Notre actualité
Brèves
VIH/Sida: en RDC, du «mentorat» pour les mères atteintes du VIH et éviter la transmission
Source : rfi
La RDC est l’un des pays plus affectés par le VIH en Afrique avec une forte prévalence chez des groupes vulnérables comme les femmes, qui représentent environ 76% des personnes vivant avec le VIH, les enfants, les prostituées ou encore la communauté LGBT+. En mission à Kinshasa, la coalition mondiale de lutte contre ce virus alerte sur l’importance de combattre la transmission du VIH mère-enfant : près de 40%, 8 800 nouvelles infections ont été chez les enfants en 2020.
Des mères bénéficient d’un programme de « mentorat » pour aider à survivre et protéger leurs enfants. Sous un hangar au centre Bondeko, il y a Anny, qui est entourée d’une dizaine de mères porteuses du virus ; elle est venue les informer et les motiver. Certaines sont enceintes. Liliane porte entre ses mains son enfant d’un an et demi, qui est sous traitement. « Je suis les conseils, ce sont mes amies qui m’ont amené ici, ça permet au moins de ne pas se cacher et mourir en
Variole du singe : les autorités rassurantes sur la vaccination malgré les critiques
Source : Komitid
Les critiques sur la lenteur au démarrage du processus de vaccination ont fleuri sur les réseaux sociaux relayées par des associations ou des politiques comme le groupe socialiste à l'Assemblée nationale.
Santé publique France a reconnu mardi des “délais” pour la vaccination contre la variole du singe que les autorités ont décidé de proposer préventivement aux groupes les plus exposés, notamment les hommes gays et bis, mais assure que “l’ensemble des personnes concernées (…) pourront être vaccinées”.
Face à la montée des cas de variole du singe et aux difficultés à retracer les chaînes de contamination, la France a annoncé l’élargissement de la vaccination, à partir de cette semaine mais les autorités sanitaires font face à un nombre croissant de critiques faisant état de difficultés pour obtenir un rendez-vous.
“Compte tenu de la forte demande, des délais pour la prise de rendez-vous et l’injection peuvent être observés penda
Vaccination contre le monkeypox : ce que nous savons
Source : VIH.org
La Haute autorité de santé (HAS) recommande depuis le 8 juillet la vaccination préventive aux personnes les plus exposées au virus de la variole du singe du fait de leurs pratiques sexuelles ou de leur profession. L’occasion de faire le point sur la vaccination antivariolique et l’immunisation face au monkeypox.
Ces personnes concernées sont les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle. Et bien sûr le personnel médical exposé. (Voir notre article Monkeypox : ouverture de la vaccination préventive pour les personnes exposées, pour en savoir plus sur les lieux de vaccinations.)
La HAS recommande également la vaccination en post-exposition idéalement dans les 4 jours après l’exposition au virus et au maximum 14 jours plus tard. A quoi sert le vaccin ?
La va
On sait traiter l'infection par le VIH, mais pas la sérophobie
Source : Komitid L'association AIDES, à l'origine de la journée contre la sérophobie, samedi 30 avril, veut "rendre visible ces discriminations, sensibiliser le public", y compris dans l'usage des mots, explique Camille Spire, présidente.
“J’ai toujours autant d’appréhension avant d’en parler” : Nicolas, séropositif, déplore les discriminations dont les personnes porteuses du VIH sont victimes. Plus de trente ans après le début de l’épidémie, on sait traiter la maladie mais la sérophobie, elle, continue de sévir.
Cet habitant du Pas-de-Calais, âgé de 27 ans et qui ne souhaite pas donner son nom de famille, a appris sa séropositivité en 2015. “Au début, je me suis isolé. Puis j’ai décidé de continuer à vivre ma vie”, et de prendre la parole sur les réseaux sociaux, raconte-t-il à l’AFP. Dans la vie quotidienne, seuls ses très proches sont au courant.
Il se présente sur les réseaux sociaux comme “HIV activist” et dit recevoir beaucoup de “mess
Sidaction 2022 : La vie avec le VIH, toujours un combat quotidien
Source : Transversal mag L’infection par le VIH, épidémie banalisée ? Certes, en quarante ans, les perspectives de vie ont radicalement changé pour les personnes touchées. Pourtant, le VIH demeure une lutte de tous les jours, aux nombreuses conséquences sociales et psychologiques.
En 2022, vivre avec le VIH ne signifie évidemment pas la même chose qu’en 1982 : jusqu’à l’arrivée des trithérapies, en 1996, l’annonce d’une séropositivité équivalait à une condamnation à mort. Une mort qui survenait en quelques années, voire en quelques mois si le diagnostic était posé au stade sida. Il aura fallu attendre les années 2000 pour que de premières études confirment le retour à une espérance de vie normale des personnes traitées. Quant au risque de transmettre le VIH, il a d’abord été levé pour la transmission de la mère à enfant, puis pour les partenaires sexuels, grâce à la reconnaissance du rôle préventif du traitement anti-VIH à la fin des années 2000 (TasP ou traite
Sondage Sidaction 2022 - Alerte : la jeunesse est de moins en moins bien informée sur le VIH/sida
Source : Têtu Magazine Avant son week-end 2022 de mobilisation (du 25 au 27 mars), Sidaction révèle un sondage montrant que les jeunes connaissent de moins en moins le VIH/sida. Et sur ce sujet, l'école ne joue pas son rôle. L'information est pourtant cruciale dans le lutte contre cette pandémie.
Il faut d'urgence informer les jeunes sur le VIH/sida. C'est le message que Sidaction cherche à faire passer quelques jours avant son week-end annuel de mobilisation et de collecte de dons, du 25 au 27 mars. Car les chiffres appellent à un sursaut : un jeune sur trois (31%) estime être mal informé sur l'épidémie, quand c'était un sur 10 (11%) il y a dix ans, rapporte un sondage Ifop* pour Sidaction rendu public ce lundi 21 mars.
Trois séances d'éducation à la sexualité par an sont pourtant inscrite dans les programme scolaires du primaire au lycée. Ces séances visent informer sur le VIH, bien sûr, mais aussi à aborder les notions de consentement, de respect du corps et de
VIH : le dépistage en laboratoire est désormais gratuit, sans ordonnance, ni avance de frais
Source : Allo Docteurs Après avoir été testé deux ans à Paris et dans les Alpes Maritimes, le dispositif "VIH-test" est entré en vigueur le 1er janvier 2022. Il vise à faciliter l'accès au dépistage.
"Au labo, sans ordo" pour un dépistage du VIH. Depuis juillet 2019, ce dispositif était expérimenté dans tous les laboratoires de biologie médicale de Paris et des Alpes-Maritimes. Depuis le 1er janvier 2022, il est désormais appliqué à l’échelle nationale sous le nom de "VIH- test". Qui est concerné par le "VIH-test" ?
Ce dispositif s'adresse à tous les assurés sociaux et leurs ayants droit mais également les bénéficiaires de l’aide médicale d’État (AME).
Pour "les personnes sans couverture sociale, ainsi que les assurés sociaux ou bénéficiaires de l’AME désirant garder l’anonymat, ils doivent s'adresser pour la réalisation du test aux centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic", détaille l’Assurance maladie. Dép
Une, deux ou trois doses de Gardasil® confèrent la même protection contre HPV 16 et 18
Source : Medscape
Pas besoin de répéter les injections de Gardasil ® quadrivalent pour majorer son effet protecteur. Une seule dose suffit. La vaccination dans les pays en développement devrait être facilitée.
Une seule dose de vaccin quadrivalent Gardasil ® prévient aussi bien les infections contre les HPV 16 et 18 que deux ou trois doses après un suivi de 10 ans, selon les résultats d'une étude menée en Inde et publiés dans Lancet Oncology[1].
Dans une nouvelle étude, Partha Basu (Centre international de recherche sur le cancer Circ à Lyon) et ses collègues ont cherché à comparer l'efficacité d'une seule dose de Gardasil ® à deux et trois doses pour prévenir les infections HPV 16 et 18 qui sont les plus souvent impliquées dans la genèse des dysplasies ou des cancers du col de l'utérus et d'autres pathologies néoplasiques (cancer de la gorge ou du canal anal).
Le protocole prévoyait le recrutement de 10 000 participantes Indiennes non mariées de 1
Antirétroviraux «long acting» en injection: plus qu’un nouveau mode d’administration ?
Source : VIH point ORG
Depuis le 21 décembre 2021, une nouvelle combinaison de deux antirétroviraux (rilpivirine et cabotégravir), injectable tous les deux mois, est commercialisée par le laboratoire ViiV Healthcare pour le traitement de l’infection par le VIH, après avoir obtenu son autorisation européenne de mise sur le marché en décembre 2020.
Est-ce une révolution galénique? Un élargissement de l’offre de soins en thérapeutique antirétrovirale? Un changement de paradigme ? Dans tous les cas, la sortie de l’association cabotégravir et rilpivirine en injection intramusculaire tous les deux mois, annoncée par voie de presse le 20 octobre 20211, est attendue par un nombre conséquent de personnes vivant avec le VIH (PVVIH).
Le premier constat à la source de la création de cette association de deux molécules, un inhibiteur d’intégrase et un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase reverse, développée en profil d’action prolongée («long a
Grâce aux innovations thérapeutiques et à leur diffusion aux publics concernés, la fin de l’épidémie de VIH/sida est possible
Communiqué de presse Actions Traitements
Paris, le 23 mars 2022
Depuis sa création en 1991, Actions Traitements s’attache à faire vivre l’adage « mieux informés = mieux soignés ». L’association suit notamment l’actualité de la recherche thérapeutique dans le VIH afin de produire une information accessible et scientifiquement irréprochable. Cette information est destinée aux personnes vivant avec le VIH ainsi qu’aux personnes qui les accompagnent, professionnels de santé comme associatifs.
Témoin privilégié des évolutions ou révolutions thérapeutiques, Actions Traitements veille également à ne pas susciter de faux espoirs, notamment dans le domaine de la recherche vaccinale souvent victime d’annonces sensationnalistes et hasardeuses. L’arrivée des anti-protéases en 1996 puis des anti-intégrases en 2008, l’affirmation de la non-transmissibilité du VIH chez les personnes sous traitement en 2008, la première trithérapie en un seul comprimé en 2009, sont autan