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Brèves
Expo Mucem : il y a eu des choix déchirants à faire
Source : SERONET
Christophe Broqua est socio-anthropologue, chargé de recherche au CNRS et membre de l’Institut des mondes africains (Imaf). Dès 1994, il a consacré son travail aux recherches sur les mobilisations collectives liées au VIH/sida et à l’homosexualité en France et en Afrique. C’est aussi l’un des commissaires de l’exposition « VIH/sida, L’épidémie n’est pas finie ! » au Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée). Pour Seronet, Christophe Broqua revient sur cette exposition unique en France. Entretien. Comment est née cette exposition et quel a été votre rôle en tant que co-commissaire ?
Christophe Broqua : Je fais partie des trois personnes qui ont semé les premières graines à partir de 1994. J’étais documentaliste au Crips Île-de-France et, en même temps, inscrit en thèse en anthropologie. J’ai rencontré Françoise Loux [anthropologue, directrice de recherches au CNRS, ndlr] et Stéphane Abriol, que j’ai rejoint au sein du l
1996-2021 : 25 ans de trithérapies
Source : SERONET
L’année 1996 marque un tournant crucial dans la lutte contre le sida et la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec l’arrivée des premières trithérapies présentées en janvier lors de la Conférence de Washington. Ces traitements très efficaces associent trois molécules antirétrovirales : deux de type nucléoside et une troisième de type antiprotéase. Aux États-Unis, le nombre de décès liés au sida chute de 42 % entre en 1997 puis encore 20 % supplémentaires l’année qui suit. Dans la ville de New York seulement, les décès liés au sida baissent de 63 % entre 1996 et 1998. En France, face à un accès limité à ces traitements, le Conseil national du sida (CNS) propose en février 1996 d’organiser un « tirage au sort » pour sélectionner les personnes pouvant en bénéficier. Cette idée, vivement critiquée par le monde associatif, est rejetée par le Premier ministre Alain Juppé. Toujours en février, face à la lenteur de la mise à dispositi
Des centres de santé sexuelle communautaire
SOURCE : What's up Doc ?
Quatre lieux communautaires ont reçu des fonds de l’Etat pour intensifier la lutte contre le VIH et permettre de réduire la propagation du virus.
Non loin du Palais Longchamps à Marseille, se niche un local qui accueille celles et ceux qui souhaitent obtenir des réponses sur leur santé sexuelle. Un centre de santé sexuelle communautaire (CSSC), géré par l’association Aides qui se nomme Le Spot.
“Nous avons voulu ouvrir Le Spot pour que les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les personnes trans mais aussi les travailleuses du sexe (TDS) puissent trouver un espace de confidentialité et de non-jugement”, décrit Jean-Philippe, militant à Aides au Spot et à l’unité mobile. L’idée ? Renforcer l’accès à la prévention, au dépistage du VIH et des autres IST, mais aussi accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans leurs parcours de soins.
Ici des médecins, des soignant·es, des militants mais aussi des
La guérison de l’hépatite C est associée à une très grande réduction de la mortalité toutes causes confondues
Source : Catie- Une étude britanno-colombienne a mesuré l’effet des traitements par antiviraux à action directe (AAD) sur la mortalité
- On a constaté un lien significatif entre la guérison de l’hépatite C par AAD et une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues
- Plus précisément, la baisse de la mortalité liée aux drogues illustre les bienfaits de l’intégration des services
Les antiviraux à action directe (AAD) sont des médicaments très efficaces et sûrs qui guérissent l’hépatite C. L’émergence des AAD a fait évoluer le traitement de l’hépatite C. Grâce à ces agents, les résultats cliniques se sont améliorés pour les personnes vivant avec l’infection, et l’élimination de l’hépatite C comme menace pour la santé publique est devenue une vraie possibilité. Même si les études cliniques ont révélé l’efficacité des AAD quant à la réduction des risques de décès et de cancer du foie, on en sait moins sur l’impact que l’arrivée des AAD a eu sur la santé de la po
Efficacité et sécurité du traitement triple pour les nouveau-nés à haut risque d’infection à VIH
Source : JIM
La transmission périnatale du VIH a baissé de façon majeure dans les pays développés avec un taux actuellement de l’ordre de 1 %. Cette réduction est due aux mesures de prévention, dépistage pendant la grossesse, traitement antirétroviral puis prophylactique pour le nouveau-né à base de zidovudine (AZT). Cependant, la transmission reste possible du fait d’un diagnostic tardif ou d’un contrôle viral médiocre caractéristiques des situations à haut risque. Les recommandations préconisent dans ces cas l’administration aux nouveau-nés de 2 ou 3 médicaments antirétroviraux pour diminuer davantage le risque de transmission qui est de l’ordre de 10 % avec l’AZT seul. Un essai randomisé a montré qu’il y avait en effet une diminution supplémentaire du risque en comparaison de l’utilisation de l’AZT uniquement. Le problème est celui de la toxicité hématologique d’un tel traitement.
Une étude prospective espagnole a réuni les cas des femmes enceintes VIH + observées jusq
AP-HP : des "consultations infirmières" pour élargir l’accès à la PrEP
Source : Infirmiers point com
Le directeur général de l'AP-HP signe un protocole local de coopération permettant des "consultations infirmières" de suivi des personnes séronégatives à haut risque d’acquisition du VIH et sous traitement de Pré ExPosition (PrEP) au virus. L’objectif ? Elargir l’accès à la PrEP afin de répondre à la demande et réduire le nombre de nouvelles contaminations par le VIH. Une manière, aussi, de fidéliser les professionnels en valorisant leurs compétences et en leur offrant des perspectives.
A chaque étape de l’écriture de ce protocole, l’équipe a évalué tous les risques du processus et établi des barrières de sécurité.
La PrEP, qui consiste en l’utilisation préventive d’antirétroviraux par des personnes séronégatives très exposées au VIH, a démontré son efficacité pour réduire le risque de contamination par le VIH. Le directeur général de l’AP-HP Martin Hirsch a signé, le 1er décembre, journée mondiale de lutte contre le Sida, au sein d
VIH : vers des traitements plus simples
Source : France Culture
FC : Pour les personnes séropositives, l'année 2022 commence avec une innovation thérapeutique importante : le traitement par injection bimestrielle. En France on estime que 180 000 personnes sont « contaminées » dont 25 000 qui ignorent leur séropositivité. Depuis le 21 décembre, pour les personnes qui vivent avec le VIH, un nouveau traitement est disponible et remboursé à 100% par la sécurité sociale. Il s’agit d’une bithérapie injectable, tous les deux mois, avec deux antirétroviraux que l’on connaît bien : une piqûre de Cabotégravir dans une fesse, et dans l’autre, une de Rilpivirine. Des études cliniques ont montré que pour contrôler la charge virale des patients cela fonctionnait aussi bien que la prise quotidienne de comprimés. Cette innovation est une avancée majeure pour la qualité de vie des patients, mais aussi une carte de plus dans la lutte contre le VIH.
Hugues Fischer est représentant d’association au groupe
Les labos Pfizer et BioNTech travaillent sur un vaccin ARNm contre le zona
Source : Le Matin
Après avoir élaboré l’un des principaux vaccins contre le Covid-19, les labos américain et allemand ont annoncé mercredi plancher sur un vaccin contre la réactivation du virus de la varicelle.
Les laboratoires américain Pfizer et allemand BioNTech, alliés dans le développement d’un des principaux vaccins contre le Covid-19, ont annoncé mercredi une nouvelle collaboration pour développer un vaccin à base d’ARN messager (ARNm) contre le zona. L’accord porte sur «la recherche, le développement et la commercialisation» du vaccin, indique un communiqué des deux entreprises qui précise que «les essais cliniques devraient commencer dans la seconde moitié de 2022».
«Les adultes de plus de 50 ans ainsi que les populations vulnérables, comme les patients atteints de cancer, présentent un risque accru de zona. Notre objectif est de développer un vaccin à ARNm avec un profil de sécurité favorable et une efficacité élevée», explique Ugur Sahin, président de Bi
Suspension accès compassionnel : Lenacapavir comprimé pelliculé et solution injectable
Source : ANSM
Publié le 16/12/2021 - Mise à jour le 06/01/2022 Spécialité(s) pharmaceutique(s)
Lenacapavir 300 mg, comprimé pelliculé / Lenacapavir 309 mg/ml, solution injectable Substance active
Lenacapavir Titulaire
Gilead Critères d'octroi
Absence de critères d’octroi. Autres informations- En raison de problèmes de qualité pharmaceutique, le laboratoire Gilead a décidé d'interrompre temporairement la mise à disposition du lenacapavir injectable. Par conséquent, aucune autorisation d'accès compassionnel de lénacapavir injectable ne pourra être octroyée.
> Consulter le courrier du laboratoire Gilead relatif à l'interruption de mise à disposition du lenacapavir injectable- Afin d’assurer la continuité de traitement des patients traités jusqu’alors dans le cadre d’autorisation d'accès compassionnel (AAC) par lenacapavir , la formulation comprimé est mise à disposition en relai et à titre exceptionnel à la p
- En raison de problèmes de qualité pharmaceutique, le laboratoire Gilead a décidé d'interrompre temporairement la mise à disposition du lenacapavir injectable. Par conséquent, aucune autorisation d'accès compassionnel de lénacapavir injectable ne pourra être octroyée.
Islatravir : tous les essais en pause
Source : SERONET
Que se passe-t-il avec islatravir, la nouvelle molécule à longue durée d’action du laboratoire Merck (MSD) ? Le 13 décembre dernier, le laboratoire pharmaceutique a annoncé une pause dans tous les essais qui contiennent cette molécule, que ce soit en traitement VIH ou en Prep. Explications. De nombreux essais en cours avec islatravir
L’islatravir est le premier inhibiteur nucléosidique de la translocation (INTTI) à être développé pour le traitement de l'infection par le VIH. Cette molécule a la capacité de persister longtemps dans l’organisme, c’est pourquoi elle est développée pour des prises espacées, tant comme traitement préventif (Prep, TPE) que comme thérapie pour les personnes vivant avec le VIH. En Prep, la molécule est étudiée en prise orale mensuelle et sous forme d’implant annuel sous-cutané. En traitement VIH, islatravir est étudiée en bithérapie associée avec la doravirine (Pifeltro) sous forme de comprimés quotidiens. Par ailleurs, en mar