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Promouvoir la prévention, le dépistage et la vaccination contre les papillomavirus humains : un enjeu majeur de santé publique !
Communiqué de presse
Paris, le 1er mars 2023
ACTIONS TRAITEMENTS se joint à la mobilisation nationale contre les papillomavirus humains, à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation qui leur est dédiée le 4 mars 2023. Touchant plus de 80% de la population sexuellement active, quel que soit le genre des partenaires, les papillomavirus humains sont responsables chaque année de plusieurs milliers de cancers qui pourraient être évités. Les papillomavirus humains sont également un sujet d’inquiétude pour les personnes vivant avec le VIH, qui ont un risque plus élevé de développer des cancers directement liés à ces virus, comme le cancer du col de l’utérus, de l’anus, de l’oropharynx ou du pénis.
Nous ne pouvons que saluer l’annonce faite le 28 février par le Président de la République, qui prévoit la généralisation de la vaccination gratuite auprès des adolescent·e·s (volontaires) en classe de 5ème dès la rentrée de septembre 2023. C’est une avancée majeure, a
PEPFAR : 20 ans d’impact
Source : share.america.gouv
L’ambassadeur John Nkengasong se souvient des années 1990 comme d’une époque effrayante. Alors jeune virologue, il travaillait dans un labo près d’un centre de soins, en Côte d’Ivoire. Les patients atteints du VIH/sida qu’il voyait y entrer avaient très peu de chance d’en ressortir en vie.
« Jamais je n’aurais imaginé que, de mon vivant, on puisse se retrouver là, en train de prévoir une fin possible de la menace à la santé publique qu’est le VIH/sida* d’ici 2030 », a déclaré John Nkengasong, aujourd’hui coordinateur des États-Unis pour la lutte mondiale contre le sida et représentant spécial pour les questions de santé mondiale au département d’État.
Mais la situation a pris un nouveau tournant le 28 janvier 2003, date à laquelle le gouvernement des États-Unis a lancé le Plan présidentiel d’aide d’urgence à la lutte contre le sida (PEPFAR). Il s’agit de l’engagement le plus important jamais pris par un pays pour lutter contre
Vaccins Covid efficaces chez les PVVIH
Source : seronet.info
Rassurant. On le savait déjà, les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) réagissent généralement bien aux vaccins anti-Covid-19, surtout si elles reçoivent des doses de rappel, ce qui réduit considérablement le risque de maladie grave et de décès. Pour le site américain Poz, la journaliste santé Liz Highleyman a compilé les dernières données de plusieurs études qui viennent confirmer, deux ans après le début des campagnes de vaccination, cette efficacité. Ces études concernent le suivi de personnes qui ont été vaccinées avec le vaccin ARN messager (ARNm) de Pfizer-BioNTech ou Moderna ou le vaccin de Johnson & Johnson.
Pour faire simple, chez les PVVIH dont le VIH est bien contrôlé (charge virale indétectable et CD4 supérieurs à 350/mm3), le taux d'anticorps anti Sars-CoV-2 et les réponses des lymphocytes T sont comparables à ceux des personnes séronégatives. Aujourd'hui, avec les données d'une année supplémentaire, les PVVIH peuvent être
Vaccin contre le VIH : un nouvel échec
Source : seronet.info
Un pas en arrière. Régulièrement et depuis des années, de grands médias nationaux annoncent l’arrivée imminente d’un vaccin efficace contre le VIH. Derrière ces annonces, qui peuvent donner des espoirs à de nombreuses personnes, une réalité : la plupart des essais vaccinaux dans le VIH ont malheureusement échoué. Nouvel exemple en date, le 18 janvier dernier, avec l’annonce de l’échec du vaccin Mosaico de Jansenn, seul vaccin qui était à une phase avancée (phase 3) de la recherche. Un échec qui s’ajoute à une longue liste de tentatives ratées depuis des décennies. Le manque d'efficacité de Mosaico n'était pas inattendu, selon les experts-es, en raison de l'échec récent, annoncé en août 2021, d'un autre essai clinique, appelé Imbokodo, qui testait un vaccin similaire chez des femmes en Afrique.
Entre les deux essais, le Niaid (Institut national des allergies et des maladies infectieuses) a dépensé 56 millions de dollars, selon un porte-paro
VIH en Russie : des données incomplètes
Source : seronet.info
Après des années d’opacité, la Russie fournit désormais chaque année les chiffres des nouveaux diagnostics de VIH au Centre européen de prévention et de contrôle des maladies ; dont le dernier rapport indique qu'il y a eu 58 340 nouveaux diagnostics de VIH en 2021, contre plus de 48 000 dans l'ensemble du reste de la région européenne de l'OMS.Il s'agit, en fait, d'une amélioration par rapport à la situation d'il y a six ans, lorsque la Russie comptait, à elle seule, près des deux tiers des cas de VIH en Europe.
Mais comme la Russie ne compte que 18 % de la population de la région de l'OMS, cela représente près de six fois plus de nouveaux diagnostics par habitant que dans le reste de la région, et bien plus de dix fois le taux de nouveaux diagnostics dans l'Union européenne. Pour faire simple, un Russe sur 2 475 a reçu un diagnostic de VIH en 2021, contre une personne sur 15 536 dans le reste de la région. Il existe peu de données épidémiologi
Déclin cognitif prématuré chez les sujets VIH
Source : univadis.fr
À retenir- Il existe un vieillissement cognitif prématuré chez les personnes vivant avec le VIH.
- Contrairement à ce qui était attendu, une étude montre que ce vieillissement accéléré ne semble pas en lien avec la charge virale ou le traitement antirétroviral, ni même avec l’âge, mais résulterait plutôt de l’effet de comorbidités multiples plus fréquentes dans cette population.
- Les auteurs concluent qu’au-delà de la suppression de la charge virale, ces patients nécessitent une surveillance et une prise en charge plus étroite des comorbidités.
Pourquoi est-ce important ?
L’espérance de vie des personnes vivant avec le VIH a fortement progressé et tend à rejoindre aujourd’hui celle de la population générale. Des éléments de plus en plus nombreux suggèrent que le fait de vieillir avec le VIH augmente davantage le risque de comorbidités et de troubles cognitifs par rapport à la population générale. La confirmation de cette trajectoire de
Mon espace santé, un vrai progrès ?
Source : univadis.fr
C’est une vieille histoire. En 2004, le ministre de la santé d’alors lançait en grande pompe le DMP, ou dossier médical personnel, placé sous la responsabilité du patient. Las ! Celui-ci peinait à être au rendez-vous. Aussi en 2008, l’accent était mis sur le partage de données entre professionnels de santé, sans plus de succès. En 2017, le DMP devenait dossier médical partagé, sans pour autant que les généralistes ne s’en emparent (un sur huit en avait consulté un). Aussi, en mai 2022, le DMP a été intégré à un projet plus ambitieux : Mon espace santé, qui comprend une messagerie sécurisée pour les échanges entre patients et professionnels, ainsi que des applications santé et bien-être, privées mais référencées par les autorités de santé. Quelques mois plus tard (en novembre 2022), l’Assurance maladie se félicitait du succès de l’initiative : 65,4 millions de personnes avaient un espace santé, 7,2 millions d’entre elles avaient activé le service et moins de
Peut-on en finir avec la tuberculose ?
Source : lemonde.fr
C’est dans les couloirs feutrés du Forum de Davos que le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé mardi 17 janvier la création d’un conseil d’accélération pour les vaccins antituberculeux. Son espoir est de trouver, enfin, cent ans après le vaccin BCG, un nouvel outil dans la prévention contre la tuberculose. Diagnostic, traitement, vaccin : les résultats d’essais scientifiques se multiplient depuis quelques mois et laissent espérer des avancées majeures contre cette maladie infectieuse, la plus meurtrière après le Covid-19.
Car les chiffres ont de quoi inquiéter. Le nombre de cas de tuberculose augmente dans le monde pour la première fois depuis vingt ans. Environ 10,6 millions de personnes ont développé la maladie en 2021, soit une augmentation de 4,5 % par rapport à l’année précédente, selon le rapport de l’OMS paru en octobre 2022. Dans le même temps, le nombre
VIH et inflammation : nouvelle piste
Source : seronet.info
Recherche. Malgré le succès des traitements antirétroviraux (ARV) dans le contrôle de l’infection à VIH et la possibilité pour les personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de vivre longtemps et en bonne santé, beaucoup d'entre elles (en particulier celles qui commencent un traitement ARV après l'apparition d'une infection chronique) ont un système immunitaire stimulé qui entraîne une inflammation persistante dans l'organisme. Les chercheurs-ses ont établi un lien entre cette réponse inflammatoire et une incidence plus élevée de diverses comorbidités non liées au VIH, notamment les maladies cardiovasculaires, le diabète et certains cancers, ainsi que la mortalité.
Les résultats d'une étude récente offrent une nouvelle piste pour élucider une partie du mystère de l'inflammation persistante chez certaines PVVIH, rapporte le site Aidsmap. Bien que ces résultats ne permettent pas de découvrir une cause, ils appuient l'hypothèse selon laquelle l'inflamma
Prep en prison : ça marche !
Source : seronet.info
Une étude sur la Prep dans les prisons en Zambie (Afrique australe) fait état d'un taux d'utilisation de 93 %, rapporte le site Be In The Know. L'Onusida estime qu'au niveau mondial, les personnes en détention sont exposées à un risque sept fois plus important de contracter le VIH que les autres. En Zambie, les prisons comptent un nombre particulièrement élevé de personnes exposées à un risque élevé de contracter le VIH, comme les travailleurs-ses du sexe (TDS), les personnes qui s'injectent des drogues et les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Mais les prisons zambiennes ne fournissent pas d'accès à la prévention du VIH, notamment aux préservatifs et aux lubrifiants. Bien que les données soient limitées, on estime qu'une personne sur cinq en prison en Afrique subsaharienne a des rapports sexuels consentis.
Les rapports sexuels forcés, les rapports sexuels transactionnels et les viols sont également courants. Ces situat