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Brèves
Contaminations au VIH : «Il faut banaliser le test, et cela n’est toujours pas le cas»
source : Libération Des données publiées ce mardi confirment un recul de l’épidémie et l’efficacité de la Prep chez les gays. Mais le dépistage dans la population globale reste encore très insuffisant.Et voilà que cela marche. Et même très bien. A l’approche du 1er décembre, journée mondial de lutte contre le sida, l’agence Santé publique France publie une série de données sur les chiffres du sida en France, nationaux comme régionaux, et sur le dépistage, un volet devenu décisif si l’on veut éradiquer le virus.
Commençons donc par les bonnes nouvelles. Comme la situation à Nice et dans sa région, où les nouvelles contaminations chutent fortement avec le développement des nouveaux outils de prévention à l’image de la Prep (1) ou de la mise sous traitement le plus tôt possible du patient séropositif. «Entre 2015 et 2018, le nombre de nouvelles découvertes de séropositivité au VIH a chuté de
Nouvelle-Zélande : une banque de sperme pour donneurs séropositifs
source : le point Sperm Positive souhaite faire comprendre à l'opinion publique que la réduction de la charge virale permet d'éviter toute contagion du VIH, explique « The Telegraph ».
C'est une première mondiale. La Nouvelle-Zélande vient d'inaugurer une banque de sperme uniquement constituée de donneurs séropositifs, relate le journal britannique The Telegraph. Le but ? Casser les clichés entourant les individus porteurs du VIH. L'établissement, baptisé Sperm Positive, s'est lancé en récoltant la semence de trois donneurs dont la charge virale est indétectable. La présence du VIH dans leur sang est en effet tellement faible qu'elle ne peut être décelée par les méthodes classiques de dépistage. Cela ne signifie pas que les trois hommes sont guéris pour autant, mais qu'ils répondent très bien aux traitements et que le virus ne peut être transmis lors d'une relation sexuelle non protégée.
La
VIH : Trogarzo, un médicament de sauvetage
source : seronet Nouveau médicament dans le cadre du traitement du VIH : Trogarzo (ibalizumab) est indiqué, « en association avec d’autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le VIH-1 multi-résistant chez les adultes pour lesquels il n’est autrement pas possible d’établir un schéma de traitement antirétroviral suppressif », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ce médicament bénéficie d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc). Qu’est-ce que Trogarzo (ibalizumab) ?Trogarzo (laboratoire Theratechnologies) est un anticorps monoclonal. Ce médicament est utilisé dans le traitement des personnes adultes infectées par le VIH de type 1 (VIH-1). Il est administré avec d’autres médicaments anti-VIH lorsqu’aucune des combinaisons standard ne permet de contrôler l’infection parce que le virus leur est résistant. Ce traitement permet donc de venir à bout des multi-résistances rencontrées chez
Communiqué ONUsida - VIH et prisons : des services manquent
source : seronet Le risque de contracter la tuberculose et le VIH en prison est considérablement plus élevé en raison de facteurs environnementaux, sociaux, culturels, biologiques et relevant des droits fondamentaux, rappelle (28 octobre) l’Onusida dans un communiqué.
« Les personnes incarcérées sont en effet davantage exposées à une contamination au VIH et à d’autres infections à cause de [pratiques exposant à un risque, ndlr] comme le partage d’aiguilles et de seringues utilisées, les rapports sexuels non protégés, les violences sexuelles et le manque d’accès à la prévention complète du VIH ainsi qu’à des services de réduction des risques ». Dans le monde, la prévalence du VIH parmi les personnes en prison est beaucoup plus importante que parmi le reste de la population : elle est en moyenne cinq fois plus élevée parmi les personnes incarcérées par rapport aux adultes vivant en milieu libre. Les populations clés (person
Les chiffres du VIH/sida en Belgique – situation au 31/12/2018
source : preventionsida.org MOINS DE DIAGNOSTICS DE VIH MAIS LE VIH TOUCHE UN PUBLIC PLUS DIVERS L’utilisation de la PrEP donne un boost à la prévention du VIHEn 2018, le nombre de nouveaux diagnostics de VIH a baissé de 2% par rapport à 2017. Sciensano, l’institut belge de la santé, a enregistré 882 diagnostiques de VIH en 2018, ce qui correspond à une moyenne de 2,4 nouveaux diagnostics par jour. Ces chiffres donnent à penser que l’utilisation de la Prophylaxie pré-exposition ou PrEP (c’est-à-dire le traitement préventif des personnes n’ayant pas de VIH mais qui courent un risque élevé de contamination) contribue d’une manière positive à la prévention du VIH et à la baisse du nombre de cas. Alors que le nombre de diagnostics baisse dans les groupes traditionnellement touchés, apparaissent d’autres groupes dont les programmes de prévention doivent tenir compte.
Recherches : Vieillir avec le VIH et déficiences cognitives
source : seronet Les stratégies actuelles de traitement du VIH permettent de vieillir en contrôlant le virus. La durée de vie des personnes vivant avec le VIH s’allonge au point d’atteindre celle des personnes non infectées. Bien sûr, la durée de vie n’est pas toujours corrélée à la qualité de vie et on peut connaître des difficultés de santé liées au vieillissement lui-même, à l’impact au long cours de l’infection chronique, etc. Cette question fait l’objet de recherches, comme celle conduite sur les conséquences sur les fonctions cognitives d’une infection par le VIH.
Le CNS alerte sur le danger de restreindre l’accès aux soins des demandeurs d’asile et des étrangers en situation irrégulière
source : cns Le Gouvernement vient de rendre publiques vingt mesures concernant la politique d’immigration, d’asile et d’intégration. L’une d’entre elles, visant à « lutter contre les dévoiements et les abus », et les conditions d’accès des demandeurs d’asile à la protection universelle maladie (PUMa).
Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) tient à souligner les risques pour la santé qui pourraient résulter de la mise en œuvre de ces dispositions.
En ce qui concerne les demandeurs d’asile, il est envisagé d’introduire, par voie de décret, un délai de carence de trois mois avant que ceux-ci puissent obtenir la PUMa. Pendant ce délai de carence, ils ne pourront être pris en charge que dans le cadre du dispositif des « soins urgents », c’est-à-dire exclusivement à l’hôpital et dans des situations d’urgence auxquelles une circulaire de 2005 avait ajouté la prise en charge de
Marc-Antoine Bartoli de Act-Up Paris : « les personnes contaminées par le VIH sont systématiquement invisibilisées »
sources: hétéroclite Association emblématique de la lutte contre le sida dans les années 1990, Act-Up Paris a été confrontée à des tensions internes l’an passé. Marc-Antoine Bartoli, président de l’association depuis mars 2018, évoque avec nous le Act-Up Paris d’aujourd’hui.
Vous avez pris vos fonctions en 2018 dans un contexte tendu, alors qu’Act-Up Paris traversait une période de division, suite à la démission de l’ancienne équipe dirigeante. Pouvez-vous nous parler de votre arrivée à la tête de l’association ? Marc-Antoine Bartoli : Quand je suis arrivé en février 2018, il y avait déjà des problèmes en interne et des crispations. C’était après la vague 120 BPM [le film de Robin Campillo sur le Act-Up des années 1990 dont le succès a entraîné un grand nombre d’adhésions] donc l’association avait déjà travaillé sur la façon d’accueillir ces nouvelles et nou
CARMA, une étude menée en Colombie-Britannique, révèle que les femmes séropositives sont susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
source : catie
L'étude CARMA a été mis en place par les chercheurs :
* Les chercheurs ont comparé la santé de femmes séropositives et séronégatives
- Les femmes séropositives étaient près de 60 % plus susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
- Les femmes séropositives développaient deux comorbidités 30 ans plus tôt en moyenne
Comme tout le monde, les personnes vivant avec le VIH éprouvent d’autres problèmes de santé en vieillissant. Les affections en question peuvent comprendre l’amincissement des os, le diabète de type 2 et une tension artérielle supérieure à la normale. On appelle ces autres affections des comorbidités. La recherche porte à croire que certaines personnes séropositives développent des comorbidités plus fréquemment et/ou plus tôt que les personnes séronégatives. Une bonne partie de la recherche su
L'un a contracté le VIH, l'autre s'en protège, ils racontent leur histoire
source : Nice MatinGuillaume suit la PrEP, un traitement qui lui permet d'être protégé du virus, tandis que l'autre Guillaume a été contaminé par le VIH en 1995. Depuis, il bénéficie du Tasp. Grâce à ce traitement, il ne souffre plus, mène une vie tout à fait normale et sa charge virale est devenue indétectable.Depuis juillet, le Département et la Ville de Paris proposent, en avant-première, un test rapide et gratuit. Il permet de connaître le statut sérologique pour enrayer la propagation du virus. Mais après le dépistage, que se passe-t-il ? LA PREP, LE PRÉSERVATIF CHIMIQUE"J’ai commencé la Prep [Prophylaxie pré-exposition], lorsque j’habitais encore à Paris, il y a quatre ans environ, se souvient Guillaume. Lors d’une soirée, j’ai rencontré un garçon. Il n’y a pas eu de relation sexuelle, mais on a fait des choses. À la première heure