VIH. Cependant, les deux groupes ont un risque plus élevé de cancer par rapport à la population générale.
En raison de la thérapie antirétrovirale (ART), de nombreuses personnes vivant avec le VIH ont une espérance de vie presque normale. Cependant, les taux de maladies graves non liées au VIH sont plus élevés que dans la population générale. Plusieurs études ont montré que, même dans un contexte d'ART efficace, les personnes vivant avec le VIH présentent un risque élevé de plusieurs tumeurs malignes non asso