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Brèves
Générations positives : Jean-Paul et Dimitri (Entretien croisé).
Source : SERONET
Jean-Paul a 58 ans et vit avec le VIH depuis 1985. Dimitri a 27 ans. Il vit avec le VIH depuis 2018. Ils ne se sont jamais rencontrés ni parlé. Aujourd’hui, ils participent à un entretien croisé autour de la question de la vie affective et sexuelle. Quelle était votre situation personnelle au moment où vous avez découvert votre séropositivité ? Jean-Paul : J’étais célibataire avec quelques aventures avec des femmes, mais la stabilité est arrivée quelques années plus tard. J’avais 23 ans à l’époque et pas forcément l’envie de me caser. Dimitri : Moi, j’avais 25 ans et j’étais également célibataire avec quelques aventures avec des hommes, mais pas si souvent en fait. Qu’est-ce que le VIH a changé dans votre façon d’aborder votre vie affective et/ou sexuelle ? D
Communiqué de Presse - Les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées doivent être priorisées dans le programme de vaccination contre la COVID-19.
Source : TRT-5 La Société Française de lutte contre le Sida (SFLS) et le TRT-5 CHV demandent que les personnes vivant avec le VIH et immunodéprimées soient elles aussi priorisées dans le programme de vaccination contre la COVID-19.
On assiste depuis le début du mois de janvier à des modifications successives de la priorisation des personnes pouvant bénéficier des vaccins contre la COVID-19 avec comme dernière avancée depuis l’argumentaire de la Haute Autorité de Santé (HAS) en date du 27 novembre 2020, l’ouverture, le 18 janvier dernier, à différentes personnes souffrant de pathologies telles que figurant dans la liste appelée « Fischer ». Les personnes listées peuvent être vaccinées car considérées comme à « très haut risque face à la COVID-19 » sans critère d’âge et si elles disposent d’une ordonnance médicale pour se faire vacciner prioritairement dans les centres de vaccination ouverts.
Les conséquences du Covid sur l'antibiorésistance (Gonorrhée)
Source : Le Quotidien du pharmacien Infection sexuellement transmissible (IST) diagnostiquée chaque année chez près de 90 millions de personnes dans le monde, la gonorrhée est de plus en plus résistance aux traitements antibiotiques. Un phénomène que la pandémie de Covid-19 pourrait contribuer à aggraver, alerte l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Également connue sous les dénominations « chaude-pisse », « gonococcie » ou encore « blennorragie », la gonorrhée est, depuis plusieurs années, de plus en plus difficile à traiter. Comme le rapporte le site « The Conversation », le nombre d'antibiotiques recommandés pour traiter cette IST se réduit inexorablement. Des résistances sont en effet apparues avec certains antibiotiques comme la pénicilline ou les tétracyclines, désormais inefficaces. Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (CEDC), le nombre de cas de gonorrhées a augmenté de 17 % d
ANRS-MIE : le budget insuffisant inquiètent chercheurs et associations
Source : VIH.ORG Le monde de la recherche, de la lutte contre le sida et plus généralement des maladies infectieuses s’inquiète de la faiblesse du budget de fonctionnement de la structure créée suite à la fusion de l’ANRS et de REACTing. Beaucoup craignent une fragilisation de la réponse aux épidémies émergentes et de VIH.
Alors que le monde français du VIH/sida s’est tout d’abord montré relativement confiant à l’annonce du projet de fusion entre l’ANRS et le consortium REACTing, il aura suffi de 15 jours d’existence de cette nouvelle agence Inserm pour que des tensions apparaissent.
Dans une tribune parue le 14 janvier, un collectif de chercheurs mené par AIDES et Sidaction, de professionnels de la santé et du secteur associatif1, s’inquiète des moyens que le gouvernement entend consacrer à cette nouvelle structure, qui s’appelle «ANRS Maladies émergentes»: «Pour une réponse efficace et ra
Les vaccins contre la COVID-19 sont sans danger pour les personnes vivant avec le VIH
Source : ONUSIDA
Pour les personnes vivant avec le VIH, les vaccins contre la COVID-19 apportent les mêmes avantages que pour n'importe quelle autre personne ou communauté. Ils protègent d'une maladie grave causée par le SARS-CoV-2 et réduisent potentiellement la transmission de ce virus. Toutefois, jusqu'à ce que le virus retombe à des niveaux très bas dans la population, il est recommandé de continuer à prendre les mesures de prévention contre le virus SARS-CoV-2 (éloignement physique, lavage régulier des mains, port d'un masque), même après la vaccination.Les vaccins contre la COVID-19 sont-ils sans danger pour les personnes vivant avec le VIH ?Toutes les informations indiquent que les vaccins contre la COVID-19 en cours de développement ou autorisés par les agences de santé
Recherche et VIH : une fusion qui questionne
Source : SERONET
Le 1er 2021, l’ANRS-Maladies infectieuses émergentes est née de la fusion de feu l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales et du consortium REACTing sur les maladies émergentes. Cette fusion dont l’intérêt n’est pas contesté pour la société civile suscite des inquiétudes quant à son financement. Le communiqué (21 décembre) de AIDES et Sidaction donne le ton : inquiétude et suspision. Le 1er janvier 2021, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) a disparu. Elle a fusionné avec le consortium REACTing agissant sur les maladies émergentes (qui disparaît en tant que tel, lui aussi), pour devenir une nouvelle entité, à la fois juridique et scientifique : ANRS-Maladies infectieuses émergentes. Dans leur
Au Sénégal, dépister le sida en toute discrétion
Source : La Croix Il est possible de se tester soi-même pour connaître son statut sérologique concernant le HIV. Au Sénégal, l’autotest permet de protéger l’anonymat des homosexuels et de certaines travailleuses du sexe.
Il y a vingt ans, on mourait du sida un peu partout en Afrique. Les trithérapies, créées en 1996, n’étaient pas encore arrivées sur le continent. Aujourd’hui, des millions d’Africains séropositifs ont accès gratuitement à ces traitements. Grâce à la solidarité internationale, notamment. Ces patients ont pu reprendre des vies normales et ne sont plus contaminants, dès lors que leur charge virale est tellement faible qu’elle devient indétectable – c’est le marqueur de base pour savoir si le traitement continue à être efficace.
L’ambition formulée par l’organisation internationale Onusida est maintenant « de mettre fin à l’épidémie d’ici à 2030. » Pour l’atteindre, il faut que
Maputo: «Le CRAM a permis aux gens de rêver à nouveau à leur avenir.»
Source : Médecins Sans Frontières En 2010, MSF a mis en place le CRAM à Maputo, avec le soutien des autorités sanitaires mozambicaines, dans le but de fournir un meilleur accès aux soins pour les personnes atteintes du VIH de stade avancé. Il est devenu le premier et le seul centre sans rendez-vous du pays à recevoir des patients souffrant de problèmes de santé sévères liés au VIH. Dix ans plus tard, le CRAM s'est développé, en taille et en capacité, avec des services plus spécialisés offerts aux patients.
« Je n'ai pas les mots pour décrire l'ampleur de ce que le CRAM représente pour le Mozambique, il a vraiment fait une différence dans la vie de nos patients », déclare l'infirmier superviseur Rodrigues Ernesto Guambe (dit « Guambe »). Début 2021, Médecins Sans Frontières (MSF) a transféré les activités du Centro de Referência Alto Maé (Centre de Référence Alto Maé ‒CRAM) aux autorités sanitaires mozambicaines et à ses p
Comment le bacille de la tuberculose tire profit des lipides de son hôte
Source : Techno Science Responsable de 1,5 million de morts par an, la tuberculose est encore aujourd'hui la maladie infectieuse la plus meurtrière. La virulence de la bactérie responsable de cette maladie, Mycobacterium tuberculosis, repose en particulier sur sa capacité à moduler les voies métaboliques des macrophages.
Les scientifiques ont montré que des lipides dérivés de l'hôte générés pendant l'infection par M. tuberculosis altèrent l'activité métabolique des macrophages, ce qui a pour conséquence de diminuer la résistance à l'infection. Ces résultats sont publiés dans la revue Cell Reports.
Dans le cadre d'un Laboratoire international associé du CNRS avec l'Argentine, les scientifiques ont utilisé des effusions pleurales provenant de patients tuberculeux. Ces effusions pleurales sont des liquides biologiques dont la composition reflète celle du microenvironnement complexe de la c
Témoignages : non, la vie ne s’arrête pas avec le VIH-Sida !
Source : Agence d'Information d'Afrique Centrale Invectivées, jugées à tort, humiliées parfois, les personnes atteintes du VIH-sida font souvent l’objet de discrimination au sein de leur famille et dans la société. Bravant les tabous, la honte et les décrépitudes, quelques-unes nous confient leur l’histoire, une manière aussi pour ces dernières de déculpabiliser face aux nombreuses critiques dont elles font face. Aussi réclament-elles plus d’indulgence et de clémence de la part de leur entourage.
« Les gens sont méchants à votre égard car, selon eux, les personnes atteintes du VIH-sida mènent une vie de débauche, or ce n’est pas toujours le cas. Ma sœur a été contaminée par son mari alors qu’elle était dans un foyer avec quatre enfants », a fait savoir Moundélé qui invecti