Notre actualité
Brèves
De l’angoisse à la lutte, une histoire du sida.
Source : CNRS Les premiers cas identifiés de sida, en 1981, ont semé la panique et apporté leur lot de discriminations. La médecine se révélant au départ impuissante, malades et associations se sont fortement mobilisés pour l'accès aux traitements et la démocratie sanitaire. Malgré tout, les inégalités persistent dans l'accès aux traitements et la prévention.
En 1982, Anne-Marie Moulin1, alors spécialiste en parasitologie, rencontre son premier patient, atteint de ce qui ne s'appelait pas encore le sida ; celui-ci est mourant. « Ses derniers jours ont été inutilement tourmentés par ceux qui cherchaient à obtenir l'aveu de son homosexualité. Pourtant, ce chercheur revenait d'une mission à Haïti. Après un accident, il avait été transfusé sur place, contractant ainsi le virus, alors inconnu », se souvient cette directrice de recherche émérite au CNRS, au laboratoire Sciences, Ph
40 ans après la découverte du virus du Sida, pourquoi n’a-t-on toujours pas trouvé de vaccin ?
Source : Futura Sciences
Il a fallu moins de six mois pour mettre au point un vaccin contre le SARS-CoV-2, un virus jusque-là inconnu. Mais pour le VIH, découvert en juin 1981, il n'existe toujours aucun vaccin efficace. Monsef Benkirane, directeur de recherche à l'Institut de génétique humaine au CNRS, nous explique pourquoi toutes les tentatives ont jusqu'ici échoué.Le 5 juin 1981, un nouveau type de pneumonie affectant les individus immunodéprimés est signalé aux Éta
Efficacité d’un schéma vaccinal associant le vaccin à vecteur viral ALVAC et un vaccin protéique adjuvanté chez l’adulte en prévention des infections VIH.
Source : Info VIH Les résultats de la phase 2b-3 d'un schéma vaccinal associant un vaccin à vecteur viral Canarypox et un vaccin protéique (gp120) adjuvanté ont été très récemment publiés dans le New England Journal of Medicine, en plein milieu des multiples publications sur la vaccination contre la COVID-19.
Les résultats de sécurité et d'immunogénicité avaient été publiés en 2020. Il s'agit d'un essai randomisé, contrôlé contre placebo conduit dans 14 sites en Afrique du Sud. Plus de 5 000 volontaires ont été inclus à partir d'octobre 2016 et suivis pendant au minimum 24 mois. Le schéma vaccinal était un peu complexe : 1 injection du vaccine ALVAC (vecteur canarypox) à M0, M1, puis le vaccine bivalent protéique sous-type C gp120-MF 59 à M3, M6, M12, M18. .Près de 70 % des volontaires étaient des femmes et majoritairement âgés de 18 à 24 ans. L'incidence de l'infection VIH était de 3,4 infections par 100 personnes années
Canada: Nouvelle étude sur la vaccination contre la COVID-19 des patients atteints du VIH.
Source : L'actualité Une nouvelle étude pancanadienne à laquelle participeront des chercheurs montréalais s'intéressera à la réponse immunitaire des personnes vivant avec le VIH qui ont été infectées par le SRAS-CoV-2 ou vaccinées contre la COVID-19.
Les données scientifiques générées par l'étude COVAXHIV permettront de mieux comprendre la réponse immunitaire, l'innocuité et l'efficacité de la vaccination chez cette population vulnérable qui a été peu étudiée en ce qui concerne la COVID-19, mais aussi chez des populations — comme les personnes âgées ou les patients qui reçoivent des traitements de chimiothérapie — dont le système immunitaire est possiblement affaibli.
«Nous espérons cibler une population de personnes qui ont été exclues des grands essais cliniques avec le vaccin, parce que souvent dans les essais cliniques, on essaie de recruter des gens qui ne sont pas trop malades, (...)
Comment les cellules immunitaires s'activent-elles ?
Source : Techno Sciences En étudiant la structure de récepteurs cellulaires et des molécules qui les activent, des scientifiques des universités de Genève et de Bâle décryptent le mécanisme précis d'activation des cellules immunitaires.
Situés sur la membrane de nombreuses cellules immunitaires, les récepteurs aux chémokines jouent un rôle important dans leur activation défensive. Les chémokines sont de petites protéines qui se lient à ces récepteurs et contrôlent le mouvement et le comportement des globules blancs. Malgré l'importance de cette famille de récepteurs, leur mécanisme d'activation reste encore méconnu. Un consortium de recherche de l'Université de Genève (UNIGE), du Biozentrum de l'Université de Bâle et de l'Institut Paul Scherrer (PSI) de Villigen est parvenu à décrypter le mécanisme d'activation du récepteur CCR5, un membre de cette famille impliqué dans plusieurs maladies, notamment le VIH/SIDA, le cancer
VIH : un seuil plus faible pour les cellules CD4 peut guider l’arrêt de la prophylaxie contre la pneumonie.
Source : Univadis À retenir
- En l'absence d'autres facteurs de risque, les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) qui présentent un taux de CD4 supérieur à 100 cellules/μl et une suppression de la charge virale sous traitement antirétroviral peuvent arrêter en toute sécurité la prophylaxie secondaire contre la pneumonie à Pneumocystis jirovecii. Pourquoi est-ce important ?
- Les recommandations européennes actuelles préconisent l'arrêt de la prophylaxie secondaire uniquement chez les patients présentant un taux de CD4 supérieur à 200 cellules/μl.
- Ces résultats, qui suggèrent que la prophylaxie peut être arrêtée chez les patients présentant un seuil de CD4 plus faible (c.-à-d., un taux de CD4 supérieur à 100 cellules/μl), sont conformes aux autres résultats et aux recommandations américaines. Principaux résultats
- 10 476 patients atteints d'une pneumonie à Pneumocystis jirovecii ont été inclus, pour 74
Le Sidaction met en vente des photos de mode iconiques au prix unique de 250 euros.
Source : Numéro Du 22 juin au 8 juillet prochain, le Sidaction propose à la vente des photographies signées des plus grands photographes de mode au prix de 250 euros, dont l’intégralité des bénéfices seront reversés à la lutte contre le sida.
5 mois après la vente aux enchères “Fashion for Sidaction” de pièces de haute couture ayant permis de collecter plus de 200 000 euros, le Sidaction réitère l’expérience en proposant cette fois-ci à la vente des photos de mode. L’association, portée par sa présidente Françoise Barré-Sinoussi et sa vice-présidente Line Renaud, a fait appel aux plus grands noms de la photographie de mode. Jean-Baptiste Mondino, Sarah Moon, Erwin Blumenfeld, Inez & Vinoodh, Alasdair McLellan, ou encore Pierre Boulat… En tout, 67 photographes internationaux ont offert une photographie. Chacune est éditée en 25 exemplaires, qui seront vendus sur le web au tarif unique de 250 euros.
La Réunion de haut niveau des Nations Unies sur le sida se termine avec une déclaration politique forte et de nouveaux objectifs ambitieux à atteindre d'ici 2025.
Source : ONUSIDA Après des semaines de discussions sérieuses la Réunion de haut niveau 2021 de l’Assemblée générale des Nations Unies sur le VIH/sida est en train de s’achever à New York, aux États-Unis d’Amérique. Les États membres des Nations Unies ont adopté un nouveau texte ambitieux et réalisable, la Déclaration politique sur le VIH et le sida : Mettre fin aux inégalités et agir pour vaincre le sida d’ici à 2030. Cette déclaration repose sur des données probantes et les droits humains, et servira de feuille de route importante pour faire avancer la riposte mondiale au VIH au cours des cinq prochaines années.
« Je remercie tous les États membres », a déclaré Winnie Byanyima, Directrice exécutive de l’ONUSIDA. « Au cours des deux derniers mois, ils ont rédigé, négocié et rendu une déclaration politique audacieuse qui guidera les efforts de l’humanité pour mettre fin à une pandémie qui ravage
ACTIONS TRAITEMENTS RECRUTE : un-e chargé.e de mission information thérapeutique
Actions Traitements est une association de loi 1901, agréée par le ministère de la Santé. Elle informe, soutient, accompagne et défend les droits des personnes vivant avec le VIH et/ou une hépatite virale et ceux qui les accompagnent depuis 30 ans. Pour ce faire, elle propose une permanence téléphonique et d’accueil, des réunions d’information mensuelles, un programme d’éducation thérapeutique (ETP) et développe différents outils d’information thérapeutique (brochures, dépliants, site Internet, applications pour smartphones). Au sein d’un petite structure associative, vous aurez pour mission :- De réaliser des outils d’information et de médiation à destination des personnes qui vivent avec le VIH et/ou une hépatite, des personnes exposées à ces mêmes virus et des personnes qui les accompagnent (proches, professionnels de santé, associatifs). Par exemple, nous avons de prévu d’ici la fin d’année la mise à jour de notre dépliant Info Vaccin, une vidéo pédagogique animée sur les gén
Gwen Fauchois : « l’AAH est un problème politique »
Source : Diacritik Malheureusement, en tant que vétérane de la lutte contre le sida, je fais partie des témoins du fait que l’AAH est un objet de combat très vieux et inscrit dans la durée pour Act Up qui n’a eu de cesse de faire valoir le droit à l’AAH des séropos, des malades du sida, des malades atteints de pathologies graves et des personnes qui souffrent de handicap. Un combat ancien et si rude qu’un de ses anciens présidents, je le rappelle, n’a touché son AAH qu’une fois mort.
C’est pourquoi, tout d’abord, je voudrais souligner qu’en dépit du refus des pouvoirs En Marche de déconjugaliser l’AAH, il y aurait lieu de savourer cette mobilisation comme une étape malgré tout victorieuse. Tant sont profonds les communs validistes qui président à l’organisation de notre société.
Il n’y a qu’à regarder combien, entre l’inaccessibilité matérielle des logements, des transports, la navigation e
Grossesse et VIH : “Oui, une femme séropositive peut mener une grossesse normale”
Source : Parole de mamans
Depuis 1984, l'association AIDES soutient les personnes atteintes du VIH et d'hépatites. Pour les femmes enceintes contaminées par la maladie, les bénévoles tentent, à travers un travail quotidien, de mettre fin aux idées reçues sur la grossesse et le VIH.Oui, une femme séropositive peut mener une grossesse normale. Grâce au traitement TasP (Treatment as Prevention) qui rend la charge virale indétectable, une femme séropositive peut mettre au monde un enfant sans lui transmettre le virus. Le risque étant inférieur à plus ou moins 2%.
Contrairement à d'autres maladies, l'épidémie du SIDA a été rendue publique il y a seulement quarante ans. Aussi, si la plupart des gens en connaissent les grandes lignes, la maladie fait m