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Brèves
New York et le sida dans les années 80
Source: seronet.info
Thomas Mallon est un romancier, essayiste et critique américain. Il s’établit en 1985 à New York, dans un studio à Manhattan. Il a alors 33 ans et la cité américaine fait face au VIH. La Library of Congress a acquis cent quarante-six volumes de ses journaux intimes, qu’il tenait depuis le début des années 1970. Avant de remettre les carnets dans lesquels l’auteur ouvertement gay a chroniqué sa vie, il a scanné et téléchargé les pages sur une clé USB. Le 5 décembre dernier, l’hebdomadaire américain The New Yorker a publié des extraits de ces carnets qui datent de 1985 à 1988.
On peut y découvrir un instantané de la ville de New York en proie à l’épidémie de sida et la peur viscérale de Thomas Mallon de se faire dépister après le décès en 1984, des suites du sida, de son amant Tommy. Extraits : 10 septembre 1985 : « Nous avons tous été exposés, nous vivons tous sous l'épée et je ne suis pas plus mortel qu'un autre. Nous allons l'avoir ou pas. Point fin
Déconjugalisation de l’AAH : enfin les décrets !
Source: seronet.info
La déconjugalisation de l'Allocation aux adultes handicapés (AAH) signifie que les revenus du ou de la conjoint-e d'un-e adulte handicapé-e ne sont plus pris en compte dans le calcul de l'AAH pour cette personne. Les décrets d’application se sont fait attendre… comme souvent. Finalement, fin décembre, ils ont été publiés au Journal officiel, ouvrant la voie à la mise en œuvre effective de la déconjugalisation de l’AAH (allocation aux adultes handicapées). Le principe a été décidé par le Parlement le 16 août 2022, après des mois de blocage de l’ancienne majorité et du gouvernement, et, surtout, des années de combat de la part des associations de santé, dont celles de lutte contre le VIH/sida. Mais cela ne sera effectif qu’en octobre prochain. De quoi parle-t-on ?
« L’allocation aux adultes handicapés est un minimum de ressources garanti aux personnes en situation de handicap, de façon subsidiaire, c’est-à-dire qu’elle n’est allouée qu’à la
Les femmes victimes de violence plus susceptibles de contracter le VIH
Source: lesoleil.com
Les femmes victimes de violence conjugale sont trois fois plus susceptibles de contracter le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), constate une étude menée par une équipe de recherche de l'Université McGill.
L'article publié dans «The Lancet HIV» révèle qu'il existe un lien étroit entre la violence fondée sur le genre et les épidémies de VIH dans certains des pays les plus touchés. Chez les femmes vivant avec le virus, celles qui ont vécu de la violence conjugale au cours de la dernière année ont 10 % moins de chances d'avoir une charge virale indétectable, l'étape ultime du traitement.
«Environ une femme sur quatre vivra une violence physique ou sexuelle pendant sa vie, affirme Mathieu Maheu-Giroux, professeur à l'Université McGill et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en modélisation de la santé des populations. Dans certains pays, c'est plus de 40% des femmes qui ont subi ce genre d'abus au cours de la dernière année».
En Afrique du Sud, une injection préventive contre le VIH séduit déjà les autorités
Source: rfi.fr
La PrEP (pour prophylaxie préexposition), un médicament proposé aux personnes à risque pour les protéger du VIH, existait déjà sous forme de comprimé. Mais, désormais, une version injectable (CAB-LA) a été développée par un laboratoire anglais. En Afrique du Sud, les autorités de régulation des médicaments ont d’ores et déjà approuvé son utilisation, malgré des incertitudes concernant son futur coût.
On connaissait déjà les effets de la PrEP sous forme de comprimé, qui offre un taux de protection de plus de 90% en empêchant le virus de se fixer lors de son entrée dans le corps, et évitant donc les contaminations même lors de rapports sexuels à risque. Mais, désormais, une injection à base de cabotégravir, à recevoir tous les deux mois, serait beaucoup plus efficace, car plus pratique qu’un médicament qu’il ne faut pas oublier d’avaler tous les jours.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ores et déjà son utilisation, qui permet
Une voie vers un remède ? Une étude apporte un éclairage inédit sur le rôle des protéines dans la latence du VIH
Source: uottawa.ca
Une recherche menée par le Dr Marc-André Langlois présente une découverte à contre-courant qui pourrait orienter la recherche qui mènera à un remède contre le VIH.
Comprendre la latence du VIH au niveau des molécules s'avère crucial pour mener à bien les efforts visant à éliminer le fléau viral à l'origine du SIDA. Les réservoirs de cellules infectées latentes, dans lesquels le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) se cache et grâce auquel il se maintient dans l'organisme des patients infectés, dans ce qu'on pourrait appeler une sorte de veille muette, sont la raison pour laquelle les traitements antirétroviraux ne parviennent jamais à éliminer le virus.
En un mot, ces réservoirs latents du VIH constituent le principal obstacle à la guérison.
Article complet ici : uottawa.ca
Séminaire : Vieillir avec le VIH
Source: seronet.info
Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) de plus de 50 ans ne cesse d’augmenter. De fait, le vieillissement prématuré, les risques sociaux, l’isolement, la diminution des revenus, le changement de médecin spécialiste… représentent de nouveaux défis à relever, tant médicaux que sociaux. À l’initiative de Jean-Luc Romero-Michel, président d’Élus contre le sida et adjoint à la Maire de Paris et Philippe Barrier, professeur de philosophie associé à l’espace éthique de l’AP-HP ainsi que les équipes de MoiPatient — plateforme de recherche collaborative par et pour les patients-es, un séminaire intitulé « Projet d’étude MoiPatient : vieillir avec le VIH » aura lieu le 2 février prochain à Paris. L’événement, ouvert au public, verra la présence de nombreuses associations qui accompagnent les PVVIH au quotidien (Les ActuPiennes, Actions Traitements, AIDES, Le Comité des familles, GreyPride, la Maison de vie de Carpentras, le Réseau santé Marse
Le Canada pourrait éliminer l’hépatite C, prévoient les chercheurs
Source : catie.ca- Les chercheurs prévoient que le Canada pourrait éliminer l’hépatite C comme menace pour la santé publique d’ici 2030
- Des modèles mathématiques révèlent que cela peut s’accomplir grâce à des taux élevés de diagnostic et de traitement
- Les auteurs préviennent qu’une résurgence de l’hépatite C pourrait se produire si les taux de traitement diminuaient
L’exposition au virus de l’hépatite C (VHC) peut donner lieu à une infection du foie par ce virus. L’infection au VHC chronique provoque de l’inflammation persistante dans le foie et entraîne ainsi la dégradation lente de cet organe vital. Faute de diagnostic et de traitement, l’inflammation du foie devient chronique. En présence d’inflammation chronique, les cellules saines du foie se font remplacer par du tissu cicatriciel inutile dans le cadre d’un processus appelé fibrose. À mesure que le tissu cicatriciel s’accumule, le foie peine à fonctionner normalement et des complications surviennent, y compris
Mylan : Zolmitriptan, Efavirenz et Atorvastatine retirés du marché
Source:sante.journaldesfemmes.fr
L'Agence du médicament annonce la suspension des autorisations de commercialisation des médicaments Zolmitriptan et Efavirenz. L'Atorvastatine Mylan fait aussi l'objet d'un rappel de lots.
[Mise à jour le 7 janvier 2023 à 09h42] La France rappelle tous les lots des médicaments Zolmitriptan® et Efavirenz® commercialisés par le laboratoire Mylan-Viatris, annonce l'Agence du médicament le 5 janvier 2023. Les autorisations de mise sur le marché (AMM) de ces médicaments indiqués, respectivement en cas de migraine chez l'adulte à partir de 18 ans et dans le traitement du VIH, sont suspendues par l'ANSM. Les comprimés d'Atorvastatine Mylan également produits par le laboratoire Mylan-Viatris pour diminuer le taux sanguin de cholestérol et de triglycérides fait aussi l'objet d'un rappel de lots mais son AMM n'est pas suspendue. A l'origine
La FDA approuve un nouvel agent contre le VIH multirésistant
Source:univadis.fr
Une nouvelle autorisation donne de l’espoir aux patients atteints du VIH pour lesquels il reste peu d’options thérapeutiques.
À retenir- La FDA a annoncé l’autorisation de mise sur le marché du lénacapavir, un nouveau médicament antiviral, premier de sa catégorie, pour les patients vivant avec le VIH multirésistant (MR) qui ne peut être traité avec succès ou être contrôlé de manière adéquate par les autres traitements disponibles.
- Le lénacapavir a reçu l’autorisation de l’Agence européenne des médicaments (European Medicines Agency, EMA) en août dernier.
Pourquoi est-ce important ?- Le lénacapavir est administré en association avec d’autres agents ; la dose initiale est un comprimé de 300 mg par voie orale plus une injection sous-cutanée de 463,5 mg/1,5 ml, suivie d’injections d’entretien tous les 6 mois.
- L’administration concomitante est contre-indiquée avec des induct
LES FEMMES PLUS TOUCHÉES PAR LE VIH QUE LES HOMMES AU SÉNÉGAL
Source: seneplus.com
La pandémie du Sida est en dégringolade au Sénégal. Le taux de prévalence, selon les dernières estimations du Spectrum 2021 de l’ONUSIDA montrent une baisse progressive de la prévalence chez les 15-49 ans depuis 2005, passant de 0,75% à 0,32%. Néanmoins, au Sénégal, la prévalence est un peu plus élevée chez les femmes : 0,5% des femmes et 0,4% des hommes de 15-49 ans sont positifs au VIH.
L’épidémie du Sida, au Sénégal, est d’ampleur modérée et en déclin. La prévalence se situe, présentement, au niveau de la population générale, à 0,3%. Seulement, dans cette situation, les femmes continuent d’être les plus vulnérables au virus du Sida. Selon les estimations de l’ONUSIDA, au Sénégal, en 2021, le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH, adultes et enfants) est estimé à 40.277 personnes dont près de 21.703 femmes et 3.957 enfants de moins de 15 ans. En termes de valeur relative, dans le pays, 0,5% des femmes et 0,4% des hommes de 15- 49 ans sont po