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Brèves
La place du test HPV en dépistage primaire du cancer du col de l'utérus sera fixée fin 2018, annonce la HAS
Le test HPV fera-t-il son entrée dans le dépistage primaire du cancer du col de l'utérus en France ? Réponse fin 2018, estime la Haute Autorité de santé (HAS) dans une feuille de route publiée sur son site.Ce travail s'inscrit dans le cadre de la mise en place du programme de dépistage organisé (DO) du cancer du col de l'utérus fin 2017. À la demande de la Direction générale de la santé (DGS), l'agence sanitaire se voit en charge d'évaluer la place du test HPV (incluant les autoprélèvements) dans une stratégie de dépistage primaire. L'avis comportera également un volet sur le recours potentiel au double marquage immuno-histochimique p16/Ki67.
Un dépistage qui manque de souffle
Cet avis vient actualiser les recommandations de dépistage de 2004 émises en 2004 par l'ANAES, maintenant HAS. Aujourd'hui, il est recommandé en France de réaliser une cytologie par frottis cervico-utérin (FCU) chez l
Sida: les plus de 50 ans représentent un sixième des nouvelles contaminations
Source: centre-presse.fr Les personnes de plus de 50 ans représentent une part croissante des patients séropositifs en Europe, avec une nouvelle infection par le virus du sida diagnostiquée sur six les concernant en 2015.
En Europe, un sixième des nouvelles contaminations par le Sida (VIH) concerne des personnes âgées de plus de 50 ans. C'est une étude réalisée en 2015 qui le dit.
De surcroît, les personnes infectées sont plus susceptibles à cet âge-là que des personnes plus jeunes (15-49 ans) d'être diagnostiquées aux stades avancés de l'infection, dont le sida avéré, et d'avoir contracté le virus lors de rapports hétérosexuels. Entre 2004 et 2015, le taux de diagnostic dans cette population vieillissante a augmenté dans seize pays européens, tout en restant stable ou en baisse dans quinze autres, d'après l'étude, publiée dans la revue médicale The Lanc
Vivre avec le VIH et la violence en Ukraine : des femmes s’expriment et instaurent la solidarité
Source: unwomen.org En Ukraine, 35 % des femmes vivant avec le VIH connaissent la violence depuis l’âge de 15 ans. De nombreuses femmes ne peuvent dire avec certitude si elles ont vécu la violence, car celle-ci a été normalisée du fait qu’elles ont été les victimes et les témoins d’actes de violence sexuelle d’une génération à l’autre.
Mais dans le cas des femmes vivant avec le VIH, le manque de sensibilisation, de refuges et de services de soutien présente des problèmes supplémentaires. Fort heureusement, la création de groupes de soutien entre pairs et le Forum national des femmes sur le VIH, soutenu par ONU Femmes, ont permis à des femmes séropositives qui ont survécu à la violence de prendre conscience des possibilités qui s'offrent à elles et d'envisager un nouveau départ.
Hanna Lilina (photo de couverture) a appris son statut sérologiq
Hépatite C : vers une éradication avant 2030 ?
Source: destinationsanté.com Eliminer l’hépatite C d’ici 2030 ? C’est un objectif réalisable à en croire les spécialistes. A l’occasion de la semaine européenne de dépistage du VIH et de l’hépatite qui a lieu du 17 au 24 novembre, le Dr Denis Ouzan, hépato-gastro-entérologue à Saint-Laurent du Var (06) fait le point sur les défis que la France doit relever pour parvenir à cette élimination.
Avec 170 millions de personnes touchées par le VHC dans le monde et un potentiel évolutif de l’infection vers une maladie sévère du foie (cirrhose, cancer du foie), l’hépatite C chronique est un enjeu de santé publique majeur. Selon les derniers chiffres disponibles en France datant de 2011, un total de 344 500 personnes étaient infectées.
Rappelons que l’hépatite C se transmet par contact avec le sang d’une personne contaminée :
- réception d’une transfusion sanguine, de produits sanguins ou d’un
Un bain de bouche contre la gonorrhée oropharyngée
Source : jim.fr La gonorrhée est l’une des maladies sexuellement transmissibles les plus fréquentes chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HARSAH). Sa prévalence et son incidence ont augmenté de manière substantielle au cours des dernières années. Cette évolution fait craindre l’apparition de souches de Neisseria gonorrhoeae de plus en plus résistantes à l’antibiothérapie.
Une étude randomisée récente a démontré qu’une dose unique d’antibactériens sous la forme d’un bain de bouche avait un effet inhibiteur sur l’apparition d’une gonorrhée oropharyngée. Ce résultat a conduit EPF Chow et coll. à entreprendre le premier essai contrôlé visant à évaluer l’effet d’une telle stratégie utilisée quotidiennement sur le risque de survenue d’une gonorrhée oropharyngée.
Mise en place d’un essai multicentrique
SFLS 2017 : le quatrième 90 % et autres nouvelles
Source: seronet.info Le 18e congrès de la SFLS (Société française de lutte contre le sida) a traité de nombreux sujets lors des plénières comme des différentes sessions parallèles proposées les 19 et 20 octobre derniers. Militante à AIDES, Jana Morales a participé à ce congrès et fait le point sur les sessions auxquelles elle a participé.
Le quatrième 90 %, bien vivre avec le VIHPour améliorer le dépistage, ce premier 90 % qui nous hante et que nous n’arrivons pas à atteindre — ces personnes qui sont séropositives mais ne le savent pas —, il faut travailler sur le quatrième 90 %,
La mise sous traitement très précoce des patients VIH ne permet ni la guérison, ni le contrôle de l'infection
Source: lequotidiendumedecin.fr Même en commençant le traitement antirétroviral moins de 2 semaines après l'infection par le VIH, il n'est pas possible d'espérer guérir ou même contrôler l'infection (après arrêt du traitement). C'est ce qui ressort d'une étude observationnelle menée sur deux patients californiens et publiée dans « PLOS medicine ».
Les deux patients en question, un homme de 54 ans (patient A) et un autre de 31 ans, (patient B) faisaient partie d'un programme de prophylaxie pré-exposition (PrEP). Du fait de leur présence dans ce programme, le moment de l'infection est connu avec une quasi-certitude et les deux patients ont commencé à prendre du Truvada (emtricitabine/ténofovir) lors du stade de primo-infection.
Recherche de virus dans les réservoirs
Les auteurs estiment que les patients A et B ont commencé leur traitement respectivement 10 et 1
Pierre, chemsexer: « Dans l’absolu, j’aimerais arrêter, mais… »
Source: hornetapp.com Pierre* pensait qu’il avait de bons garde-fous pour ne pas se mettre au chemsex et devenir un « chemsexer ». D’une, s’il on excepte le poppers, il n’a jamais été un consommateur de drogue dans un cadre sexuel. De deux, le compagnon avec qui il est depuis plus de dix ans s’est mis au chemsex il y a quelques années, avec de forts effets négatifs sur sa vie. Et puis…
La première incartade date d’il y a trois ans. « La première fois que j’en ai consommé c’est lors d’un plan fétiche, raconte Pierre. J’ai pris du NRG-4 en sniff. Ca m’a permis de repousser mes limites. Le plan a duré longtemps, 7 ou 8h. » La descente a été violente et il a été échaudé, mais pour un temps seulement… Car les incitations sont de plus en plus nombreuses. « Les chems ont commencé à apparaître de plus en plus pendant les plans se souvient-il. Je me sentais à l’écart. Il arrivait que des mecs avec qui j’étais en train de coucher a
Hormones et parcours trans, une brochure OUTrans
Source: seronet.info L'association OUTrans, partenaire de AIDES et membre du Collectif Santé trans+ (CST+), vient de publier une nouvelle brochure "Hormones et parcours trans" s'adressant à la fois aux personnes trans, aux professionnels-elles de santé, comme aux militant-e-s accompagnant des personnes trans dans leur parcours en santé.
Cette brochure répond à la nécessité de fournir aux personnes trans et/ou intersexes vivant en France toutes les informations nécessaires pour prendre des décisions éclairées sur leurs parcours de transition, quelles que soient ces décisions. C'est une ressource importante qui vient combler le manque d'informations à jour sur les traitements hormonaux auxquels peuvent avoir recours les personnes trans. Cette brochure apporte notamment des informations assez complètes sur le suivi médical et l'organisation de la prise en charge en France (conditions de prescription, sécurité sociale, ALD, e
L’association EBR/GZR hautement efficace contre l’infection chronique par le VHC de génotype 1 et la MRC | ASN
Source: univadis.fr Un traitement par elbasvir/grazoprévir (EBR/GZR) de 12 semaines s’est avéré hautement efficace dans le traitement de l’infection chronique par le VHC de génotype 1 et la maladie rénale chronique (MRC), avec un taux global de réponse virologique soutenue (RVS12) de 98 %. Pourquoi est-ce important ?- L’objectif de cette étude était de décrire l’efficacité en pratique réelle d’un traitement de 12 semaines par EBR/GZR chez les patients avec une infection chronique par le VHC de génotype 1 et une MRC. Conception de l’étude
- Les données ont été recueillies auprès de prestataires de santé et de pharmacies spécialisées aux États-Unis.
- Les patients atteints d’une MCR et d’une infection par le VHC de génotype 1 ayant démarré un traitement de 12 semaines par EBR/GZR entre le 28 janvier 2016 (autorisation de la FDA) et le 31 décembre 2016 ont été inclus dans les analyses.
- La MRC était définie comme une insuffisance rénale avec un DFGe de référence <