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Communiqué de presse : Covid-19 : deux nouvelles alternatives aux vaccins à ARNm
Source : Haute Autorité de Santé (HAS)
Compte tenu du contexte épidémique, la HAS réaffirme l'importance de la vaccination, initiale et de rappel. Elle maintient sa recommandation de privilégier les vaccins à ARNm – vaccins de référence dans la stratégie de lutte contre le virus. Mais pour les personnes réticentes à ce type de vaccins et celles qui ne peuvent en bénéficier (contre-indication), la HAS considère que les vaccins Nuvaxovid® de Novavax et Covid-19 Janssen® de Janssen – qui utilisent des technologies différentes – représentent une alternative efficace. Elle les positionne aujourd'hui dans la stratégie vaccinale.
Au 11 janvier 2022, 90,2 % de la population éligible (soit 52,1 millions de Français) avaient reçu une primo-vaccination complète ; et parmi les personnes de 18 ans et plus, près de la moitié avait reçu une dose de rappel (près de 29, 5 millions de personnes).
Jusqu'à présent, la France disposait de quatre vacc
Non, les données allemandes ne prouvent pas que le vaccin détruit le système immunitaire
Source : AFP FACTUEL Les données officielles de l'Institut Robert Koch sur le variant Omicron montreraient que "les personnes entièrement vaccinées développeront le SIDA", avance un article relayé des milliers de fois sur Internet depuis début janvier. C'est faux et infondé. Explications.
"Les données du gouvernement allemand (...) pour Omicron suggèrent que la plupart des 'complètement vaccinés' auront un syndrome d'immunodéficience acquise (SIDA) induit par le vaccin Covid-19 d'ici la fin du mois de janvier 2022", prétend un article publié le 4 janvier sur le site "France médias numérique", déjà épinglé pour avoir relayé plusieurs informations trompeuses ou fausses liées à la pandémie de Covid-19 par l'AFP Factuel, comme ici ou là.
L'article a été partagé près de 4.000 fois depuis, selon l'outil de mesure de l'audience sur les réseaux sociaux Crowdtangle, et l'information a été reprise par d'autres blogs, vue plus de 70.000 fois sur
Décès de David Stuart, pionnier de la réduction des risques liés au chemsex
Source : SERONET
La communauté de la lutte contre le VIH/sida a perdu un de ses héros. Mercredi 12 janvier, la clinique londonienne de santé sexuelle 56 Dean Street (équivalent du 190 à Paris) a annoncé sur son compte Twitter le décès soudain de David Stuart, activiste britannique très impliqué dans la lutte contre le VIH/sida et la réduction des risques liés au chemsex (consommation de drogue en contexte sexuel). « C’est avec une grande tristesse que nous vous annonçons la mort soudaine de notre ami et collègue David Stuart.
David travaillait au 56 Dean Street depuis huit ans en tant que responsable du service Usages de drogues, en particulier sur le sujet du chemsex. Il était pionnier dans son approche et il a consacré tout son temps en tant qu’activiste, plaideur, militant, accompagnateur communautaire, maitre de conférences et chercheur. Il est connu internationalement pour son travail sans relâche avec les communautés gays, bis et queer. Un travail qu’il a accompli a
Sénégal: Lutte contre le sida : Les juges d’application des peines sensibilisés
Source : SeneWeb
Grâce aux efforts consentis par le Sénégal dans la lutte contre le sida, la prévalence de l'épidémie est en baisse progressive depuis 2005, passant de 0,7 à 0,3 %.
"Les nouvelles infections sont en baisse régulière dans notre pays, passant de 5 165 en 2005 à 1 238 en 2020, soit une baisse de 76 %. Aujourd’hui, sur l’estimation de près de 40 000 PVVIH, 77,2 % étaient régulièrement suivies et mises sous traitement ARV. Ces chiffres sont deux fois plus faibles chez les populations clés les plus exposées au risque VIH", informe Dr Safiatou Thiam, Secrétaire exécutive du Conseil national de lutte contre le sida (CNLS).
Malgré les avancées majeures obtenues par le Sénégal dans sa riposte contre le sida, la prévalence du VIH reste très élevée chez les populations clés les plus exposées au risque VIH.
"Ces populations, avec leurs partenaires et leurs enfants, ont moins d’accès aux services de dépistage et de traitement. Ces populations sont parmi le
Des personnes séropositives donnent leur opinion sur l’amorce rapide du traitement antirétroviral après un diagnostic de VIH
Source : Catie- L’amorce précoce du traitement antirétroviral du VIH procure des bienfaits cliniques et immunologiques
- Une étude américaine a révélé que la plupart des personnes séropositives trouvaient l’amorce rapide du traitement antirétroviral acceptable
- Chez certaines personnes, les problèmes psychologiques et la stigmatisation intériorisée peuvent retarder l’amorce du traitement antirétroviral
Nombre d’essais cliniques ont révélé que le fait de commencer le traitement antirétroviral du VIH tôt dans le cours de l’infection donne généralement de bons résultats quant à l’amélioration de la santé immunologique et à la réduction des risques de complications graves et de décès. Ces bienfaits du traitement antirétroviral sont si importants que les scientifiques prévoient une espérance de vie quasi normale pour de nombreuses personnes utilisant le traitement antirétroviral.
Des essais cliniques ont également permis de
Le VIH peut être dupé dans une embuscade par des cellules tueuses – étude
Source : NEWS 24
Le virus responsable du SIDA a été complètement anéanti chez quatre souris de laboratoire sur 10 grâce à une approche prometteuse
Les chercheurs ont affiné une approche «coup de pied et tue» ciblant les particules de VIH dormantes en les faisant sortir des cellules infectées à l’air libre pour qu’elles soient attaquées par les cellules tueuses naturelles du corps, offrant l’espoir d’une guérison potentielle.
L’étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications, impliquait des tests de laboratoire sur 10 souris infectées par le VIH. Une équipe de scientifiques de l’UCLA a rapporté que le virus responsable du SIDA a été complètement éliminé dans environ 40% des cas.
La nouvelle recherche était la continuation d’une approche conçue en 2017 qui a vu l’équipe administrer un agent synthétique appelé SUW133 pour activer le VIH dormant chez des souris infectées. Le composé chimique, développé à l’Université de Stanford, in
Toulouse : en pleine crise du Covid-19, cette association se bat pour dépister le VIH et l'hépatite C
Source : L'OPINION
Depuis le 6 janvier dernier, l’ENIPSE propose des permanences de dépistage rapide du VIH et de l’hépatite C à l’hôpital La Grave de Toulouse. Principalement destinées à la communauté LGBT, elles permettent aussi de bénéficier d’un accompagnement plus large autour de la santé sexuelle.
Le Covid-19 a chamboulé le fonctionnement de l’Équipe nationale d'intervention en prévention et santé (ENIPSE). L’association est spécialisée dans la lutte contre le sida et développe différents projets à destination du public LGBT, notamment des permanences de dépistage. "Nous nous dirigeons habituellement vers les lieux de sociabilité du public LGBT. Les bars, discothèques, associations, clubs de rencontre…", affirme Sylvain Guillet, coordinateur de l’ENIPSE.
Depuis quelques temps, certains de ces endroits ont été fermés. "On a donc essayé de déporter notre action vers d’autres lieux et nous travaillons davantage avec les instit
En Roumanie, le Covid-19 freine la lutte contre le VIH / sida
Source : OUEST FRANCE
L’Europe de l’Est enregistre les deux tiers des cas de VIH diagnostiqués en Europe. Et en Roumanie, la prise en charge des malades a régressé depuis le début de la pandémie.
Le pavillon qui abrite le centre méthadone de l’Association roumaine anti-sida (Aras) propose le dépistage du VIH gratuit à son public. "Personne n’est programmé aujourd’hui", prévient d’emblée Raluca Teodorescu, assistante sociale. La veille, elle a réalisé trois tests. "
C’est peu".
Sebastian, 41 ans, est partant. Il souffre d’une hépatite C et craint d’être porteur du VIH : "Il y a cinq ans, j’ai aidé quelqu’un à se piquer et la seringue a atterri dans mon doigt par accident. J’ai peur de le transmettre à mes enfants en me coupant". Raluca Teodorescu l’interrompt : "
Les risques sont plus qu’infimes…" Après vingt minutes à tenter de désamorcer les idées reçues sur le VIH (et le Covid), elle le rassure : test négatif.
En 2019, l’Europe de l’est enregistr
Vaccin VIH à base d'ARN messager : prudence
Source : SERONET Prudence est le maître mot quand on parle de vaccins contre le VIH après plus de 30 années d’échecs et de déceptions. À ce jour, le seul essai concluant a été mené en en Thaïlande en 2009. L’essai RV144, montrait des résultats positifs avec un effet de protection autour de 34 %, un taux jugé très insuffisant.
Le 9 décembre dernier, les tous premiers résultats d’un essai clinique de vaccination contre le VIH, fondé sur la technologie de l’ARN messager, ont été publiés dans la revue scientifique Nature. Cet essai est mené conjointement entre le laboratoire Moderna, qui commercialise l’un des principaux vaccins contre la Covid-19, et l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAD) américain. Le vaccin s’est révélé sûr lorsqu’il a été administré à des macaques, et le risque d’infection par exposition a été diminué de 79 % déclarent les chercheurs-ses. Il réclame toutefois des améliorations, avant de pouvoir être testé sur les humains. « Malgré q
Impact de l’épidémie de COVID-19 vu au travers des appels à Sida Info Service
Source : UNIVADIS
Depuis mars 2020, l’épidémie de COVID-19 s’est implantée dans le paysage sanitaire français. L’arrivée du nouveau coronavirus a réactivé d’anciennes peurs chez certains, et notamment les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est le constat que tire un article synthétisant la nature des appels et des questionnements qui ont été exprimés par ces dernières lors des 91.203 appels reçus par Sida Info Service entre mars 2020 et mai 2021, dont 5.496 appels portaient sur le COVID-19.
Ainsi, près d’un appel sur deux était d’ordre psychologique : ils étaient surtout liés à la crainte d’une plus grande vulnérabilité face au nouveau virus ou à l’inquiétude sur la poursuite des traitements et des soins du VIH.
Ces appels ont été l’occasion de montrer que certains ont eu une rupture de leur suivi habituel ou n’ont pu réaliser les examens qui étaient planifiés. Certains mêmes ont eu des arrêts de traitement ; cela a notamment été le cas de français bloqués à l