Notre actualité
Brèves
VHB, VHC : L'OMS attend une "riposte mondiale"
Les nouvelles données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèlent que, selon les estimations, 325 millions de personnes vivent dans le monde avec une infection chronique par le virus de l’hépatite B (VHB) ou de l’hépatite C (VHC). Ce chiffre est tiré du rapport mondial de l’OMS sur les hépatites pour 2017 (Global hepatitis report, 2017). Que dit ce rapport ? Quels chiffres donne-t-il ? Explications.
Le rapport 2017 de l’OMS sur les hépatites virales indique que, dans leur grande majorité, les personnes qui vivraient avec le VHB ou le VHC n’ont pas accès aux dépistages et aux traitements qui pourraient leur sauver la vie. "Par conséquent, des millions de personnes sont confrontées au risque d’évolution lente vers une maladie chronique du foie, le cancer et la mort", avance l'OMS. "On reconnaît désormais que l’hépatite virale représente un défi sanitaire majeur nécessitant d’agir d’urgence", a déclaré le Dr Margare
La co-infection VIH-VHC augmente le risque de cancer chez les personnes atteintes du VIH
Une étude espagnole a rapporté que les personnes co-inféctées par le VIH et par l'hépatite C (VHC) présentent un risque accru de cancers non définis par le VIH par rapport aux personnes mono-infectées par le VIH. Même après l'exclusion du carcinome hépatocellulaire (cancer primitif du foie), la co-infection était associée à une augmentation de 26% du risque de cancers non liés au VIH par rapport à la mono-infection au VIH. Cependant, les deux groupes ont un risque plus élevé de cancer par rapport à la population générale.
En raison de la thérapie antirétrovirale (ART), de nombreuses personnes vivant avec le VIH ont une espérance de vie presque normale. Cependant, les taux de maladies graves non liées au VIH sont plus élevés que dans la population générale. Plusieurs études ont montré que, même dans un contexte d'ART efficace, les personnes vivant avec le VIH présentent un risque élevé de plusieurs tumeurs malignes non asso
Efficacité et tolérance du dolutegravir en situation réelle chez les patients virologiquement controlés
Un certain nombre d’études sont publiées sur l’utilisation, l’efficacité et la tolérance du dolutégravir (DTG) en vie réelle (1). Cette étude italienne rapporte les résultats d’une analyse rétrospective de l’utilisation du DTG associé à tenofovir/emtricitabine ou abacavir/lamivudine chez des patients virologiquement contrôles.
L’objectif était d’analyser la durée jusqu’à l’échec thérapeutique (arrêt du DTG quel que soit la cause) ou virologique (deux mesures consécutives de l’ARN VIH > 50 copies/ml ou une mesure > 1000 copies /ml) et d’identifier les facteurs prédictifs d’échec. 173 patients ont été inclus dans l’étude, principalement des hommes (71.7%), âgés de 51 ans, débutant le DTG avec tenofovir/emtricitabine (n=66) ou abacavir/lamivudine (n=107). Aucun échec virologique n’a été rapporté durant les 1090 patients-mois de suivi, malgré une prévalence de 19,2 % d’antécédents de mutations de résistance au backbone u
FN et lutte contre le Sida : reconnais ton ennemi
Le Front national et le VIH… c’est une vieille histoire. Ce n’est pas du passé, plutôt du passif. Et les sorties éructées et sérophobes des années 80 de Jean-Marie Le Pen, trouvent, aujourd’hui encore, de très pénibles prolongements dans le parti dirigé par sa fille. Lors de toutes les précédentes élections, AIDES n’a jamais souhaité interpeller les candidat-e-s du parti d’extrême droite, y compris en 2002 lorsque le FN est arrivé pour la première fois au second tour de la présidentielle. Notre façon de rappeler que nous ne considérons pas le FN comme un interlocuteur politique : leurs idées et déclarations publiques restent aux antipodes de nos valeurs, hors de question pour nous de leur donner le moindre écho.
2017, rebelote : le FN est à nouveau en piste et présent au second tour. Depuis 30 ans, cette formation politique instrumentalise le sida pour faire passer ses messages. Elle a toujours considéré les personnes qui
Calendrier vaccinal : les innovations pour 2017
La version 2017 du calendrier des vaccinations et des recommandations vaccinales a été publiée par le ministère des Affaires sociales et de la Santé.
Elaboré chaque année à partir des recommandations du Haut Conseil de Santé publique (HCSP), ce document est une référence pour les professionnels de santé en termes de stratégie vaccinale.
Le calendrier vaccinal 2017 se démarque de la version précédente par de nouvelles recommandations concernant les vaccinations contre les infections à méningocoque, à papillomavirus humains, à pneumocoque, la varicelle et le BCG.
Un nouveau chapitre a par ailleurs été créé à propos des adaptations vaccinales en situation de pénurie qui affecte notamment les vaccins contre la coqueluche, l'hépatite A, l'hépatite B et le BCG. Parution du calendrier vaccinal 2017
Publié le 24 avril 2017 sur le site
La FDA confirme le risque de réactivation de l'hépatite B après traitement contre l'hépatite C chez les patients coïnfectés
S'appuyant sur une série de 29 patients, publiée le 25 avril dans les « Annals of Internal Medicine », le système de report des événements indésirables (FAERS) de l'agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) met en garde contre le risque de réactivations de virus de l'hépatite B (VHB) suite à un traitement par des antiviraux à action directe contre l'hépatite C (VHC), chez des patients coïnfectés VHC-VHB.
Des signalements avaient déjà été faits au cours de l'année 2016, ce qui avait conduit le comité pour l’évaluation des risques en matière de pharmacovigilance (PRAC) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) à demander la mise à jour des résumés des caractéristiques du produit des antiviraux d'action directe indiqués dans le traitement de l'hépatite C. Une prise en charge parfois retardée
Les 29 cas publiés cette semaine ont été signalés à l'agence américaine ent
325 millions de personnes sont atteintes d'une hépatite dans le monde, selon l'OMS
À l’occasion de l'International liver Congress, qui se tient du 19 au 23 avril à Amsterdam, l’OMS a rendu son rapport mondial sur les hépatites, pointant le manque d’accès au dépistage et aux soins, qui conduit à une augmentation de la mortalité.
Ce rapport s’est focalisé sur les hépatites B et C, responsables de 96 % des décès par hépatite virale : 1,34 million de personnes sont mortes d’une hépatite virale en 2015 (plus précisément, 720 000 morts étaient dues à une cirrhose et 470 000 à un hépatocarcinome). Ce chiffre, comparable à celui de la mortalité par tuberculose ou par VIH, est en hausse (contrairement à ceux de la mortalité par VIH et tuberculose).
Le chiffre estimé de personnes vivant avec le VHB (virus de l’hépatite B) était de 257 millions, tandis que 71 millions de personnes vivaient avec le VHC (virus de l’hépatite C), dont 1,75 million nouvellement infectées en 2015.
Des cellules modifiées résistantes au VIH
Des chercheurs américains ont trouvé le moyen d'attacher des anticorps contre le VIH à des cellules immunitaires, créant par le fait même une population de cellules résistantes au virus.
Un texte d'Alain Labelle
Pour le moment, les expériences du Pr Richard Lerner et de ses collègues du Scripps Research Institute ont été menées en laboratoire, mais elles montrent que ces cellules résistantes peuvent rapidement remplacer les cellules infectées, et potentiellement guérir une personne porteuse du VIH.
« La protection serait à long terme », explique Jia Xie, l’un des auteurs de l’étude dont les résultats sont publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
Les chercheurs se sont associés avec un centre de thérapie génique (City of Hope's Center) pour évaluer l’efficacité et la sécurité de la nouvelle thérapi
HARVONI et SOVALDI : prise en charge universelle dans l'hépatite C chronique
Le périmètre de remboursement des antiviraux d'action directe (AAD) hospitaliers HARVONI (lédipasvir, sofosbuvir) et SOVALDI (sofosbuvir) est étendu à tous les patients adultes présentant une hépatite C chronique, y compris les porteurs asymptomatiques ayant un stade de fibrose F0 ou F1 qui ne sont pas à risque de transmission du virus de l'hépatite C (VHC). Le taux de prise en charge est de 100 %. Cette extension de prise en charge s'applique dans le cadre de l'agrément aux collectivités et de la rétrocession aux patients ambulatoires. Pour les populations particulières (échec d'un 1er traitement, insuffisance rénale, cirrhose grave, co-infection avec le VIH, VHB, etc.), la prise en charge de ces AAD nécessite la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire lors de l'initiation du traitement. HARVONI et SOVALDI sont les deux derniers AAD commercialisés à ce jour à bénéficier officiellement de cette prise en charge universelle. Pour les autr
Inscription de nouveaux cannabinoïdes de synthèse sur la liste des stupéfiants
Les cannabinoïdes de synthèse (CS) sont des substances utilisées à des fins récréatives et ayant des effets psychoactifs similaires au delta 9-tétrahydrocannabinol, principale substance active du cannabis. Leur consommation expose à des risques graves sur le plan physique et psychique avec un potentiel d’abus et de dépendance. Du fait de ces risques, 12 familles chimiques ainsi que 10 nouvelles substances ont été inscrites sur la liste des stupéfiants.[1]
Les cannabinoïdes de synthèse se présentent généralement sous forme de mélanges de plantes destinés à être fumés ou sous forme de poudres destinées à être fumées, vaporisées ou ingérées. Depuis 2013, un nouveau mode de consommation se développe avec des e -liquides destinés à être utilisés dans des cigarettes électroniques. De très nombreux sites Internet proposent ces substances. La composition et les concentrations sont variables, y compris pour un même produit.