Notre actualité
Brèves
Rapport ONUSIDA : plus de la moitié des malades sont aujourd'hui sous traitement, une première
Un nombre de nouvelles infections par le VIH en baisse de 11 % chez les adultes (1,7 million en 2016) et de 47 % chez les enfants (160 000) depuis 2010, un nombre de décès qui chute de 1,9 million en 2005 à 1 million en 2016 et, surtout, 19,5 millions de patients ayant accès à un traitement, sur 36,7 millions vivant avec le VIH… Les chiffres du rapport annuel de l'ONUSIDA, présenté ce mercredi matin à la Mairie de Paris, ont de quoi réconforter les acteurs de la lutte contre le VIH. « Nous avons atteint les objectifs fixés pour 2015 », se réjouit le directeur exécutif de l'agence onusienne, Michel Sidibé.C'est la première fois que plus de la moitié des personnes vivant avec le VIH ont accès à un traitement antirétroviral, bien que seulement 44 % aient une charge virale indétectable. Il y a 3 ans, Michel Sidibé appelait le monde à se battre « pour faire des objectifs 90-90-90 une réalité. Les sceptiques étaient nombreux, et ils m'ont interpellé. À l’époq
Le vaccin contre la méningite efficace… contre la gonorrhée
Un vaccin existant, ciblant le méningocoque B, vient de montrer son efficacité contre le gonocoque, responsable de la blennorragie, infection sexuellement transmissible de plus en plus résistante aux traitements. En augmentation, les infections à gonocoques (ou blennorragie) sont de plus en plus résistantes aux traitements antibiotiques dans le monde entier. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a d'ailleurs récemment alerté sur cet inquiétant phénomène dans un communiqué. Pour y faire face, la piste vaccinale apparaît intéressante, mais aucun candidat vaccin ne s’est montré efficace jusqu’alors. Cependant, une étude néo-zélandaise publiée dans « The Lancet »montre qu’un vaccin déjà sur le marché, le vaccin contre le méningocoque du groupe B (Neisseria Meningitidis B), permet de diminuer l’incidence des infections à gonocoque (dues à Neisseria gonorrhoeae). Ce vaccin, le MenZB, a été utilisé lors d'une campagne nationale de vaccination de masse menée en Nouvelle-Zélande entre 200
Communiqué de presse : VIH, hépatites virales : après 32 ans de discrimination, la levée l’interdiction des soins funéraires est signée !
C’est enfin officiel : l’arrêté permettant la levée de l’interdiction des soins funéraires pour les personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale a été signé le 12 juillet par la ministre Agnès Buzyn, et publié cette nuit au Journal officiel[1]. Cette levée sera effective au 1er janvier 2018, 32 ans après son instauration, et six ans après les premières promesses de l’État. Si nos associations saluent bien sûr cette avancée historique, sa lenteur nous laisse un goût amer.Cela fait des années, que nous, associations luttant contre le VIH/sida ou les hépatites virales, nous battons pour lever l’interdiction de pratiquer des soins funéraires de conservation des personnes séropositives au VIH ou à une hépatite virale, confortés par les avis du Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS), du Défenseur des droits, de l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et du Haut conseil à la santé publique (HCSP).
Sida: vers un allégement des traitements contre le VIH
Les antirétroviraux ont révolutionné l'approche du Sida, qui ne tue plus les personnes qui sont sous traitement. Mais la recherche se poursuit pour simplifier les médications.
On ne guérit pas du VIH. Les avancées réalisées depuis plus de 20 ans du côté des traitements poussent parfois à l'oublier. Ils fonctionnent bien, permettent de stabiliser les patients et font baisser la charge virale. Si bien que leur découverte et leur démocratisation sont en grande partie responsables de la baisse de 45 % du nombre de décès liés à l'infection depuis 2005.
Mais l'arrêt des traitements antirétroviraux signifie toujours le retour du virus. En attendant l'arrivée d'un vaccin réellement efficace, ils sont encore le seul rempart médical, et doivent être pris à vie, tous les jours. Peut-être plus pour très longtemps. Des prises espacées
Des adaptations de la galénique – la
Lénalidomide (Revlimid®) : nouvelles recommandations importantes relatives à la réactivation virale
Information destinée aux oncologues, hématologues, médecins compétents en cancérologie ou médecins compétents en maladies du sang, hépatologues et pharmaciens hospitaliers. Des cas de réactivation virale ont été rapportés à la suite du traitement par le Lénalidomide, en particulier chez des patients ayant des antécédents d’infection par le virus de la varicelle et du zona (VZV) ou le virus de l’hépatite B (VHB).
- Certains cas de réactivation du VHB ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë et ont eu une issue fatale.
- La sérologie VHB doit être déterminée avant l’instauration du traitement par le lénalidomide.
- Chez les patients présentant un résultat positif au dépistage du virus de l’hépatite B, une consultation chez un médecin spécialisé dans le traitement de l’hépatite B est recommandée.
- Les patients ayant des antécédents d’infection doivent être étroitement surveillés tout au long du traitement afin de détecter de
Actions Traitements met en place une adresse mail pour la ligne d’écoute
Depuis plusieurs années maintenant, Actions Traitements a mis en place une ligne d’écoute spécialisée dans les traitements et le suivi médical. Accessible au 01 43 67 00 00, elle est animée par des patients experts bénévoles formés à la thérapeutique et à l’écoute. Aujourd’hui, la ligne d’écoute est ouverte les lundis et jeudis, entre 15h et 18h. Pour faciliter la réponse à vos questions de plus en plus nombreuses, nous lançons une adresse mail liée à la ligne d’écoute : ecoute@actions-traitements.org. Vous pouvez dorénavant joindre un écoutant via cette adresse mail à n'importe quel moment de la semaine. Nos écoutants vous répondront dans un délai de 24h.
VHC-4 : Une RVR à 2 semaines permet un schéma SOF+DCV de 8 semaines
À retenirUne réponse virologique rapide (RVR) à 2 semaines est un marqueur viable pour le raccourcissement de la durée du traitement de 12 à 8 semaines chez les patients non cirrhotiques infectés par le VHC-4 qui reçoivent le schéma sofosbuvir (SOF) + daclatasvir (DCV). Pourquoi est-ce important ?
Raccourcir la durée du traitement sans compromettre l’élimination du VHC réduirait les coûts. Conception de l’étude
Étude prospective, ouverte et multicentrique menée en Égypte auprès de 120 patients non cirrhotiques répartis aléatoirement pour recevoir 12 semaines de SOF+DCV ou un traitement guidé par la réponse (8 semaines pour ceux ayant obtenu une RVR après 2 semaines). Le critère d’évaluation principal était la réponse virologique soutenue 12 semaines après le traitement (RVS12). L'étude est financée par : Abbass Helmy Charity et Pharco. Principaux résultats
- Quarante-huit des 60 pat
VIH: selon une étude, la situation est "préoccupante" chez les jeunes homosexuels en France
L'étude "Prevagay2015" dévoile des chiffres alarmants ce mardi sur la contamination au VIH parmi les jeunes homosexuels français.
La situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français est "extrêmement préoccupante", alerte une étude parue mardi, qui a analysé la fréquence de la contamination et les pratiques de prévention dans plusieurs lieux fréquentés par les gays. Sur 2.600 hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) qui ont participé à l'étude "Prevagay2015", 14,3% étaient séropositifs, conclut l'équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE). L'enquête, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), a été élaborée à partir d'un "questionnaire comportemental" et d'un prélèv
Vaccin anti-HPV : deux doses pourraient suffire
Les vaccins contre le papillomavirus (HPV) sont des vaccins recombinants, composés de protéines de capsides sous forme de pseudoparticules virales. Ces vaccins nécessitent l’injection de plusieurs doses pour déclencher une réponse immune. L’Agence européenne du médicament a approuvé initialement un schéma en 3 doses (0, 2 et 6 mois). Puis, la réponse immune semblant meilleure chez les jeunes filles de 9 à 14 ans, le schéma a été réduit à 2 doses espacées de 6 mois, pour cette classe d’âge. Plusieurs avantages peuvent être attendus de cette réduction de doses, dont une réduction des coûts de la vaccination, mais l’on peut surtout présager une amélioration de la compliance.
Notons toutefois que la recommandation pour le schéma à 2 doses est basée sur des résultats d’immunogénicité et ne prend pas en compte le seuil d’anticorps à partir duquel l’infection peut être évitée, seuil qui reste encore à établir. C
Etat des lieux de la résistance du VIH aux inhibiteurs d’intégrase
Les inhibiteurs d’intégrase représentent la classe « vedette » actuelle des antirétroviraux. Après une première classe (Raltégravir et Elvitégravir) caractérisée par une barrière génétique relativement faible et un degré élevé de résistance croisée, on assiste au développement et à la mise sur le marché de nouveaux inhibiteurs dits de « deuxième génération » visant à conserver une efficacité vis-à-vis des variants résistants au RAL / EVG. Le dolutégravir (DTG) est le seul actuellement sur le marché. Le profil de résistance au DTG est actuellement de mieux en mieux étudié avec un maintien de son activité in vitro sur la plupart des variants résistantes aux INSTI de première génération présentant une seule mutation. La mutation sélectionnée de novo par le DTG est la mutation 263K, rarement trouvée chez les patients en échec de première ligne, sous trithérapie. L’autre INSTI de seconde génération est le Cabotégravir (CAB) de structure très proche du DTG.