Notre actualité
Brèves
Le déficit immunitaire est un facteur de risque d’infection sévère à SARS-CoV-2 chez les patients infectés par le VIH.
Source : InfoVIH Le déficit immunitaire comme étant un facteur de risque d’infection sévère à SARS-CoV-2 reste controversé. En effet, une immunité cellulaire défectueuse pourrait paradoxalement être protectrice en empêchant la tempête cytokinique observée dans les cas graves de la COVID-19.
Cette étude rétrospective réalisée dans 3 cohortes européennes (Italie, Espagne, Allemagne) de patients infectés par le VIH porte sur 175 patients dont 72% atteints d’infection modérée à SARS-CoV-2, 28% d’infections sévères et 4% de décès. Le nombre médian de lymphocytes T CD4 était de 663/mm3 et 18 % des patients avaient un taux de lymphocytes T CD4 < 350/mm3. Cependant, 39% des patients avaient un nadir de CD4 < 200/mm3 et 31% avaient eu un évènement définissant le SIDA. A l’exception d’un seul patient, tous les patients suivaient un traitement antirétroviral et, pour 94 % d’entre eux, la dernière charge virale documentée était
L’ONUSIDA condamne fermement les violences à l’encontre d’activistes LGBTI à Tbilissi en Géorgie.
Source : Onusida L’ONUSIDA condamne fermement les attaques contre les activistes et journalistes lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexuels (LGBTI) dans les bureaux de la Tbilisi Pride et à proximité, qui ont contraint l'organisation à annuler des événements autour de la Gay Pride dans la ville. L’ONUSIDA exprime sa solidarité avec toutes les personnes LGBTI en Géorgie.
« La violence choquante subie par les activistes et journalistes LGBTI à Tbilissi est totalement inadmissible », a déclaré la Directrice exécutive de l’ONUSIDA, Winnie Byanyima. « Les autorités doivent prendre des mesures urgentes pour protéger les droits humains de la communauté LGBTI, y compris le droit à la liberté d’expression et de rassemblement, et pour amener les responsables des attaques devant la justice. »
Le 1er décembre 2018, Tbilissi a signé la
Droits et épidémies : nouvel Avis du CNS sur les acquis de la lutte contre le VIH/sida (Communiqué de Presse).
Source : CNS Plus de trente ans après sa création en 1989, le Conseil national du sida et des hépatites virales (CNS) a souhaité engager une réflexion sur les acquis de la lutte contre le VIH/sida et leur utilité éventuelle en réponse à la crise épidémique présente et aux épidémies à venir. Il publie aujourd’hui un Avis intitulé « La lutte contre le VIH/sida : une démarche, des savoirs et des pratiques pour servir aux enjeux du présent ».
L’expérience de la lutte contre le VIH repose sur des savoirs et des pratiques, promus par un ensemble d’acteurs – chercheurs, soignants, personnes vivant avec le VIH et/ou militants – qui ont prouvé leur efficacité. Cet inventaire montre qu’une démarche éthique, attentive aux principes de respect de la dignité et de l’autonomie des personnes et d’équité dans l’accès aux droits et à la santé à l’échelle nationale et internationale, s’est imposée tout au long de quarante années de mobilis
Cherbourg : l'association VIH'gilance veut agir pour et avec les victimes du VIH et malades du sida.
Source : La Presse de la Manche À Cherbourg, l'association VIH'gilance dispose désormais d'un local où elle espère pouvoir dès septembre 2021 accueillir, échanger et représenter les patients victimes du VIH/sida.
« Un autre regard », « une autre approche » : l’association VIH’gilance, fondée en 2018 à Cherbourg-en-Cotentin, peut désormais tout mettre en place pour mener à bien sa mission auprès et avec les personnes victimes du VIH et malades du sida. Une permanence à partir de septembre
Elle a depuis un mois environ les clés de son nouveau local, mis à disposition par la mairie, rue de l’Ermitage. Sa présidente, Valérie Crocq, espère pouvoir y ouvrir une permanence à compter du mois de septembre.
En tout cas, elle met tout en place actuellement pour être fin prêt le moment venu : demande d’habilitation pour pouvoir réaliser les tests rapides d’orientation d
La recherche sur le VIH à un tournant.
Source : Le Journal du CNRS
Quarante ans après sa découverte, le VIH/sida est devenu une maladie chronique grâce aux trithérapies. Mais il résiste encore à la guérison et le vaccin se fait attendre... Monsef Benkirane, virologue à l'Institut de génétique humaine, fait le point sur les nouveaux enjeux de la recherche.Quelle est la situation de l’épidémie aujourd’hui dans le monde ?Monsef Benkirane. La situation est stable, si l’on considère le nombre de personnes séropositives, et ne s’améliore plus depuis quelques années. Aujourd’hui, on considère que 37 millions de personnes sont infectées par le VIH dans le monde, dont un quart le sont sans le savoir. Un effort énorme a été fait au niveau des traitements, notamment en Afrique subsaharienne qui concentre à elle seule 25 millions de cas. Cela permet à 26 millions de personnes sur la planète de recevoir un traitement, soit
Efficacité et tolérance de l’association dolutégravir/emtricitabine/ténofovir (TAF ou TDF) versus éfavirenz/emtricitabine/ténofovir lors de l’initiation du traitement antirétroviral pendant la grossesse.
Source : Info VIH Contexte
Chaque année, le nombre de grossesses chez les femmes vivant avec le VIH est de l'ordre de 1,3 million. On sait aujourd'hui que la précocité de l'initiation du traitement antirétroviral est la clé de la prévention de la transmission à l'enfant. Si l'idéal est de dépister et traiter avant la grossesse1, le diagnostic de l'infection est souvent réalisé lors du bilan de la grossesse. Il faut alors initier le traitement le plus précocement possible. Les femmes enceintes étant quasiment systématiquement exclues de tout essai thérapeutique, il est très difficile de savoir quel est le traitement optimal dans ce contexte. Les données dont on dispose sur le dolutégravir nous rendaient prudent sur son utilisation au cours des toutes premières semaines de grossesse du fait d'une majoration du risque d'anomalie de fermeture du tube neural, mais les études récentes ont montré que cet effet, bien que réel, ét
L’OMS et le Fonds mondial signent un accord de coopération visant à intensifier les interventions de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et à renforcer les systèmes de santé.
Source : OMS L'Organisation mondiale de la Santé et le Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme ont signé un accord de coopération et de financement portant sur la mise en œuvre de 10 initiatives stratégiques destinées à mettre plus rapidement un terme aux épidémies de sida, de tuberculose et de paludisme et à renforcer les systèmes de santé. Ce nouvel accord, qui couvrira la période de mise en œuvre 2021-2023, vise à remédier à certaines difficultés persistantes qui entravent les progrès de la lutte contre les trois maladies et à préserver les gains durement acquis et aujourd'hui menacés par de nouvelles pandémies comme celle du COVID-19.
En 2019, 1,4 million de personnes au total sont mortes de la tuberculose et près de 409 000 personnes du paludisme. En 2020, 690 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida.
Les initiatives stratégiques visées par le
Preuve in vivo d’une réduction de la densité en synapses chez les patients infectés par le VIH malgré une thérapie anti-rétrovirale efficace.
Source : Info VIH Selon les études, 18 à 50 % des personnes vivant avec le VIH souffrent de troubles neurologiques, les outils de diagnostic à la disposition des cliniciens ne permettent pas pour l'heure de faire la part des choses entre un atteinte liée au VIH ou à une autre cause, en particulier les co-morbidités.
Des études autopsiques avaient permis de montrer des atteintes au niveau des synapses de patients présentant une atteinte neurologique supposément liée au VIH. Un marqueur isotopique capable de se lier à une glycoprotéine des vésicules synaptiques a été récemment développé. L'abondance de ces vésicules synaptiques est directement corrélée à la densité des synapses. Il est donc désormais possible d'appréhender la densité synaptique in vivo par des techniques de tomographie avec Emission de Position utilisant ce marqueur : le [11C]UCB-J. Treize hommes infectés par le VIH avec une charge virale indétectable depu
De l’angoisse à la lutte, une histoire du sida.
Source : CNRS Les premiers cas identifiés de sida, en 1981, ont semé la panique et apporté leur lot de discriminations. La médecine se révélant au départ impuissante, malades et associations se sont fortement mobilisés pour l'accès aux traitements et la démocratie sanitaire. Malgré tout, les inégalités persistent dans l'accès aux traitements et la prévention.
En 1982, Anne-Marie Moulin1, alors spécialiste en parasitologie, rencontre son premier patient, atteint de ce qui ne s'appelait pas encore le sida ; celui-ci est mourant. « Ses derniers jours ont été inutilement tourmentés par ceux qui cherchaient à obtenir l'aveu de son homosexualité. Pourtant, ce chercheur revenait d'une mission à Haïti. Après un accident, il avait été transfusé sur place, contractant ainsi le virus, alors inconnu », se souvient cette directrice de recherche émérite au CNRS, au laboratoire Sciences, Ph
40 ans après la découverte du virus du Sida, pourquoi n’a-t-on toujours pas trouvé de vaccin ?
Source : Futura Sciences
Il a fallu moins de six mois pour mettre au point un vaccin contre le SARS-CoV-2, un virus jusque-là inconnu. Mais pour le VIH, découvert en juin 1981, il n'existe toujours aucun vaccin efficace. Monsef Benkirane, directeur de recherche à l'Institut de génétique humaine au CNRS, nous explique pourquoi toutes les tentatives ont jusqu'ici échoué.Le 5 juin 1981, un nouveau type de pneumonie affectant les individus immunodéprimés est signalé aux Éta