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Brèves
Traitement pédiatrique du VIH : 75% de moins sur le coût pour les pays à revenu faible
Source : APS ALGER - Un accord "innovant et historique", conclu récemment entre divers partenaires internationaux, permettra de réduire de 75% le coût du traitement du VIH Sida pour les enfants issus des pays à revenu faible et intermédiaire, annonce une note d'information d'Onusida Algérie.
"Un traitement contre le VIH, très attendu et conçu spécifiquement pour les enfants, sera désormais disponible dans les pays à revenu faible et intermédiaire, grâce à un accord innovant et historique conclu entre Unitaid et la Clinton Health Access Initiative (CHAI)", indique la même source. Unitaid étant une organisation internationale d'achats de médicaments alors que CHAI est une fondation américaine de soutien à l'accès au traitement antirétroviral (ARV).
Cet accord, est-il ajouté, permettra ainsi de réduire considérablement le coût du traitement pédiatrique annuel du VIH, passant de plus de 4
Les personnes porteuses du VIH peuvent-elles se faire vacciner du Covid sereinement ?
Source : TÊTU Les personnes qui vivent avec le VIH peuvent être rassurées: au Royaume-Uni, les autorités sanitaires n'ont pas relevé d'effet indésirable particulier du vaccin Covid.
Mauricette est donc la première Française à être vaccinée du Covid-19, dimanche 27 décembre. Juste avant la piqûre dans le bras, la septuagénaire s'était dite "pas impressionnée". Un sondage pour Le Journal du Dimanche montre que la France fait partie des pays les plus méfiants : seulement 44% des Français souhaitent se faire vacciner. Certaines personnes qui vivent avec le VIH s'interrogent légitimement. Qu'elles soient rassurées, il n'y a, pour l'heure, aucune contre-indication à se faire vacciner.
Dans certains pays, les PPVIH seront même prioritaires par rapport à la population générale. Les Allemands porteurs du VIH pourront se faire vacciner après les personnes âgées et le personnel médical et avant la po
VIH, tabac et cancers
Source : Seronet Les cancers sont une cause de décès importante chez les personnes vivant avec le VIH et depuis longtemps un niveau élevé de cancers liés au tabagisme a été observé. Une nouvelle étude américaine importante vient confirmer que le VIH est un risque, indépendant et supplémentaire, de contracter ce type de cancers chez les personnes vivant avec le VIH, et en particulier chez les femmes vivant avec le VIH.
L’étude reprise par le site d’infos Aidsmap est importante car, pour la première fois, les chercheurs-ses ont comparé de larges groupes de personnes qui ont les mêmes facteurs de risques (âge, sexe, poids, comorbidités, consommation d’alcool, drogues) en distinguant celles qui sont séropositives au VIH et celles qui sont séronégatives.
L’étude menée par la professeure Nancy Hessol de l’université de Californie à San Francisco et son équipe est fondée sur les données de 4 423 f
Résultats à 96 semaines de l’essai randomisé ADVANCE comparant trois association antirétrovirales en initiation de traitement chez les personnes vivant avec le VIH.
Source : Info VIH Contexte : Le choix du premier traitement antirétroviral est crucial, notamment en Afrique où les options alternatives peuvent être limitées et la surveillance biologique difficile. Dans une publication antérieure des résultats à S48, l'essai ADVANCE1 avait montré de bons résultats virologiques mais des interrogations concernant des prises de poids importantes. Méthodes et Résultats :
Cet essai été mené au sein de 11 structures de prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) à Johannesburg, Afrique du Sud. Les critères d'inclusion étaient très larges : PVVIH avec charge virale > 500 cp/ml, de plus de 12 ans et de poids > 40 kg, n'ayant pas reçu d'antirétroviraux au cours des 6 derniers mois et ayant une clearance de la créatinine > 60 ml/min (> 80ml/min pour les < 19 ans).
La comparaison se fait entre trois associations antirétrovirale : dolutégr
La sérophobie, le dernier symptôme à abattre du VIH
Source : SLATE Le discours de peur véhiculé dans les années 1980 sur la maladie a laissé des traces, mais certains souhaitent désormais déconstruire les préjugés.
C'est un jour qui restera à jamais gravé dans son esprit. Yassin n'a alors que 23 ans quand il affronte l'un des moments les plus douloureux de sa vie. De retour d'un voyage en Thaïlande, le jeune homme réalise un dépistage pour le VIH. Le résultat tombe, le test se révèle positif. «J'ai cru qu'on m'annonçait ma peine de mort, raconte-t-il aujourd'hui. J'ignorais tout de cette maladie, j'étais naïf et un peu stupide, je pensais que j'allais perdre mes cheveux, mincir drastiquement, et périr à ma trentaine.»
Yassin est alors très peu éduqué sur la question. «Je ne faisais pas la distinction VIH/SIDA et je baignais toujours dans les clichés et les images horribles des films que j'ai pu voir plus jeune.» Le jeune homme broie du noir
U=U : un message qui fait du bien
Source : Seronet On le sait, le Tasp (traitement comme prévention), ça marche ! Une personne vivant avec le VIH sous traitement avec une charge virale indétectable ne transmet pas le VIH, c’est un consensus scientifique depuis les résultats de l’étude Partner et c’est même devenu un slogan U=U (undetectable = untransmittable) dans les pays anglo-saxons et I=I (indétectable = intransmissible) dans les pays francophones. Mais quel impact a ce message sur une des communautés les plus touchées par le VIH, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ? Une étude récente répond à cette question.L’étude en question a été publiée dans le journal of Aids Patient Care et reprise dans un article du site d’infos VIH Aidsmap. Une équipe de chercheurs-es, menée par le Dr Jonathon Rendina de l’Université de New York, a voulu savoir comment le message « U=U » impactait l’estime de soi des hommes gays et bisexuels vivant avec le VIH et leur perception de
Lutte contre le VIH à Mayotte : “Le Sida, ça ne pouvait pas tomber sur moi”
Source : Mayotte Hebdo Aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, Asma*, mère de trois enfants, a découvert sa séropositivité alors qu’elle n’avait pas 25 ans. Elle est devenue, de fait, l’un des premiers patients atteints du VIH à Mayotte. Pour elle, la maladie était réservée aux personnes aux mœurs que nombreux désigneraient comme légères. Mais sa première prise de risque a été celle de trop. Elle raconte.
De son histoire, Asma* n’en livrera que les grandes lignes. Cette mère de famille a été dépistée séropositive 25 ans plus tôt et pourtant, aujourd’hui encore, elle tait sa maladie à la plupart de ses proches. “Pour moi, le VIH, ça n’arrivait qu’aux gens qui faisaient des bêtises”, souffle-t-elle. “J’étais vierge avant de rencontrer mon mari et je ne me suis jamais droguée. Ça ne pouvait pas tomber sur moi, je n’avais même pas eu le temps de goûter tout ce que la vie avait à me donner…”
Comment garantir l'accès aux médicaments ?
Source : LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN Tirer les enseignements de la crise et pérenniser ses effets positifs. Comme pour exorciser le mal-être ambiant, c’est l’exercice auquel se plient les acteurs de la santé depuis quelques semaines. Le forum du bon usage des médicaments, qui s’est tenu le 26 novembre, n’y a pas échappé, en particulier lors de la table ronde « Garantir l’accès à un traitement en situation de pénurie ».
Premier constat d'Éric Baseilhac, vice-président de l'Association bon usage du médicament (ABUM) et directeur accès, économie et export au LEEM : malgré les fortes craintes, « nous avons évité la pénurie grâce à la mobilisation de tous les acteurs, via des actions préventives et palliatives ».
Mais la crise a aussi révélé la situation de dépendance pharmaceutique de la France à des pays lointains. Sur le terrain, l'anxiété face aux tensions d'approvisionnement a atteint
Vaccin contre la grippe : libération du stock d'État pour pallier la pénurie
Source : Medscape France— La plus forte demande en vaccins contre la grippe cette année a généré des pénuries dans de nombreuses pharmacies. Pour y faire face, le gouvernement a constitué pour la première fois un stock d’État de plus de 2 millions de doses de vaccins importés. Ce stock a commencé à être distribué, dans un premier temps pour les EHPAD et les établissements de santé, puis pour les personnes en ville disposant d’un bon de vaccination Une année particulière
Atteindre une bonne couverture vaccinale contre la grippe est particulièrement important cette année, afin de ne pas surcharger le système de santé déjà débordé par la pandémie liée au SARS-CoV-2 et d’éviter les co-infections grippe-COVID-19. Les Français ont compris cet enjeu et sont bien plus nombreux qu’habituellement à vouloir se faire vacciner. Afin de gérer les stocks de vaccins et d’assurer en priorité la vaccination des personnes les plus suscep
Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins
Source : Le Monde On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre la Covid-19 dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.
Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain. Lire aussi : Comparez l’avancée des différents