Notre actualité
Brèves
La démocratie sanitaire en panne dans les territoires ? Peu concertées et sous-financées, les associations d'usagers réclament des moyens.
Source : Le Quotidien du Médecin Manque de financements, défaut de concertation, projets fragilisés, désaffection... : les usagers en santé alertent sur les dysfonctionnements graves de la démocratie en santé à l'échelle régionale et territoriale. France Assos Santé, qui regroupe plus de 80 associations, appelle à une refonte budgétaire et organisationnelle de la démocratie sanitaire au sein des agences régionales de santé (ARS).
Elle formule une trentaine de propositions pour relancer la dynamique. Dans ce document de 9 pages, elle constate que « les lieux de démocratie en santé n'ont pas fonctionné et ne fonctionnent pas comme ils devraient, notamment dans les instances régionales et territoriales – conférence régionale de la santé et autonomie (CRSA), conseil territorial de santé (CTS), conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA). Certaines sont à l'arrêt total d'autres ont fonctionné de manièr
Prep injectable : succès chez les femmes.
Source : Seronet Les femmes qui prenaient la Prep à base de cabotégravir en injection longue durée tous les deux mois avaient 89 % moins de risque d'être infectées par le VIH que celles qui prenaient la Prep en comprimés quotidiens.
Cette annonce a été faite, fin janvier, lors de la conférence virtuelle HIV Research for Prevention nous informe le site Aidsmap. La professeure Sinead Delany-Moretlwe de l'université du Witwatersrand (Afrique du Sud) a présenté les résultats de son essai clinique qui a porté sur 3 224 femmes à risque élevé d'infection par le VIH âgées de 18 à 45 ans au Botswana, Kenya, Malawi, en Afrique du Sud, en Eswatini (anciennement le Swaziland), en Ouganda et au Zimbabwe. L'essai a été stoppé avant son terme parce que les données montraient clairement la supériorité des injections par rapport à la prise quotidienne d'un comprimé. Quatre infections au VIH se sont produites chez les femmes qui recevaient
L'écart de dépistage de la tuberculose se réduit chez les personnes vivant avec le VIH.
Source : Onusida En 2019, les 38 millions de personnes séropositives avaient 18 fois plus de risques de développer la tuberculose que le reste de la population mondiale. La tuberculose reste la première cause de mort prématurée chez les personnes vivant avec le VIH.
Dans le monde, la démocratisation de la thérapie antirétrovirale, ainsi qu'une meilleure offre intégrée de services de lutte contre le VIH et la tuberculose ont réduit de 69 % le nombre de décès liés à la tuberculose parmi les personnes séropositives, le faisant tomber de 678 000 en 2000 à 208 000 en 2019. Dans les 131 pays ayant fourni des données à l'ONUSIDA et à l'Organisation mondiale de la Santé en 2020, 48,9 % des 815 000 personnes environ vivant avec le VIH et ayant développé la tuberculose (cas incidents) recevaient un traitement pour le VIH et la tuberculose.
Vieillir avec le VIH : faisons le point.
Source : SERONET
Lundi 25 janvier, Sidaction proposait son premier webinaire intitulé « Vieillir avec le VIH ; une vie positive pour les plus de 50 ans ». En introduction, Florence Thune, directrice générale de l’association, annonçait : « On est bien heureux de vieillir avec le VIH », tout en questionnant les effets des traitements anti-VIH sur le long terme. Pour Corinne Le Huitouze, responsable des programmes associatifs de Sidaction, il faut anticiper ces questions : « En 2030, il y aura 17 000 personnes vivant avec le VIH de plus de 75 ans en France ». Retour sur ce webinaire et les pistes de réflexion qu’il lance. Un besoin d’aide psychologiquePremier intervenant du webinaire, Axel Vanderperre, fondateur et président de Utopia_BXL. D
L’Artère - Le Jardin des dessins (2006-2021). Une œuvre de Fabrice Hyber qui raconte l’histoire de la lutte contre le sida.
Parc de la Villette – Folie douce – Atelier contributif - 22 mai – 13 juin 2021 Depuis 2006, l’association médiations culturelles & expérimentations sociales (AMCES) travaille à la valorisation et à la diffusion de L’Artère. Cette œuvre de l’artiste plasticien Fabrice Hyber raconte, en dessin, l’histoire de la lutte contre le sida. Sa mise en débat avec des publics diversifiés a révélé la force d’interpellation exceptionnelle de l’œuvre. Le contexte sanitaire actuel devrait encore l’accroître et le quinzième anniversaire de son inauguration est l’occasion de son actualisation avec un plus large public encore. Exemplairement, L’Artère dont la forme évoque un ruban dénoué est une œuvre ouverte. Opportunité
Peinture sur céramique de 1001 m2, L’Artère a été inaugurée le 1er décembre 2006 par Jacques Chirac, président de la République. Quinze ans après, Fabrice Hyber désire actualiser le contenu de l’œuvre, lieu de vie, d
Coronavirus : les vaccins à ARN messager pourraient être appliqués à d'autres agents pathogènes.
source : National Geographic Au vu des succès cliniques, certains experts ont bon espoir de voir la technologie à ARN messager (ARNm) des premiers vaccins contre le coronavirus être utilisée pour protéger la population contre des agents pathogènes allant de la grippe saisonnière au VIH.
En 1796, Edward Jenner, un médecin anglais, créait le premier vaccin contre la variole en prélevant le pus d'une pustule infectée. Depuis, la vaccination a beau avoir parcouru un long chemin, les vaccins ont presque toujours utilisé une partie de l'agent pathogène lui-même, jusqu'à ce que la COVID-19 mette en lumière une technologie émergente. Désormais, certains experts voient en cette technologie la possibilité de créer de nouveaux vaccins contre des virus variés, de la grippe au VIH. La technologie en question s'appuie sur l'ARN messager, une molécule transportant u
Questions / Réponses à propos de la vaccination contre la COVID-19 chez les personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Source : SFLS - SPILF La COVID-19 est causée par le virus SARS-CoV-2 dont les premiers vaccins ont obtenu leur Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) en Décembre 2020. Nous tentons de répondre ici aux questions que les Personnes vivant avec le VIH (PVVIH) pourraient se poser à propos de l’infection et de la vaccination. Cette Foire aux Questions sera mise à jour régulièrement selon l’état des connaissances, veillez à lire la version la plus récente. 1. Est-ce que je suis plus à risque d’être infecté par le SARS-CoV-2 lorsque je suis une PVVIH ?
• La réponse est non. La transmission de la COVID-19 se fait par les gouttelettes de salive. Ce mode de transmission n’est pas lié aux autres maladies que pourraient avoir une personne. Par ailleurs, il n’a pas été mis en évidence de sur-risque d’attraper le SARS-CoV-2 quand on vit avec le VIH dans les différentes études menées et publiées.
• L’in
Il y a la Covid, mais les autres maladies sont encore là ! Les travaux d’une chercheuse africaine de AIMS sur le traitement du VIH/SIDA.
Source : Africain.Info Mené par Eva Liliane Ujeneza, ancienne étudiante d’AIMS et doctorante affiliée à AIMS et au South African Center of Excellence for Epidemiological Modelling and Analysis (SACEMA) du Cap, l’article associe des données cliniques et une analyse mathématique pour comprendre de quelle manière la numération des cellules T est affectée par l’infection et le traitement selon l’âge.
« La pandémie mondiale de VIH reste omniprésente dans le monde », a mentionné Eva Liliane Ujeneza. « Bien que le traitement antirétroviral (TAR) prévienne les effets hautement destructeurs sur les cellules T CD4 du système immunitaire, la réponse au traitement varie selon les patients, pour des raisons que l’on ne comprend pas entièrement. Notre étude fait appel à une méthode à la fois mathématique et empirique visant à démontrer dans quelle mesure l’âge, le sexe, ainsi que d’autre
Russie, VIH : 10 000 mineurs séropositifs
Source : Blog Mediapart Daniel MathieuEt la moitié sont des adolescents.Avant d'aller plus avant dans ce billet, évitons un malentendu. La situation à laquelle je le consacre est l'héritage du passé, et non la conséquence de l'état actuel du système de santé russe. Et les adolescents dont je parle n'ont pas été contaminés par l'injection de drogues ou par des relations sexuelles non protégées, mais à la naissance.
