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Brèves
Transidentités et VIH : l'enquête
Source : Seronet Une enquête, inédite, sur la santé et les conditions de vie des personnes trans vivant avec le VIH est lancée (1). La question des personnes trans est encore un sujet globalement tabou dans notre société, très mal documenté, tout particulièrement lorsque cela concerne la vie avec le VIH. Les objectifs de cette enquête sont ambitieux et décisifs si l’on entend mieux « identifier les besoins actuels des personnes trans séropositives en termes de santé et de santé sexuelle ».
À chaque enquête, ses objectifs. Ceux du projet « Transidentités et VIH » du laboratoire de recherche Sesstim (2), de l’association Acceptess-t et AIDES, du Ceped et de deux services de l’AP-HP particulièrement impliqués auprès des personnes trans (Ambroise Paré et Bichat), sont d’une part de « caractériser les parcours de vie des personnes trans vivant avec le VIH » et d’autre part d’« identifier les besoins actuels des personnes trans
Covid-19 : les personnes vivant avec le VIH immunodéprimées, oubliées de la priorisation de la vaccination.
Source : VIH.ORG
Alors que la campagne de vaccination en France peine à trouver son rythme de croisière et que la colère gronde, les personnes vivant avec le VIH, et particulièrement les immunodéprimées, ne sont pas considérées «à très haut risque face au Covid-19». Aucune donnée solide ne permet pourtant de l’affirmer, au contraire.Dans un communiqué commun, la Société Française de lutte contre le sida (SFLS) et le TRT-5 CHV, regroupement d’associations de personnes concernées, annoncent avoir saisi la Haute Autorité de santé (HAS) afin que les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) «non contrôlées sur le plan immuno-virologique puissent être priorisées dans la liste des personnes actuellement vaccinables». La SFLS demande également de «proposer dès à présent la vaccination à toutes les personnes qui ont un risque significativement plus élevé de forme grave de Covid-19, y compris les personnes
Les comportements discriminants envers les personnes vivant avec le VIH reculent dans certains pays, mais se renforcent dans d'autres.
Source : ONUSIDA Parmi 151 pays produisant un rapport, 92 continuent de criminaliser l’exposition au VIH, sa transmission et sa non-divulgation ; autant de violations graves des droits des personnes séropositives qui entravent les efforts pour contrôler l’épidémie de VIH.
Ces lois favorisent la stigmatisation et la discrimination des personnes vivant avec le VIH et des plus exposées au risque de le contracter. Elles piétinent les connaissances scientifiques actuelles sur les risques et les dommages liés au VIH et nuisent à la santé publique.
Les dernières données obtenues au cours d’enquête de population révèlent un recul constant des comportements discriminants envers les personnes vivant avec le VIH dans certaines régions, mais un renforcement dans d’autres. En Afrique orientale et australe, par exemple, les attitudes discriminantes o
Hépatite C : la nouvelle prise en charge en médecine générale.
Source : Le Quotidien du Médecin Les médecins généralistes sont désormais en première ligne pour le dépistage et le traitement de l'infection au virus de l'hépatite C.
La Haute Autorité de santé (HAS) a publié en mai 2019 un parcours simplifié dans le traitement de l'infection au virus de l'hépatite C (VHC). Il est désormais possible pour les médecins généralistes de prescrire des antiviraux à action directe.
Les questions à se poser pour le diagnostic À qui proposer une sérologie de l'hépatite C ?
— L'hépatite C est le plus souvent asymptomatique ou paucisymptomatique. Les tableaux d'hépatite aiguë sont rares. Le virus C se transmet par voie sanguine.
— Chez les patients sans signe clinique, la HAS a donné une liste de populations ciblées chez qui faire le dépistage. Il s'agit : des personnes ayant eu, avant 1992, une tran
Communiqué de Presse - Les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées doivent être priorisées dans le programme de vaccination contre la COVID-19.
Source : TRT-5 La Société Française de lutte contre le Sida (SFLS) et le TRT-5 CHV demandent que les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées soient elles aussi priorisées dans le programme de vaccination contre la COVID-19.
On assiste depuis le début du mois de janvier à des modifications successives de la priorisation des personnes pouvant bénéficier des vaccins contre la COVID-19 avec comme dernière avancée depuis l’argumentaire de la Haute Autorité de Santé (HAS) en date du 27 novembre 2020, l’ouverture, le 18 janvier dernier, à différentes personnes souffrant de pathologies telles que figurant dans la liste appelée « Fischer ». Les personnes listées peuvent être vaccinées car considérées comme à « très haut risque face à la COVID-19 » sans critère d’âge et si elles disposent d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement dans les centres de vaccination ouverts.
Comment le bacille de la tuberculose tire profit des lipides de son hôte
Source : Techno Science Responsable de 1,5 million de morts par an, la tuberculose est encore aujourd'hui la maladie infectieuse la plus meurtrière. La virulence de la bactérie responsable de cette maladie, Mycobacterium tuberculosis, repose en particulier sur sa capacité à moduler les voies métaboliques des macrophages.
Les scientifiques ont montré que des lipides dérivés de l'hôte générés pendant l'infection par M. tuberculosis altèrent l'activité métabolique des macrophages, ce qui a pour conséquence de diminuer la résistance à l'infection. Ces résultats sont publiés dans la revue Cell Reports.
Dans le cadre d'un Laboratoire international associé du CNRS avec l'Argentine, les scientifiques ont utilisé des effusions pleurales provenant de patients tuberculeux. Ces effusions pleurales sont des liquides biologiques dont la composition reflète celle du microenvironnement complexe de la c
Les conséquences du Covid sur l'antibiorésistance (Gonorrhée)
Source : Le Quotidien du pharmacien Infection sexuellement transmissible (IST) diagnostiquée chaque année chez près de 90 millions de personnes dans le monde, la gonorrhée est de plus en plus résistance aux traitements antibiotiques. Un phénomène que la pandémie de Covid-19 pourrait contribuer à aggraver, alerte l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Également connue sous les dénominations « chaude-pisse », « gonococcie » ou encore « blennorragie », la gonorrhée est, depuis plusieurs années, de plus en plus difficile à traiter. Comme le rapporte le site « The Conversation », le nombre d'antibiotiques recommandés pour traiter cette IST se réduit inexorablement. Des résistances sont en effet apparues avec certains antibiotiques comme la pénicilline ou les tétracyclines, désormais inefficaces. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEDC), le nombre de cas de gonorrhées a augmenté de 17 % d
Maputo: «Le CRAM a permis aux gens de rêver à nouveau à leur avenir.»
Source : Médecins Sans Frontières En 2010, MSF a mis en place le CRAM à Maputo, avec le soutien des autorités sanitaires mozambicaines, dans le but de fournir un meilleur accès aux soins pour les personnes atteintes du VIH de stade avancé. Il est devenu le premier et le seul centre sans rendez-vous du pays à recevoir des patients souffrant de problèmes de santé sévères liés au VIH. Dix ans plus tard, le CRAM s'est développé, en taille et en capacité, avec des services plus spécialisés offerts aux patients.
« Je n'ai pas les mots pour décrire l'ampleur de ce que le CRAM représente pour le Mozambique, il a vraiment fait une différence dans la vie de nos patients », déclare l'infirmier superviseur Rodrigues Ernesto Guambe (dit « Guambe »). Début 2021, Médecins Sans Frontières (MSF) a transféré les activités du Centro de Referência Alto Maé (Centre de Référence Alto Maé ‒CRAM) aux autorités sanitaires mozambicaines et à ses p
ANRS-MIE : le budget insuffisant inquiètent chercheurs et associations
Source : VIH.ORG Le monde de la recherche, de la lutte contre le sida et plus généralement des maladies infectieuses s’inquiète de la faiblesse du budget de fonctionnement de la structure créée suite à la fusion de l’ANRS et de REACTing. Beaucoup craignent une fragilisation de la réponse aux épidémies émergentes et de VIH.
Alors que le monde français du VIH/sida s’est tout d’abord montré relativement confiant à l’annonce du projet de fusion entre l’ANRS et le consortium REACTing, il aura suffi de 15 jours d’existence de cette nouvelle agence Inserm pour que des tensions apparaissent.
Dans une tribune parue le 14 janvier, un collectif de chercheurs mené par AIDES et Sidaction, de professionnels de la santé et du secteur associatif1, s’inquiète des moyens que le gouvernement entend consacrer à cette nouvelle structure, qui s’appelle «ANRS Maladies émergentes»: «Pour une réponse efficace et ra
Haïti: la situation des personnes vivant avec le VIH à l'ère de la Covid-19
Source : Le Nouvelliste La Covid-19 a affecté tous les programmes de lutte contre les maladies infectieuses en Haïti. De la rareté des médicaments contre la tuberculose au début de la pandémie à la difficulté pour des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de se rendre dans les centres de santé, plus d'un craignait une recrudescence de ces maladies en cette fin d'année. Cependant, selon un rapport chiffré publié par le Programme national de lutte contre les IST/VIH/Sida, la situation n'est pas trop alarmante pour les PVVIH.
Malgré un financement revu à la baisse au fil des années, le Programme national de lutte contre le VIH/Sida a fait des efforts considérables pour réduire le plus possible la transmission de la maladie. L'objectif du pays pour arriver à contrôler cette maladie se résume à travers la règle des « 90-90-90 » à l'horizon 2020.
« À l’horizon 2020, 90% des personnes vivant avec l
