Notre actualité
Brèves
L’efficacité de la PrEP VIH est confirmée en vie réelle dès lors que l’observance au traitement est bonne
Source : ANSM Une nouvelle étude réalisée par EPI-PHARE (Groupement d’Intérêt Scientifique ANSM – Cnam) montre que, parmi les hommes à haut risque d’infection au VIH par voie sexuelle en France, l’efficacité de la PrEP en vie réelle atteint un niveau très élevé, de l’ordre de 93%, à condition que l’observance à ce traitement préventif soit bonne. En effet, l’étude montre que les interruptions de traitement, qui surviennent fréquemment notamment parmi les usagers les plus jeunes (âgés de moins de 30 ans) et ceux bénéficiant de la CMUc, entraînent une diminution importante de l’efficacité de la PrEP. Ces résultats appellent à renforcer les efforts pour améliorer l’observance à la PrEP. Ils ont été publiés dans la revue The Lancet Public Health.
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) par Truvada® (ou ses génériques) est un moyen de prévention du VIH hautement efficace, avec des niveaux d'efficacité ayant atteint jusqu’à 92% dans les essais cliniques randomisés. De ce fait, elle co
La variole du singe, une maladie différente en dehors de l’Afrique
Source : JIM
Dans un précédent article paru sur JIM.fr, j’avais indiqué que pour que la Variole du Singe (VdS) « s’installe » (s’endémise) hors de son écosystème spécifique actuel (réservoir de virus dans la forêt tropicale humide d’Afrique), avec la création d’un réservoir de virus animal, il faudrait que le virus trouve un écosystème équivalent ; ce serait le cas par exemple pour les forêts intertropicales d’Amérique du sud ou l’on retrouve des rongeurs et autres faunes mammifères comme en Afrique [1].
Devant l’augmentation régulière du nombre de cas humains en dehors de l’Afrique, avec une transmission uniquement inter humaine, la création d’un réservoir humain permettant l’endémisation mondiale de la VdS semble possible. Une maladie sexuellement transmissible
En France, le premier cas a été détecté le 7 mai 2022. Depuis, selon les derniers chiffres donnés par Santé publique France le 5 juillet dernier, 577 cas de VdS ont été confirmés dont 67 % en Ile-
VIH/Sida: en RDC, du «mentorat» pour les mères atteintes du VIH et éviter la transmission
Source : rfi
La RDC est l’un des pays plus affectés par le VIH en Afrique avec une forte prévalence chez des groupes vulnérables comme les femmes, qui représentent environ 76% des personnes vivant avec le VIH, les enfants, les prostituées ou encore la communauté LGBT+. En mission à Kinshasa, la coalition mondiale de lutte contre ce virus alerte sur l’importance de combattre la transmission du VIH mère-enfant : près de 40%, 8 800 nouvelles infections ont été chez les enfants en 2020.
Des mères bénéficient d’un programme de « mentorat » pour aider à survivre et protéger leurs enfants. Sous un hangar au centre Bondeko, il y a Anny, qui est entourée d’une dizaine de mères porteuses du virus ; elle est venue les informer et les motiver. Certaines sont enceintes. Liliane porte entre ses mains son enfant d’un an et demi, qui est sous traitement. « Je suis les conseils, ce sont mes amies qui m’ont amené ici, ça permet au moins de ne pas se cacher et mourir en
Variole du singe : les autorités rassurantes sur la vaccination malgré les critiques
Source : Komitid
Les critiques sur la lenteur au démarrage du processus de vaccination ont fleuri sur les réseaux sociaux relayées par des associations ou des politiques comme le groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
Santé publique France a reconnu mardi des “délais” pour la vaccination contre la variole du singe que les autorités ont décidé de proposer préventivement aux groupes les plus exposés, notamment les hommes gays et bis, mais assure que “l’ensemble des personnes concernées (…) pourront être vaccinées”.
Face à la montée des cas de variole du singe et aux difficultés à retracer les chaînes de contamination, la France a annoncé l’élargissement de la vaccination, à partir de cette semaine mais les autorités sanitaires font face à un nombre croissant de critiques faisant état de difficultés pour obtenir un rendez-vous.
“Compte tenu de la forte demande, des délais pour la prise de rendez-vous et l’injection peuvent être observés penda
Vaccination contre le monkeypox : ce que nous savons
Source : VIH.org
La Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis le 8 juillet la vaccination préventive aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession. L’occasion de faire le point sur la vaccination antivariolique et l’immunisation face au monkeypox.
Ces personnes concernées sont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Et bien sûr le personnel médical exposé. (Voir notre article Monkeypox : ouverture de la vaccination préventive pour les personnes exposées, pour en savoir plus sur les lieux de vaccinations.)
La HAS recommande également la vaccination en post-exposition idéalement dans les 4 jours après l’exposition au virus et au maximum 14 jours plus tard. A quoi sert le vaccin ?
La va
On sait traiter l'infection par le VIH, mais pas la sérophobie
Source : Komitid L'association AIDES, à l'origine de la journée contre la sérophobie, samedi 30 avril, veut "rendre visible ces discriminations, sensibiliser le public", y compris dans l'usage des mots, explique Camille Spire, présidente.
“J’ai toujours autant d’appréhension avant d’en parler” : Nicolas, séropositif, déplore les discriminations dont les personnes porteuses du VIH sont victimes. Plus de trente ans après le début de l’épidémie, on sait traiter la maladie mais la sérophobie, elle, continue de sévir.
Cet habitant du Pas-de-Calais, âgé de 27 ans et qui ne souhaite pas donner son nom de famille, a appris sa séropositivité en 2015. “Au début, je me suis isolé. Puis j’ai décidé de continuer à vivre ma vie”, et de prendre la parole sur les réseaux sociaux, raconte-t-il à l’AFP. Dans la vie quotidienne, seuls ses très proches sont au courant.
Il se présente sur les réseaux sociaux comme “HIV activist” et dit recevoir beaucoup de “mess
Sidaction 2022 : La vie avec le VIH, toujours un combat quotidien
Source : Transversal mag L’infection par le VIH, épidémie banalisée ? Certes, en quarante ans, les perspectives de vie ont radicalement changé pour les personnes touchées. Pourtant, le VIH demeure une lutte de tous les jours, aux nombreuses conséquences sociales et psychologiques.
En 2022, vivre avec le VIH ne signifie évidemment pas la même chose qu’en 1982 : jusqu’à l’arrivée des trithérapies, en 1996, l’annonce d’une séropositivité équivalait à une condamnation à mort. Une mort qui survenait en quelques années, voire en quelques mois si le diagnostic était posé au stade sida. Il aura fallu attendre les années 2000 pour que de premières études confirment le retour à une espérance de vie normale des personnes traitées. Quant au risque de transmettre le VIH, il a d’abord été levé pour la transmission de la mère à enfant, puis pour les partenaires sexuels, grâce à la reconnaissance du rôle préventif du traitement anti-VIH à la fin des années 2000 (TasP ou traite
Sondage Sidaction 2022 - Alerte : la jeunesse est de moins en moins bien informée sur le VIH/sida
Source : Têtu Magazine Avant son week-end 2022 de mobilisation (du 25 au 27 mars), Sidaction révèle un sondage montrant que les jeunes connaissent de moins en moins le VIH/sida. Et sur ce sujet, l'école ne joue pas son rôle. L'information est pourtant cruciale dans le lutte contre cette pandémie.
Il faut d'urgence informer les jeunes sur le VIH/sida. C'est le message que Sidaction cherche à faire passer quelques jours avant son week-end annuel de mobilisation et de collecte de dons, du 25 au 27 mars. Car les chiffres appellent à un sursaut : un jeune sur trois (31%) estime être mal informé sur l'épidémie, quand c'était un sur 10 (11%) il y a dix ans, rapporte un sondage Ifop* pour Sidaction rendu public ce lundi 21 mars.
Trois séances d'éducation à la sexualité par an sont pourtant inscrite dans les programme scolaires du primaire au lycée. Ces séances visent informer sur le VIH, bien sûr, mais aussi à aborder les notions de consentement, de respect du corps et de
VIH : le dépistage en laboratoire est désormais gratuit, sans ordonnance, ni avance de frais
Source : Allo Docteurs Après avoir été testé deux ans à Paris et dans les Alpes Maritimes, le dispositif "VIH-test" est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Il vise à faciliter l'accès au dépistage.
"Au labo, sans ordo" pour un dépistage du VIH. Depuis juillet 2019, ce dispositif était expérimenté dans tous les laboratoires de biologie médicale de Paris et des Alpes-Maritimes. Depuis le 1er janvier 2022, il est désormais appliqué à l’échelle nationale sous le nom de "VIH- test". Qui est concerné par le "VIH-test" ?
Ce dispositif s'adresse à tous les assurés sociaux et leurs ayants droit mais également les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME).
Pour "les personnes sans couverture sociale, ainsi que les assurés sociaux ou bénéficiaires de l’AME désirant garder l’anonymat, ils doivent s'adresser pour la réalisation du test aux centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic", détaille l’Assurance maladie. Dép
Une, deux ou trois doses de Gardasil® confèrent la même protection contre HPV 16 et 18
Source : Medscape
Pas besoin de répéter les injections de Gardasil ® quadrivalent pour majorer son effet protecteur. Une seule dose suffit. La vaccination dans les pays en développement devrait être facilitée.
Une seule dose de vaccin quadrivalent Gardasil ® prévient aussi bien les infections contre les HPV 16 et 18 que deux ou trois doses après un suivi de 10 ans, selon les résultats d'une étude menée en Inde et publiés dans Lancet Oncology[1].
Dans une nouvelle étude, Partha Basu (Centre international de recherche sur le cancer Circ à Lyon) et ses collègues ont cherché à comparer l'efficacité d'une seule dose de Gardasil ® à deux et trois doses pour prévenir les infections HPV 16 et 18 qui sont les plus souvent impliquées dans la genèse des dysplasies ou des cancers du col de l'utérus et d'autres pathologies néoplasiques (cancer de la gorge ou du canal anal).
Le protocole prévoyait le recrutement de 10 000 participantes Indiennes non mariées de 1