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Actions Traitements met en place une adresse mail pour la ligne d’écoute
Depuis plusieurs années maintenant, Actions Traitements a mis en place une ligne d’écoute spécialisée dans les traitements et le suivi médical. Accessible au 01 43 67 00 00, elle est animée par des patients experts bénévoles formés à la thérapeutique et à l’écoute. Aujourd’hui, la ligne d’écoute est ouverte les lundis et jeudis, entre 15h et 18h. Pour faciliter la réponse à vos questions de plus en plus nombreuses, nous lançons une adresse mail liée à la ligne d’écoute : ecoute@actions-traitements.org. Vous pouvez dorénavant joindre un écoutant via cette adresse mail à n'importe quel moment de la semaine. Nos écoutants vous répondront dans un délai de 24h.
VHC-4 : Une RVR à 2 semaines permet un schéma SOF+DCV de 8 semaines
À retenirUne réponse virologique rapide (RVR) à 2 semaines est un marqueur viable pour le raccourcissement de la durée du traitement de 12 à 8 semaines chez les patients non cirrhotiques infectés par le VHC-4 qui reçoivent le schéma sofosbuvir (SOF) + daclatasvir (DCV). Pourquoi est-ce important ?
Raccourcir la durée du traitement sans compromettre l’élimination du VHC réduirait les coûts. Conception de l’étude
Étude prospective, ouverte et multicentrique menée en Égypte auprès de 120 patients non cirrhotiques répartis aléatoirement pour recevoir 12 semaines de SOF+DCV ou un traitement guidé par la réponse (8 semaines pour ceux ayant obtenu une RVR après 2 semaines). Le critère d’évaluation principal était la réponse virologique soutenue 12 semaines après le traitement (RVS12). L'étude est financée par : Abbass Helmy Charity et Pharco. Principaux résultats
- Quarante-huit des 60 pat
VIH: selon une étude, la situation est "préoccupante" chez les jeunes homosexuels en France
L'étude "Prevagay2015" dévoile des chiffres alarmants ce mardi sur la contamination au VIH parmi les jeunes homosexuels français.
La situation de l'épidémie de VIH chez les jeunes hommes homosexuels français est "extrêmement préoccupante", alerte une étude parue mardi, qui a analysé la fréquence de la contamination et les pratiques de prévention dans plusieurs lieux fréquentés par les gays. Sur 2.600 hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) qui ont participé à l'étude "Prevagay2015", 14,3% étaient séropositifs, conclut l'équipe de chercheurs de Santé publique France, de l'Inserm et de l'équipe nationale d'intervention en prévention et santé pour les entreprises (ENIPSE). L'enquête, publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH), a été élaborée à partir d'un "questionnaire comportemental" et d'un prélèv
Vaccin anti-HPV : deux doses pourraient suffire
Les vaccins contre le papillomavirus (HPV) sont des vaccins recombinants, composés de protéines de capsides sous forme de pseudoparticules virales. Ces vaccins nécessitent l’injection de plusieurs doses pour déclencher une réponse immune. L’Agence européenne du médicament a approuvé initialement un schéma en 3 doses (0, 2 et 6 mois). Puis, la réponse immune semblant meilleure chez les jeunes filles de 9 à 14 ans, le schéma a été réduit à 2 doses espacées de 6 mois, pour cette classe d’âge. Plusieurs avantages peuvent être attendus de cette réduction de doses, dont une réduction des coûts de la vaccination, mais l’on peut surtout présager une amélioration de la compliance.
Notons toutefois que la recommandation pour le schéma à 2 doses est basée sur des résultats d’immunogénicité et ne prend pas en compte le seuil d’anticorps à partir duquel l’infection peut être évitée, seuil qui reste encore à établir. C
Etat des lieux de la résistance du VIH aux inhibiteurs d’intégrase
Les inhibiteurs d’intégrase représentent la classe « vedette » actuelle des antirétroviraux. Après une première classe (Raltégravir et Elvitégravir) caractérisée par une barrière génétique relativement faible et un degré élevé de résistance croisée, on assiste au développement et à la mise sur le marché de nouveaux inhibiteurs dits de « deuxième génération » visant à conserver une efficacité vis-à-vis des variants résistants au RAL / EVG. Le dolutégravir (DTG) est le seul actuellement sur le marché. Le profil de résistance au DTG est actuellement de mieux en mieux étudié avec un maintien de son activité in vitro sur la plupart des variants résistantes aux INSTI de première génération présentant une seule mutation. La mutation sélectionnée de novo par le DTG est la mutation 263K, rarement trouvée chez les patients en échec de première ligne, sous trithérapie. L’autre INSTI de seconde génération est le Cabotégravir (CAB) de structure très proche du DTG.
Chemsex : Aides met en place un numéro d'urgence
Suite à plusieurs cas de décès liés à l'usage de drogue dans un contexte sexuel, AIDES a décidé de mettre en place un réseau national d’entraide communautaire pour les usagers de Chemsex, leurs proches, leurs partenaires.
Cette initiative est composée d'un numéro d’appel d’urgence (01 77 93 97 77), d'un numéro anonyme sur la messagerie WhatsApp (07 62 93 22 29) et d'un groupe de discussion sur Facebook (Info Chemsex (by AIDES)). Elle est destinée à gérer les situations qui requièrent une prise en charge immédiate: sur-dosage, surconsommation, état de mal-être physique ou psychologique (bad trip, angoisse, descente), prise de risques à VIH ou hépatites, modification et altération du comportement préventif, sentiment d’isolement, interactions entre les produits psychoactifs et les traitements à VIH, conséquences délétères de la consommation sur la santé, l’environnement familial, social et professionnel, etc.
IAS 2017 - 3 questions au Pr Jean-Michel Molina
Cette semaine, 3 questions au Pr Jean-Michel Molina dans le cadre du démarrage de l’étude ANRS Prévenir, chef du service des maladies infectieuses et tropicales, Hôpital Saint-Louis, Paris AP-HP, investigateur coordinateur de l’étude ANRS PREVENIR.Quels sont les objectifs de l’étude ANRS Prévenir ?Il s’agit d’évaluer le déploiement de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au sein d’une stratégie globale de prévention du VIH à l’échelle de la région Ile-de-France. La PrEP repose sur la prise d’un traitement antirétroviral, soit de façon continue, soit à la demande, c’est-à-dire avant et après un ou plusieurs rapports sexuels. L’essai ANRS Ipergay a montré la très grande efficacité de la PrEP sur le plan individuel ; elle serait voisine
Les techniques de camouflage de l'envelope du VIH éventées par des chercheurs
Des chercheurs de l'école universitaire de médecine du Colorado ont décrit, dans « Journal of Experimental Medicine », la manière dont un mécanisme capable de prévenir les maladies auto-immunes est détourné par le VIH pour bloquer la production d'anticorps neutralisants capables de le combattre. Le secret réside dans la similitude entre les protéines de l'enveloppe du virus et la protéine nucléaire : l'histone H2A.
On savait déjà que les patients infectés par le VIH ne produisent des anticorps capables de neutraliser une large variété de VIH-1 (bnAbs) qu'au bout de plusieurs années. Les bnAbs ont en effet pour caractéristiques de se fixer sur des protéines présentes à la surface des cellules humaines. C'est la raison pour laquelle leur production est bloquée par les mécanismes du système immunitaire chargés d'empêcher les pathologies autoimmunitaire. Protégés par le lupus
Les chercheurs ava
Augmentation des cas de gonorrhée résistante aux antibiotiques, de nouveaux médicaments sont nécessaires
7 JUILLET 2017 | GENÈVE - Selon des données provenant de 77 pays, du fait de la résistance aux antibiotiques, il est devenu plus difficile, voire parfois impossible, de traiter la gonorrhée, qui est une infection sexuellement transmissible courante.
«La bactérie responsable de la gonorrhée est particulièrement intelligente. En effet, à chaque fois que nous utilisons une nouvelle classe d’antibiotiques pour traiter l’infection, la bactérie évolue pour y résister» déclare le Dr Teodora Wi, médecin, Département Santé reproductive à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L’OMS fait état d’une résistance répandue aux anciens antibiotiques qui sont également les moins coûteux. Certains pays, en particulier les pays à revenu élevé, où la surveillance est la plus efficace, détectent des cas d’infection qu’aucun antibiotique connu ne peut traiter.
«Ces cas ne repré
Truvada® : extension d’indication chez l’adolescent
Truvada® (emtricitabine/ténofovir disoproxil), jusqu’ici réservé à l’adulte, a obtenu une extension d’indication et est désormais également indiqué pour le traitement des adolescents infectés par le VIH-1, présentant une résistance ou des toxicités aux INTI empêchant l’utilisation des agents de première intention et âgés de 12 à moins de 18 ans.
Ses indications chez l’adulte restent inchangées :
- Truvada® est indiqué en association avec d’autres antirétroviraux pour le traitement des adultes infectés par le VIH-1.
- Truvada®, associé à des pratiques sexuelles à moindre risque, est indiqué en prophylaxie pré-exposition pour réduire le risque d’infection par le VIH-1 par voie sexuelle chez les adultes à haut risque de contamination.
Truvada® est une association fixe de deux inhibiteurs de la transcriptase du VIH :
- L’emtricitabine
