Notre actualité
Brèves
ISENTRESS 100 mg (raltégravir) : nouvelle présentation pédiatrique en granulés pour suspension buvable
Source : VidalUne nouvelle présentation de l'anti-VIH ISENTRESS 100 mg (raltégravir) est disponible en granulés pour suspension buvable, en complément de la formulation en comprimé à croquer. Indiquée, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) chez les adultes, les adolescents, les enfants, les jeunes enfants et les nourrissons à partir de 4 semaines, cette nouvelle présentation est adaptée à une utilisation dans la population pédiatrique, en particulier lorsque le poids est compris entre 3 et 11 kg. Présenté en sachet dosé à 100 mg de raltégravir, la suspension buvable doit être reconstituée en mélangeant les granulés contenus dans 1 sachet avec 5 mL d'eau. La dose prescrite doit être administrée avec la seringue graduée fournie dans le conditionnement. ISENTRESS 100 mg granulés pour suspension buvable est remboursable à 100 % chez les jeunes enfants et n
Journée mondiale hépatites : feu vert pour le TROD VHB
Source: Seronet Le 28 juillet se tient la Journée mondiale contre l’hépatite. A cette occasion l’Organisation mondiale de la santé (OMS) appelle les "pays à agir sans délai pour faire baisser la mortalité due à l’hépatite virale". En France, quelques jours avant cette journée, la Haute autorité de santé (HAS) a publié ses recommandations sur le Trod VHB et sa mise en place dans l’offre de dépistage, une revendication soutenue de longue date par des associations comme le Raac-sida qui a participé au groupe de travail dédié à la HAS.Manifestement, l’OMS ne voulait prendre aucun risque estival et rater le coche de la Journée mondiale contre l’hépatite. Du coup, l’agence onusienne a dégainé dès le 20 juil
Appel à lever des fonds pour la lutte contre le sida, à la fin du sommet international
Source : VOAAfrique La 21ème conférence internationale sur le sida s'est conclue vendredi en Afrique du Sud sur un appel à continuer à financer la lutte contre le sida, dans un contexte de baisse des fonds, d'une stagnation des infections et d'absence de remède."Le travail n'est tout simplement pas fait", a déclaré la nouvelle présidente de la Société internationale sur le sida, Linda-Gail Bekker, devant des milliers de délégués réunis à Durban, sur la côte de l'océan Indien. "Pendant les cinq jours de la conférence, 15.000 personnes vivant avec le sida sont décédées (...) et plus de 28.000 ont contracté le VIH, dont 1.500 jeunes gens dans ce pays seulement", a-t-elle dénoncé. "Ca me révolte et m'horrifie. Je ne vois aucune raison d'autosatisfaction." Quelque 15.000 scientifiques, militants et bailleurs de fonds ont participé cette semaine à la conférence internationale sur le sida, l'occasion de faire le point sur
Atteindre l’objectif 90-90-90
Source : aidmap
L’engagement réduit des bailleurs de fonds compromet les efforts effectués pour atteindre l’objectif 90-90-90, d’après les conférenciers
Les délégués ont été avisés que cet objectif était réalisable, mais que le recul des donateurs constituait la plus grande menace aux progrès.
L’objectif 90-90-90 (90% des personnes séropositives diagnostiquées, 90% des personnes diagnostiquées sous traitement anti-VIH et 90% des personnes sous traitement avec une charge virale réprimée) est essentiel pour réaliser l’aspiration de mettre fin au SIDA d’ici à 2030.
Un rapport publié par l’ONUSIDA dimanche a montré que des progrès réels avaient été accomplis vers la réalisation de cet objectif, y compris 17 millions de personnes sous traitement anti-VIH à la fin de 2015; à l’échelle mondiale, plus de la moitié des personnes séropositives sont diagnostiquées, avec 46% des personnes connaissant leur statut sous traitement
Allègement thérapeutique : la piste du traitement 4 jours/7 progresse
Source : ARNSUne trithérapie antirétrovirale de maintenance thérapeutique prise seulement 4 jours dans la semaine au lieu de 7 a permis de maintenir une charge virale inférieure à 50 copies chez 96 des 100 patients de l’étude ANRS 162-4D. Ces résultats sont présentés par le Dr Pierre de Truchis, hôpital Raymond Poincaré de Garches (AP-HP), lors de la 21ème Conférence internationale sur le SIDA (AIDS 2016), qui se tient à Durban en Afrique du Sud, du 18 au 22 Juillet. Ces résultats doivent être confirmés par un essai randomisé, de plus grande ampleur, et sur une plus longue période. L'essai ANRS QUATUOR démarrera à la fin 2016 avec cet objectif.
L’allègement thérapeutique est un enjeu important pour les patients vivant avec le VIH, dont le traitement antirétroviral doit être pris à vie. L'objectif est de réduire les effets secondaires, les coûts des traitements et d'améliorer l’acceptabilité et l’adhésion au traitement. Plusieurs essais ont cours actuelle
Le ténofovir pour prévenir la transmission in-utero du virus de l’hépatite B
Source : Journal International de Médecine En France le dépistage du portage du virus de l’hépatite B, par la recherche de l’antigène HBs, doit être réalisé systématiquement chez les femmes enceintes au 6ème mois de grossesse. Le but est de prévenir la transmission virale, qui se fait essentiellement lors de l’accouchement, par la vaccination et l’administration d’immunoglobulines contre le virus B. La découverte d’un antigène HBs positif doit conduire à la quantification de l’ADN du virus B dans le sang maternel, car en cas de charge virale très élevée (> 106-7 UI/ml) le risque de transmission virale in utéro (10-20 %), au troisième trimestre, doit faire discuter la mise en route d’un traitement antiviral pendant le 3ème trimestre de la grossesse et les trois mois qui suivent l’accouchement. Les recommandations de l’Association Européenne pour l’Etude du Foie (EASL, Journal of Hepatology 2012; 57: 167–185) préconisent l’utilisation de lamivudine, telbivudine ou ténofovir disoprox
Extension du tiers-payant au 1er juillet
Source : Univadis A compter du 1er juillet, les professionnels de santé pourront proposer le tiers-payant aux patients pris en charge à 100% par l'assurance-maladie, femmes enceintes et patients en affection de longue durée (ALD), en plus des bénéficiaires de la CMU-C et de l'aide à la complémentaire santé (ACS). La dispense d'avance de frais deviendra une obligation au 31 décembre 2016, et au 30 novembre 2017 pour l'ensemble des patients, rappelle Le Quotidien du Médecin, qui interviewe Nicolas Revel, directeur général de l'assurance-maladie. Une plateforme d'accompagnement sera disponible dès le 4 juillet pour répondre aux questions et réclamations des praticiens, par téléphone au 0811505050 et par mail à l'adresse cesi-medecins@cnamts.fr. Une pénalité d'1 € sera versée au médecin en cas de retard de règlement de plus de sept jours ouvrés, assortie d'une majoration correspondant à 10% du montant de l'acte au-delà de neuf jours ouvrés, détaille Le Quotidien. Autres changements in
Le VHC est lié à un risque de LNH 3,5 fois plus élevé
Source : Univadis À retenir • L’infection chronique par le virus de l’hépatite C (VHC) est liée à un risque de lymphome non hodgkinien (LNH) 3,5 fois plus élevé. Un lien avec le VHB a aussi été observé, en particulier pour certains sous-types de LNH. Conception de l’étude • Une étude cas-témoins italienne menée dans 3 hôpitaux auprès de 571 patients atteints de LNH incident confirmé par examen histologique et 1 004 patients témoins non atteints de cancer appariés selon la fréquence par centre, sexe et âge. Principaux résultats • L’ARN du VHC circulant a été décelé chez 11,1 % des patients atteints de LNH, comparativement à 3,5 % des patients témoins, et a été lié à un risque de LNH 3,5 fois plus élevé (RC : 3,51 ; IC à 95 % : 2,25-5,47). • Les sous-types de LNH associés comprenaient le lymphome malin diffus à grandes cellules B (LMDGCB ; RC : 4,08 ; IC à 95 % : 2,46-6,76), le lymphome de la zone marginale (RC : 8,62 ; IC à 95
Infection VIH : Pourquoi s’intéresser aux troubles cognitifs ?
Source : Corevih Ile-De-France Nord Neurotrope, le virus VIH est retrouvé dès la primo-infection au sein du Système Nerveux Central (SNC). Malgré l’obtention d’une charge virale plasmatique indétectable, la diffusion des antirétroviraux (ARV) à travers la barrière hémato-encéphalique est inégale selon les traitements, et peut ainsi expliquer la persistance d’une réplication dans le compartiment cérébral chez certains patients. Cette infection persistante, ainsi que les conséquences cérébrales des comorbidités liées à l’âge, sont les explications des troubles cognitifs chez les personnes vivant avec le VIH (Rapport Morlat 2013, 158-162). Avec la survie prolongée des patients, des études estiment que 30 à 50% des patients de plus de 50 ans présentent des troubles cognitifs (Cohen et al, Alz Res Ther 2015 ; Valcour et al, Top Antivir Med 2013). Les comorbidités à l’origine de troubles cognitifs chez les patients VIH sont surtout la maladie vasculaire et ses facteurs favorisants: diabète
Stratégie d'allégement par bithérapies : l'expérience du CHU de Bordeaux
Source : edimark.tv [video width="960" height="540" mp4="http://www.actions-traitements.org/wp-content/uploads/2016/06/vih_cazanave_part1.mp4"][/video]À Bordeaux, la proportion de patients infectés par le VIH bénéficiant d'une bithérapie antirétrovirale d'allègement (de maintenance) est à l'heure actuelle de l'ordre de 10%. Ce pourcentage est amené à évoluer rapidement et dépend de plusieurs paramètres, notamment de l'âge du malade et de l'historique de la maladie... Quelles bithérapies antirétrovirales sont aujourd'hui préconisées ? Cette vidéo a pour objectif de fournir des informations sur l'état actuel de la recherche ; ainsi, les données présentées sont susceptibles de ne pas être validées par les autorités de santé françaises et ne doivent donc pas être mises en pratique. Le contenu est sous la seule responsabilité des experts et du directeur des programmes, qui sont garants de son objectivité.