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Brèves
Contrôle du VIH : les lymphocytes T CD8+ décryptés
Le terme « contrôleur »
La résistance virale toujours d’actualité à l’IAS
Il n’y a pas que les associations de lutte contre le sida qui résistent… Il y a aussi le VIH ! La question des mutations de résistance du VIH est en filigrane de tous les débats sur les stratégies de traitement ARV dans cet IAS de Paris, 9e de l’histoire. Que ce soit en induction, en deuxième ligne, en allègement, au Nord comme au Sud, en thérapeutique comme en préventif (PrEP). Avec le questionnement de la transmission croissante de souches résistantes dont la prévalence se compte désormais à 2 chiffres dans nombre de pays. Avec une question qui résume l’ensemble : dans les pays du Nord, doit-on prescrire les molécules les plus récentes et les plus efficaces pour lesquelles peu ou prou de mutations de résistance ont (encore) été décrites afin de traiter universellement et sans attendre les tests génotypiques ? En privilégiant un traitement d’induction immédiat dès la première consultation qui s’affranchit des questions de résistance ? Et quid des pays d
Les inhibiteurs de l’intégrase sont sans danger pendant la grossesse
Deux études indépendantes indiquent que le traitement antirétroviral à base d’inhibiteur d’intégrase est sans danger pendant la grossesse.Les inhibiteurs de l’intégrase sont souvent utilisés dans les traitements antirétroviraux de première ligne. Les études présentées au congrès sont les premières grandes études à examiner l’innocuité du raltégravir et du dolutégravir pendant la grossesse.
Les recherches menées au Botswana ont constaté un taux similaire de complications à la naissance entre les associations à base de dolutégravir et celles à base d’efavirenz. Le taux des naissances prématurées était comparable entre les deux médicaments, ainsi que les risques d’accoucher d’un enfant trop petit par rapport à son âge gestationnel.
Une autre étude française a examiné l’innocuité du raltégravir pendant la grossesse. Elle a porté sur 479 enfants exposés au raltégravir pendant la grossesse entre
Une matrice extra-cellulaire protectrice à l’origine du pouvoir infectieux du VIH
Selon une étude soutenue par l’ANRS et menée par Maria-Isabel Thoulouze au sein du Département de Virologie de l’institut Pasteur (Institut Pasteur/CNRS, Paris) et ses collègues de l’Inserm et du CHU du Kremlin Bicêtre, le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) incite les lymphocytes infectés à synthétiser un maillage extra-cellulaire qui abrite les particules virales, les protégeant ainsi du système immunitaire et des antirétroviraux. Ces résultats, qui mettent en évidence une nouvelle cible thérapeutique, sont présentés le 26 juillet 2017 en communication orale lors de la 9ème conférence scientifique sur le VIH/sida (IAS 2017) organisée par l’International Aids Society et l’ANRS et qui se déroule du 23 au 26 juillet 2017, à Paris.Lorsqu’il est isolé, le VIH est un virus fragile, dont le pouvoir de contamination est très faible. Cependant, il se transmet très bien d’une cellule à une autre, lorsque celles-
Janssen : avis favorable du CHMP pour le Symtuza™ pour le traitement du VIH
Janssen a annoncé aujourd’hui que le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) a émis un avis favorable recommandant l’autorisation de mise sur le marché pour le Symtuza™ (darunavir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide [D/C/F/TAF]), un régime à comprimé unique (RCU), à prise quotidienne unique et à base de darunavir.
En cas d’approbation, il s’agirait du seul RCU à base de darunavir indiqué pour le traitement de l’infection au virus de l’immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes et les adolescents âgés de 12 et plus avec un poids corporel d’au moins 40 kg, avec des tests génotypiques pour en guider l’utilisation. Ce RCU combine l’efficacité et la durabilité éprouvées du darunavir au profil rénal et de densité minérale osseuse amélioré du F/TAF, en comparaison avec le F/TDF (fumarate de ténofovir disoproxil), et sera le seul traitement capabl
Ménopause : les femmes vivant avec le VIH sont à haut risque
Les femmes séropositives sont plus exposées aux facteurs de risque liés à la ménopause. La prévention et le dépistage doivent être renforcés chez elles.
L’espérance de vie progresse chez les personnes séropositives. 6 millions d’entre elles ont dépassé la barre des 50 ans. 2,5 millions sont des femmes. Un seuil symbolique qui montre à quel point l’efficacité des traitements du VIH a progressé. Pour autant, cette période de transition n’est pas sans risque.
Chez les femmes, ce serait même le contraire. Ce qu’a rappelé Isabel Cassetti, du centre spécialisé Helios Salud de Buenos Aires (Argentine), au cours du congrès annuel de l’International AIDS Society, qui se tenait au Palais des congrès de Paris du 23 au 26 juillet. Une ménopause variable
Lors d’une session dédiée à la santé des femmes vivant avec le VIH, plusieurs expertes se sont succédées sur scène. Isa
La PrEP est toujours efficace lorsqu’elle est utilisée de façon intermittente
Une analyse des résultats d’une grande étude de prophylaxie pré-exposition (PrEP) a montré que la PrEP est toujours efficace contre le VIH lorsqu’elle est prise de façon intermittente.Les résultats de l’étude Ipergay ont déjà montré que les hommes gays et les hommes qui avaient des rapports sexuels avec des hommes étaient moins susceptibles de contracter le VIH s’ils prenaient la PrEP.
L’étude a été conçue pour étudier la PrEP sur demande, c’est à dire l’utilisation du médicament lorsqu’une activité sexuelle est anticipée. Le traitement consiste à prendre une dose double de PrEP dans les 24 heures qui précèdent les rapports sexuels anticipés exposant les participants à des risques de VIH, suivi par une dose unique tous les jours pendant les deux jours qui suivent.
Toutefois de nombreux participants prenaient la PrEP si souvent qu’ils étaient pratiquement sous traitement continu.
VIH : l'OMS inquiète du développement des résistances au traitement
Au lendemain de la présentation du rapport de l'ONUSIDA, dans lequel l'organisation se félicite d'avoir pour la première fois dépassé la barre des 50 % des personnes vivant avec le VIH sous traitement, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) met en garde les pays contre la tendance à la hausse de la résistance du VIH aux médicaments, dans un rapport publié ce jeudi.
Ce texte, fruit du travail conjoint de l'OMS, de la Banque mondiale et des centres américains de contrôle des maladies (CDC), se base sur des enquêtes nationales menées dans les 11 premiers pays ayant adopté un programme de surveillance recommandé par l'OMS.
Dans 6 de ces 11 pays, plus de 10 % des personnes qui commencent un traitement antirétroviral sont infectées par une souche virale résistante aux antirétroviraux de première ligne. Il s'agit de l'Angola (16,3 %), de la République démocratique du Congo (10 %), du Honduras (1
Un nouvel antibiotique capable de vaincre les résistances bactériennes ?
La résistance croissante aux antibiotiques est une préoccupation majeure et chaque découverte d’un nouvel antibiotique est porteur d’espoir pour pallier l’intelligence croissante des bactéries, qui s’adaptent malheureusement, de plus en plus et de mieux en mieux, à leur environnement.
De ce fait, la découverte récente d’un inhibiteur de l’ARN polymérase bactérienne suscite de nouvelles espérances thérapeutiques.
Un inhibiteur nucléosidiqueUne équipe italienne et américaine a en effet mis en évidence un nouvel antibiotique, la pseudo-uridimycine (PUM) qui est issue d’un micro-organisme découvert dans le sol italien. Son mode d’action est simple : il empêche le fonctionnement d’une enzyme essentielle au fonctionnement cellulaire bactérien, l’ARN polymérase.
Il existe déjà des antibiotiques qui agissent sur les ARN po
Paris fait sa "déclaration" ... communautaire
Il est des conférences internationales sur le sida qui frappent les esprits et marquent un tournant dans le combat contre le VIH. C’est parfois une annonce scientifique (l’arrivée des trithérapies en 1996) ou un cap franchi sur le terrain militant. Ce fut le cas à Denver en 1983, puis en 1994 avec le principe Gipa. Cette année, à l’occasion de la "HIV science conférence" qui se tient à Paris du 23 au 26 juillet, la société civile a pour ambition de marquer un de ses tournants. Depuis plusieurs mois, des activistes du monde entier travaillent à la "Déclaration communautaire de Paris" qui sera lancée le 23 juillet.
"Rien pour nous, sans nous !" ("Nothing for us, without us !"). La formule, pierre angulaire de l’activisme mondial de la lute contre le sida, est un des héritages de la conférence de Denver en 1983. Une formule si déterminante pour les personnes vivant avec le VIH qu’elle a inspiré les principes de Gipa (particip
VHC et VIH : De nouvelles AMM en Europe
Le Comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l’Agence européenne des médicaments (EMA) s’est réuni du 19 au 22 juin 2017. Il a rendu plusieurs avis favorables pour une autorisation de mise sur le marché (AMM), et plusieurs avis favorables pour des extensions d’indication. Parmi, les avis favorables pour une AMM, on trouve Maviret (glecaprevir/pibrentasvir) et Vosevi (sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir) dans le traitement de l’hépatite C chronique. Une nouvelle AMM concerne un médicament générique : Efavirenz / Emtricitabine/Tenofovir disoproxil Mylan (équivalent d’Atripla) dans le traitement de l’infection à VIH. Les recommandations du CHMP sont transmises à la Commission européenne qui rendra les décisions d’octroi d’AMM. Du côté des extensions d’indication, on trouve Harvoni (ledipasvir/sofosbuvir) dans le traitement de l’hépatite C chronique qui peut être prescrit pour l’adolescent et Kaletra (lopinavir/ritonavir) dans le traitement de l’infect