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Brèves
Toulouse : en pleine crise du Covid-19, cette association se bat pour dépister le VIH et l'hépatite C
Source : L'OPINION
Depuis le 6 janvier dernier, l’ENIPSE propose des permanences de dépistage rapide du VIH et de l’hépatite C à l’hôpital La Grave de Toulouse. Principalement destinées à la communauté LGBT, elles permettent aussi de bénéficier d’un accompagnement plus large autour de la santé sexuelle.
Le Covid-19 a chamboulé le fonctionnement de l’Équipe nationale d'intervention en prévention et santé (ENIPSE). L’association est spécialisée dans la lutte contre le sida et développe différents projets à destination du public LGBT, notamment des permanences de dépistage. "Nous nous dirigeons habituellement vers les lieux de sociabilité du public LGBT. Les bars, discothèques, associations, clubs de rencontre…", affirme Sylvain Guillet, coordinateur de l’ENIPSE.
Depuis quelques temps, certains de ces endroits ont été fermés. "On a donc essayé de déporter notre action vers d’autres lieux et nous travaillons davantage avec les instit
En Roumanie, le Covid-19 freine la lutte contre le VIH / sida
Source : OUEST FRANCE
L’Europe de l’Est enregistre les deux tiers des cas de VIH diagnostiqués en Europe. Et en Roumanie, la prise en charge des malades a régressé depuis le début de la pandémie.
Le pavillon qui abrite le centre méthadone de l’Association roumaine anti-sida (Aras) propose le dépistage du VIH gratuit à son public. "Personne n’est programmé aujourd’hui", prévient d’emblée Raluca Teodorescu, assistante sociale. La veille, elle a réalisé trois tests. "
C’est peu".
Sebastian, 41 ans, est partant. Il souffre d’une hépatite C et craint d’être porteur du VIH : "Il y a cinq ans, j’ai aidé quelqu’un à se piquer et la seringue a atterri dans mon doigt par accident. J’ai peur de le transmettre à mes enfants en me coupant". Raluca Teodorescu l’interrompt : "
Les risques sont plus qu’infimes…" Après vingt minutes à tenter de désamorcer les idées reçues sur le VIH (et le Covid), elle le rassure : test négatif.
En 2019, l’Europe de l’est enregistr
Vaccin VIH à base d'ARN messager : prudence
Source : SERONET Prudence est le maître mot quand on parle de vaccins contre le VIH après plus de 30 années d’échecs et de déceptions. À ce jour, le seul essai concluant a été mené en en Thaïlande en 2009. L’essai RV144, montrait des résultats positifs avec un effet de protection autour de 34 %, un taux jugé très insuffisant.
Le 9 décembre dernier, les tous premiers résultats d’un essai clinique de vaccination contre le VIH, fondé sur la technologie de l’ARN messager, ont été publiés dans la revue scientifique Nature. Cet essai est mené conjointement entre le laboratoire Moderna, qui commercialise l’un des principaux vaccins contre la Covid-19, et l’Institut national des allergies et maladies infectieuses (NIAD) américain. Le vaccin s’est révélé sûr lorsqu’il a été administré à des macaques, et le risque d’infection par exposition a été diminué de 79 % déclarent les chercheurs-ses. Il réclame toutefois des améliorations, avant de pouvoir être testé sur les humains. « Malgré q
Impact de l’épidémie de COVID-19 vu au travers des appels à Sida Info Service
Source : UNIVADIS
Depuis mars 2020, l’épidémie de COVID-19 s’est implantée dans le paysage sanitaire français. L’arrivée du nouveau coronavirus a réactivé d’anciennes peurs chez certains, et notamment les personnes vivant avec le VIH (PVVIH). C’est le constat que tire un article synthétisant la nature des appels et des questionnements qui ont été exprimés par ces dernières lors des 91.203 appels reçus par Sida Info Service entre mars 2020 et mai 2021, dont 5.496 appels portaient sur le COVID-19.
Ainsi, près d’un appel sur deux était d’ordre psychologique : ils étaient surtout liés à la crainte d’une plus grande vulnérabilité face au nouveau virus ou à l’inquiétude sur la poursuite des traitements et des soins du VIH.
Ces appels ont été l’occasion de montrer que certains ont eu une rupture de leur suivi habituel ou n’ont pu réaliser les examens qui étaient planifiés. Certains mêmes ont eu des arrêts de traitement ; cela a notamment été le cas de français bloqués à l
Russie: de nouvelles règles pour les travailleurs étrangers inquiètent le monde des affaires
Source : RFI À partir de ce mercredi 29 décembre, les étrangers qui arrivent en Russie pour y passer plus de 90 jours devront se faire dépister pour la tuberculose, la syphilis, le Covid-19, le VIH, les stupéfiants.
À partir de ce mercredi 29 décembre, les étrangers qui arrivent en Russie pour y passer plus de 90 jours doivent se faire dépister pour la tuberculose, la syphilis, le Covid-19, le Sida et les stupéfiants. De nouvelles normes très contraignantes qui ont pour but officiel de renforcer la sécurité sanitaire de la population russe.
Avec le correspondant à Moscou, Jean-Didier Revoin
À l’heure où la planète vit dans la peur du Covid-19, ces nouvelles règles inquiètent le monde des affaires. « Bouclier sanitaire » : c’est ainsi que les autorités russes appellent la batterie de tests médicaux approfondis auxquels devront se plier les centaines de milliers de travailleurs étrangers actifs dans le pays.
Une perspective peu réjouissante
Expo Mucem : il y a eu des choix déchirants à faire
Source : SERONET
Christophe Broqua est socio-anthropologue, chargé de recherche au CNRS et membre de l’Institut des mondes africains (Imaf). Dès 1994, il a consacré son travail aux recherches sur les mobilisations collectives liées au VIH/sida et à l’homosexualité en France et en Afrique. C’est aussi l’un des commissaires de l’exposition « VIH/sida, L’épidémie n’est pas finie ! » au Mucem (Musée des civilisations de l'Europe et de la Méditerranée). Pour Seronet, Christophe Broqua revient sur cette exposition unique en France. Entretien. Comment est née cette exposition et quel a été votre rôle en tant que co-commissaire ?
Christophe Broqua : Je fais partie des trois personnes qui ont semé les premières graines à partir de 1994. J’étais documentaliste au Crips Île-de-France et, en même temps, inscrit en thèse en anthropologie. J’ai rencontré Françoise Loux [anthropologue, directrice de recherches au CNRS, ndlr] et Stéphane Abriol, que j’ai rejoint au sein du l
1996-2021 : 25 ans de trithérapies
Source : SERONET
L’année 1996 marque un tournant crucial dans la lutte contre le sida et la prise en charge thérapeutique des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) avec l’arrivée des premières trithérapies présentées en janvier lors de la Conférence de Washington. Ces traitements très efficaces associent trois molécules antirétrovirales : deux de type nucléoside et une troisième de type antiprotéase. Aux États-Unis, le nombre de décès liés au sida chute de 42 % entre en 1997 puis encore 20 % supplémentaires l’année qui suit. Dans la ville de New York seulement, les décès liés au sida baissent de 63 % entre 1996 et 1998. En France, face à un accès limité à ces traitements, le Conseil national du sida (CNS) propose en février 1996 d’organiser un « tirage au sort » pour sélectionner les personnes pouvant en bénéficier. Cette idée, vivement critiquée par le monde associatif, est rejetée par le Premier ministre Alain Juppé. Toujours en février, face à la lenteur de la mise à dispositi
Des centres de santé sexuelle communautaire
SOURCE : What's up Doc ?
Quatre lieux communautaires ont reçu des fonds de l’Etat pour intensifier la lutte contre le VIH et permettre de réduire la propagation du virus.
Non loin du Palais Longchamps à Marseille, se niche un local qui accueille celles et ceux qui souhaitent obtenir des réponses sur leur santé sexuelle. Un centre de santé sexuelle communautaire (CSSC), géré par l’association Aides qui se nomme Le Spot.
“Nous avons voulu ouvrir Le Spot pour que les hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes (HSH), les personnes trans mais aussi les travailleuses du sexe (TDS) puissent trouver un espace de confidentialité et de non-jugement”, décrit Jean-Philippe, militant à Aides au Spot et à l’unité mobile. L’idée ? Renforcer l’accès à la prévention, au dépistage du VIH et des autres IST, mais aussi accompagner celles et ceux qui le souhaitent dans leurs parcours de soins.
Ici des médecins, des soignant·es, des militants mais aussi des
La guérison de l’hépatite C est associée à une très grande réduction de la mortalité toutes causes confondues
Source : Catie- Une étude britanno-colombienne a mesuré l’effet des traitements par antiviraux à action directe (AAD) sur la mortalité
- On a constaté un lien significatif entre la guérison de l’hépatite C par AAD et une réduction du risque de mortalité toutes causes confondues
- Plus précisément, la baisse de la mortalité liée aux drogues illustre les bienfaits de l’intégration des services
Les antiviraux à action directe (AAD) sont des médicaments très efficaces et sûrs qui guérissent l’hépatite C. L’émergence des AAD a fait évoluer le traitement de l’hépatite C. Grâce à ces agents, les résultats cliniques se sont améliorés pour les personnes vivant avec l’infection, et l’élimination de l’hépatite C comme menace pour la santé publique est devenue une vraie possibilité. Même si les études cliniques ont révélé l’efficacité des AAD quant à la réduction des risques de décès et de cancer du foie, on en sait moins sur l’impact que l’arrivée des AAD a eu sur la santé de la po
Efficacité et sécurité du traitement triple pour les nouveau-nés à haut risque d’infection à VIH
Source : JIM
La transmission périnatale du VIH a baissé de façon majeure dans les pays développés avec un taux actuellement de l’ordre de 1 %. Cette réduction est due aux mesures de prévention, dépistage pendant la grossesse, traitement antirétroviral puis prophylactique pour le nouveau-né à base de zidovudine (AZT). Cependant, la transmission reste possible du fait d’un diagnostic tardif ou d’un contrôle viral médiocre caractéristiques des situations à haut risque. Les recommandations préconisent dans ces cas l’administration aux nouveau-nés de 2 ou 3 médicaments antirétroviraux pour diminuer davantage le risque de transmission qui est de l’ordre de 10 % avec l’AZT seul. Un essai randomisé a montré qu’il y avait en effet une diminution supplémentaire du risque en comparaison de l’utilisation de l’AZT uniquement. Le problème est celui de la toxicité hématologique d’un tel traitement.
Une étude prospective espagnole a réuni les cas des femmes enceintes VIH + observées jusq