Notre actualité
Brèves
Prévention du VIH : Depuis 2016, plus de 20 000 personnes ont initié une prophylaxie pré-exposition (PrEP) - Point d'Information
source : ansm A l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida le 1er décembre 2019, le Groupement d’Intérêt Scientifique EPI-PHARE (ANSM-CNAM) actualise les données sur l’utilisation de la prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH par Truvada ou génériques en France jusqu’au 30 juin 2019. Les chiffres illustrent la réelle appropriation de cette stratégie de prévention en France, en particulier parmi les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH). Toutefois, les efforts doivent être poursuivis afin d’assurer la plus grande accessibilité à la PrEP pour toutes les populations concernées en France.
L’ANSM réalise depuis 2017 un suivi de l’évolution de l’utilisation de Truvada ou génériques pour une prophylaxie pré-exposition (PrEP) au VIH à partir des données du Système National des Données de Santé (SNDS).
Les résultats actualisés montrent que la diffusion de la PrEP
L'Assemblée Nationale adopte un amendement historique sur la transparence
source : mediapart Dans le cadre des débats sur le projet de loi de financements de la sécurité sociale pour 2020, l’Assemblée nationale a adopté lundi soir, un amendement historique sur la transparence sur les prix des médicaments et contributions publiques en recherche et en développement (R&D). Lire le communiqué de l'ONG santé diabète et l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.Un amendement historique a été adopté ce soir à l'Assemblée nationale, dans le cadre des débats en deuxième lecture sur le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS2020). Cet amendement qui a été déposé trois fois (une fois par le rapporteur général Olivier Véran, par la France Insoumise, et par le groupe La République en Marche) contraint les industriels à dévoiler, au moment de la fixation du prix du médicament, les investissements publics en R&D dont ils ont bénéficié.
Nous nous réjouiss
Contaminations au VIH : «Il faut banaliser le test, et cela n’est toujours pas le cas»
source : Libération Des données publiées ce mardi confirment un recul de l’épidémie et l’efficacité de la Prep chez les gays. Mais le dépistage dans la population globale reste encore très insuffisant.Et voilà que cela marche. Et même très bien. A l’approche du 1er décembre, journée mondial de lutte contre le sida, l’agence Santé publique France publie une série de données sur les chiffres du sida en France, nationaux comme régionaux, et sur le dépistage, un volet devenu décisif si l’on veut éradiquer le virus.
Commençons donc par les bonnes nouvelles. Comme la situation à Nice et dans sa région, où les nouvelles contaminations chutent fortement avec le développement des nouveaux outils de prévention à l’image de la Prep (1) ou de la mise sous traitement le plus tôt possible du patient séropositif. «Entre 2015 et 2018, le nombre de nouvelles découvertes de séropositivité au VIH a chuté de
VIH : Trogarzo, un médicament de sauvetage
source : seronet Nouveau médicament dans le cadre du traitement du VIH : Trogarzo (ibalizumab) est indiqué, « en association avec d’autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le VIH-1 multi-résistant chez les adultes pour lesquels il n’est autrement pas possible d’établir un schéma de traitement antirétroviral suppressif », indique l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ce médicament bénéficie d’une autorisation temporaire d’utilisation de cohorte (ATUc). Qu’est-ce que Trogarzo (ibalizumab) ?Trogarzo (laboratoire Theratechnologies) est un anticorps monoclonal. Ce médicament est utilisé dans le traitement des personnes adultes infectées par le VIH de type 1 (VIH-1). Il est administré avec d’autres médicaments anti-VIH lorsqu’aucune des combinaisons standard ne permet de contrôler l’infection parce que le virus leur est résistant. Ce traitement permet donc de venir à bout des multi-résistances rencontrées chez
Les chiffres du VIH/sida en Belgique – situation au 31/12/2018
source : preventionsida.org MOINS DE DIAGNOSTICS DE VIH MAIS LE VIH TOUCHE UN PUBLIC PLUS DIVERS L’utilisation de la PrEP donne un boost à la prévention du VIHEn 2018, le nombre de nouveaux diagnostics de VIH a baissé de 2% par rapport à 2017. Sciensano, l’institut belge de la santé, a enregistré 882 diagnostiques de VIH en 2018, ce qui correspond à une moyenne de 2,4 nouveaux diagnostics par jour. Ces chiffres donnent à penser que l’utilisation de la Prophylaxie pré-exposition ou PrEP (c’est-à-dire le traitement préventif des personnes n’ayant pas de VIH mais qui courent un risque élevé de contamination) contribue d’une manière positive à la prévention du VIH et à la baisse du nombre de cas. Alors que le nombre de diagnostics baisse dans les groupes traditionnellement touchés, apparaissent d’autres groupes dont les programmes de prévention doivent tenir compte.
Recherches : Vieillir avec le VIH et déficiences cognitives
source : seronet Les stratégies actuelles de traitement du VIH permettent de vieillir en contrôlant le virus. La durée de vie des personnes vivant avec le VIH s’allonge au point d’atteindre celle des personnes non infectées. Bien sûr, la durée de vie n’est pas toujours corrélée à la qualité de vie et on peut connaître des difficultés de santé liées au vieillissement lui-même, à l’impact au long cours de l’infection chronique, etc. Cette question fait l’objet de recherches, comme celle conduite sur les conséquences sur les fonctions cognitives d’une infection par le VIH.
Communiqué ONUsida - VIH et prisons : des services manquent
source : seronet Le risque de contracter la tuberculose et le VIH en prison est considérablement plus élevé en raison de facteurs environnementaux, sociaux, culturels, biologiques et relevant des droits fondamentaux, rappelle (28 octobre) l’Onusida dans un communiqué.
« Les personnes incarcérées sont en effet davantage exposées à une contamination au VIH et à d’autres infections à cause de [pratiques exposant à un risque, ndlr] comme le partage d’aiguilles et de seringues utilisées, les rapports sexuels non protégés, les violences sexuelles et le manque d’accès à la prévention complète du VIH ainsi qu’à des services de réduction des risques ». Dans le monde, la prévalence du VIH parmi les personnes en prison est beaucoup plus importante que parmi le reste de la population : elle est en moyenne cinq fois plus élevée parmi les personnes incarcérées par rapport aux adultes vivant en milieu libre. Les populations clés (person
Le CNS alerte sur le danger de restreindre l’accès aux soins des demandeurs d’asile et des étrangers en situation irrégulière
source : cns Le Gouvernement vient de rendre publiques vingt mesures concernant la politique d’immigration, d’asile et d’intégration. L’une d’entre elles, visant à « lutter contre les dévoiements et les abus », et les conditions d’accès des demandeurs d’asile à la protection universelle maladie (PUMa).
Le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) tient à souligner les risques pour la santé qui pourraient résulter de la mise en œuvre de ces dispositions.
En ce qui concerne les demandeurs d’asile, il est envisagé d’introduire, par voie de décret, un délai de carence de trois mois avant que ceux-ci puissent obtenir la PUMa. Pendant ce délai de carence, ils ne pourront être pris en charge que dans le cadre du dispositif des « soins urgents », c’est-à-dire exclusivement à l’hôpital et dans des situations d’urgence auxquelles une circulaire de 2005 avait ajouté la prise en charge de
Marc-Antoine Bartoli de Act-Up Paris : « les personnes contaminées par le VIH sont systématiquement invisibilisées »
sources: hétéroclite Association emblématique de la lutte contre le sida dans les années 1990, Act-Up Paris a été confrontée à des tensions internes l’an passé. Marc-Antoine Bartoli, président de l’association depuis mars 2018, évoque avec nous le Act-Up Paris d’aujourd’hui.
Vous avez pris vos fonctions en 2018 dans un contexte tendu, alors qu’Act-Up Paris traversait une période de division, suite à la démission de l’ancienne équipe dirigeante. Pouvez-vous nous parler de votre arrivée à la tête de l’association ? Marc-Antoine Bartoli : Quand je suis arrivé en février 2018, il y avait déjà des problèmes en interne et des crispations. C’était après la vague 120 BPM [le film de Robin Campillo sur le Act-Up des années 1990 dont le succès a entraîné un grand nombre d’adhésions] donc l’association avait déjà travaillé sur la façon d’accueillir ces nouvelles et nou
CARMA, une étude menée en Colombie-Britannique, révèle que les femmes séropositives sont susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
source : catie
L'étude CARMA a été mis en place par les chercheurs :
* Les chercheurs ont comparé la santé de femmes séropositives et séronégatives
- Les femmes séropositives étaient près de 60 % plus susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé
- Les femmes séropositives développaient deux comorbidités 30 ans plus tôt en moyenne
Comme tout le monde, les personnes vivant avec le VIH éprouvent d’autres problèmes de santé en vieillissant. Les affections en question peuvent comprendre l’amincissement des os, le diabète de type 2 et une tension artérielle supérieure à la normale. On appelle ces autres affections des comorbidités. La recherche porte à croire que certaines personnes séropositives développent des comorbidités plus fréquemment et/ou plus tôt que les personnes séronégatives. Une bonne partie de la recherche su