Notre actualité
Brèves
Corrélation entre les paramètres cliniques et viro-immunologiques et les troubles cognitifs associés au VIH (HIV-associated neurocognitive disorders ou HAND) dans une cohorte de patients infectés par le VIH naïfs de traitement antirétroviral
Les troubles neurocognitifs (TNC) associés au VIH sont d’origine multifactorielle, liés directement au VIH mais également à la réponse immunitaire. Si il existe un lien bien établi entre la charge virale VIH retrouvée dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) et la démence associée au VIH, ce lien est moins clair pour les formes plus modérées de TNC. On considère généralement que l’étude du LCR ne retrouve pas d’anomalie spécifique et que la ponction lombaire (PL) n’a pas d’intérêt dans le dépistage, autre que de rechercher d’autres causes de TNC.
Dans cette étude les auteurs ont cherché à aborder la question du rôle respectif de la charge virale et des paramètres immunologiques dans les TNC. Les patients analysés faisaient partie d’une cohorte prospective de patients naïfs de traitement antirétroviral, sans comorbidité neurologique, cirrhose ou consommation abusive d’alcool. Chaque patient avait une ponction lombaire et un
Co-infection VIH-VHC : la combinaison daclatasvir-ribavirine efficace en vraie vie
Depuis quelques années, les antiviraux d'action directe (AAD) bouleversent le pronostic de l'hépatite C chronique, mais les essais cliniques les concernant n’intègrent pas toujours de patients co-infectés par le VIH. Les questions liées aux interactions médicamenteuses peuvent aussi limiter le recours aux AAD dans cette population.
Parmi les plus récents AAD, le daclatasvir (DCV) et le sofosbuvir (SOF) semblent avoir un bon profil de tolérance ; ils ont en outre, une efficacité pangénotypique. Pour confirmer les résultats encourageants des études cliniques prouvant le bon rapport bénéfice-risque de leur association chez les sujets co-infectés, il était intéressant de mener une étude de vraie vie. Elle vient d'être conduite à partir des données françaises d'ATU du DCV qui regroupaient environ 7.000 patients VHC.
Méthodologie
L'ONUSIDA met en garde les pays sur l'impossibilité d'atteindre la cible de réduction de 75% des décès dus à la Tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH à l'horizon 2020, à moins que des mesures urgentes ne soient prises
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
GENEVE, 24 mars 2017 — À l'occasion de la Journée mondiale de la tuberculose, le 24 mars, l'ONUSIDA exhorte les pays à prendre davantage de mesures pour réduire le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH. La tuberculose est la cause la plus fréquente d'hospitalisation et de décès chez les personnes vivant avec le VIH. En 2015, 1,1 million de personnes sont mortes d'une maladie liée au sida dont environ 400 000 de tuberculose, 40000 étant des enfants.
« Il est inacceptable que tant de personnes vivant avec le VIH meurent de tuberculose et que la plupart ne soient pas diagnostiquées ou traitées », a déclaré Michel Sidibé, Directeur exécutif de l'ONUSIDA. « Ce n'est qu'en intensifiant la coopération pour accélérer l'action commune entre les programmes respectifs pour le VIH et la tuberculose
Etat des lieux de la consommation des benzodiazépines
Une diminution modérée de la consommation des benzodiazépines est observée en France depuis ces trois dernières années. Bien que le niveau en 2015 soit le plus bas que l’on ait observé depuis 2000, le nombre de français consommant une benzodiazépine reste encore trop élevé, en particulier chez les plus de 65 ans. Aussi, il demeure nécessaire de continuer à mobiliser l’ensemble des professionnels de santé et de renforcer l’information des patients sur les risques liés aux benzodiazépines tout en gardant à l’esprit que, bien utilisées, elles sont des médicaments indispensables dans l’arsenal thérapeutique.L’ANSM va ainsi poursuivre ses actions pour renforcer le bon usage de ces médicaments.
Commercialisées depuis les années 60, les benzodiazépines sont des molécules qui agissent sur le système nerveux central. Elles sont indiquées dans le traitement de l’anxiété, des troubles sévères du sommeil et de l’épilepsie. Vingt benz
Tivicay® : indiqué dès l’âge de 6 ans
Alors qu’il était jusqu’à présent indiqué à partir de 12 ans, Tivicay ® (dolutégravir) vient d’obtenir une extension d’indication dès l’âge de 6 ans.
Il est désormais indiqué, en association avec d’autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), chez les adultes, les adolescents et les enfants à partir de 6 ans.
Le dolutégravir inhibe l’intégrase du VIH en se liant à son site actif et en bloquant l’étape du transfert de brin lors de l’intégration de l’ADN rétroviral, essentielle au cycle de réplication du VIH.
Tivicay® était jusqu’ici disponible sous forme de comprimés pelliculés contenant 50 mg de dolutégravir mais des comprimés pelliculés contenant 10 et 25 mg de dolutégravir seront désormais nécessaires pour adapter la posologie chez l’enfant de 6 à 12 ans. F. Le Brun
PrEP et personnes en situation de migration : plaidoyer pour de nouvelles recherches
La stratégie 3x90 d’ONUSIDA implique une forte mobilisation en faveur de la prévention de l’infection par le VIH en combinant le dépistage, l’accès aux outils classiques de prévention, l’accès aux soins et aux traitements et l’usage de la prophylaxie pré-exposition.
L’approche prévention combinée devrait à terme radicalement modifier la vie des personnes atteintes et de leur entourage et probablement inverser le cours de l’épidémie. Aux Etats-Unis, le développement de la prophylaxie pré-exposition au VIH (PrEP) a connu un développement fulgurant passant de 3 746 personnes en 2013 à plus de 40 000 aujourd’hui.
Un vent d’espoir souffle de San Francisco en passant par Londres, même si certaines données incitent à la vigilance [1].
En juillet 2016, la Commission européenne a accordé une extension d’AMM au Truvada® dans la PrEP chez les adultes à haut risque de c
Les prix des traitements de l'hépatite C vont fortement baisser
Un accord a été trouvé entre le ministère de la santé et le laboratoire américain Gilead.
«Les négociations pour faire baisser les prix des traitements du VHC viennent de s’achever avec l’accord conclu avec le laboratoire Gilead», indique ce vendredi le ministère de la Santé dans un communiqué. «Désormais, le prix des traitements sera inférieur à 28 700 euros, contre 41 000 euros pour le Sovaldi» auparavant.
«Les arrêtés seront publiés très prochainement et permettront à ces nouveaux tarifs d’entrer en vigueur dès le 1er avril 2017», précise le ministère. «Tous ces traitements sont pris en charge à 100% par l’Assurance maladie», rappelle-t-il, «les comptes s’en (trouvant) donc d’autant améliorés». Entre 300 000 et 400 000 personnes concernées
Cet accord intervient un peu moins de quatre mois après celui passé avec le laboratoire américain MSD p
Droit à l'oubli : des progrès à dose homéopathique... La commission de suivi AERAS peut mieux faire !
Paris, le 03/04/2017 – La commission de suivi et de proposition de la Convention AERAS vient de publier la mise à jour de la grille de référence annexée au titre IV de la convention AERAS. Cette grille, qui définit les conditions d’accès à un « droit à l’oubli », mentionne – enfin ! – le VIH. Las !, la nouvelle grille constitue une grande déception pour Actions Traitements, qui s’est adressée par courrier aux membres de la commission pour en pointer les insuffisances. En effet, en l’état, cette nouvelle grille constitue moins une avancée qu’elle n’organise une nouvelle discrimination. Premièrement, elle n’ouvre manifestement aucun « droit à l’oubli » pour les Personnes vivant avec le VIH (PVVIH), même si elles disposent d’une charge virale indétectable signant le parfait contrôle du virus par l’organisme. Deuxièmement, reléguées en partie II, les PVVIH ne peuvent prétendre bénéficier que d’un potentiel « plafonnement » des surprimes appliquées aux emprunteurs, ceci n’étant valable qu
Marisol Touraine lance une stratégie nationale de santé sexuelle
Coordonner les différents acteurs et aspects de la santé sexuelle en France. Telle est l'ambition de la stratégie nationale de santé sexuelle sur la base officiellement lancée par la ministre des Affaires sociales et de la Santé Marisol Touraine mardi 28 mars.
Prévu pour se déployer entre 2017 et 2030, ce plan s'inscrit en aval de la stratégie nationale de santé dont elle constitue une déclinaison. Le texte entend placer l’éducation à la sexualité et à la santé sexuelle des plus jeunes « au cœur de leurs parcours éducatifs en santé » à travers une approche transversale incluant une réflexion sur le respect mutuel, l'égalité filles-garçons, et la réciprocité et consentement des relations sexuelles. « Une attention particulière sera portée aux adolescents de moins de 15 ans dont 20 % sont déjà entrés dans la sexualité », peut-on lire dans la stratégie. Pas de budget dédié
Un comité de pilotage
PrEP - Truvada : la HAS valide l’usage préventif contre le sida
La Commission de Transparence a rendu son avis concernant le Truvada dans la prophylaxie pré-exposition au VIH.
Feu vert pour le Truvada. Le médicament est passé devant la Commission de Transparence de la Haute Autorité de Santé (HAS), qui vient de rendre public son avis. La PrEP (prophylaxie pré-exposition) a obtenu la meilleure note concernant son service médical rendu (SMR) et la moins bonne concernant l’amélioration du service médical rendu (ASMR).
La première évaluation prend en compte les qualités intrinsèques du médicament et permet de fixer son taux de remboursement. La HAS a jugé le SMR « important » ; cela ouvre la voie au plus haut taux de remboursement, à savoir, 65 %. « Le service médical rendu par TRUVADA, en complément d’une stratégie globale de prévention, est important dans la prophylaxie pré-exposition pour réduire le risque d’infection par le VIH 1 par voie sexuelle chez l