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Covid-19 : mort aux brevets ?
Source : Seronet Le décalage flagrant et croissant dans l’accès à la vaccination contre la Covid-19 entre les pays riches et les autres a conduit de nombreux-ses intellectuels-les, scientifiques, responsables associatifs-ves à se mobiliser pour changer la donne. Ce changement que beaucoup jugent indispensable est l’objectif de l’Appel de Paris, lancé le 11 mars.
Les visages sont apparus à l’écran. En gros plan, laissant apercevoir en fond : des murs blancs, des décos neutres ou des étagères encombrées d’ouvrages. Et voilà une nouvelle conférence de presse en visio. Une de plus ? Certes. Une comme les autres ? Pas tout à fait, car celle-ci se déroule le 11 mars 2021. Une date qui marque le premier anniversaire de la déclaration de la pandémie de Covid-19 par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Pas tout à fait non plus… parce qu’on y présente l’Appel de Paris pour « la levée des brevets » et pour « faire des vaccins
CROI 2021: Prévenir : grande efficacité de la Prep
Source : Seronet À l’occasion de la conférence internationale Croi 2021 en virtuel, le professeur Jean-Michel Molina, chef du service des maladies infectieuses et tropicales de l’hôpital Saint-Louis (AP-HP, Université de Paris) a présenté, mardi 9 mars, les toutes dernières données de l’étude ANRS Prévenir, dont il est l’investigateur principal et le coordinateur. Pas de gros scoop, mais des résultats qui confirment, une fois de plus, la grande efficacité de la Prep. Pouvez-vous rappeler les objectifs de l’étude ANRS Prévenir qui fut lancée en 2017 ?
Professeur Jean-Michel Molina : L’objectif de cet essai était d’avoir en vie réelle une idée de l’efficacité de la prophylaxie pré-exposition du VIH, dans une population de personnes à risque d’exposition au VIH. Le but était à la fois de confirmer les données de l’étude ANRS Ipergay (1) sur l’efficacité de la Prep et au-delà de l’efficacité individuelle, d’évaluer comment l’
CROI 2021: Traitements VIH : c'est mon choix !
Source : Seronet Mardi 9 mars 2021, troisième jour de la Croi 2021 virtuelle et hyper connectée. Un écran sur le live, un autre sur Twitter pour suivre les réactions en direct. Quelques échanges en messages privés avec une journaliste américaine basée à San Francisco et la frustration de ne pas être sur place. L'occasion de revenir aux fondamentaux de la Croi, l'actualité thérapeutique avec beaucoup d'études en cours sur les traitements VIH et la Prep. Covid-19 et VIH : pas de surrisque ?
Les personnes vivant avec le VIH sont-elles plus à risque de contracter une forme sévère de la Covid-19 et d'en décéder ? Jusqu'à présent, la réponse à cette question était contrastée avec des résultats d'études parfois contradictoires et surtout un manque de données. Par exemple, en décembre dernier, une étude observationnelle britannique à grande échelle (1) fondée sur les chiffres nationaux de mortalité liée à la Covid-19 relevés par
CROI 2021 — La séroprévalence du SARS-CoV-2 et la réponse des anticorps chez les personnes vivant avec le VIH.
Source : Univadis À retenir
- Les personnes vivant avec le virus de l'immunodéficience humaine (PVVIH) présentaient une séroprévalence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) environ 50 % plus faible, par rapport à celle observée chez les personnes non infectées par le VIH.
- En outre, les PVVIH exposées au SARS-CoV-2 présentaient des taux d'immunoglobuline G (IgG) et des titres d'anticorps (Ac) neutralisants plus faibles que ceux observés chez les personnes sans VIH précédemment infectées par la maladie à coronavirus 2019 (COVID-19).
- Une mesure des taux d'anticorps/lymphocytes T est nécessaire après la vaccination contre le COVID-19 chez les PVVIH, afin de s'assurer que la réponse obtenue est adéquate. Pourquoi est-ce important ?
- Bien que de nombreuses études de cohorte aient révélé une incidence similaire ou plus faible du COVID-19 chez les PVVIH, comparativement à la population générale, le fait que l
L’Afrique mal partie pour atteindre les objectifs de 2030 sur le VIH/sida.
Source : SciDev.Net La probabilité que les pays africains atteignent les objectifs de dépistage du VIH et d’utilisation du préservatif d’ici 2030 n’est que de 12,1% et 28,5% respectivement, ce qui fait du besoin de tests et de traitements supplémentaires une priorité, selon une étude de modélisation.
Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH / sida (ONUSIDA) a lancé des objectifs ambitieux en 2014 pour mettre fin à l’épidémie de sida d’ici 2030, en s’assurant que 95% des malades sont diagnostiqués et que 95% des personnes séropositives prennent des médicaments contre la maladie.
L’étude a estimé la probabilité pour 38 pays africains d’atteindre les objectifs, en utilisant une méthode basée sur la population et menée de 2003 à 2018, impliquant 1 456 224 adultes sexuellement actifs âgés de 15 à 49 ans.
«Bien que de nombreux pays aient des tendances à la
CROI 2021: L’essai de phase IIA concernant l’inhibiteur de maturation GSK3640254 montre une relation dose/réponse avec une efficacité maximale aux doses de 140 mg et 200 mg en une fois par jour.
Source : VIH.org GSK3640254 (GSK’254) est un nouvel inhibiteur de maturation du VIH-1 de nouvelle génération avec un profil pharmacocinétique favorable. Le mécanisme d’action proposé est l’inhibition de dernier clivage entre la p24 et SP1, entraînant la formation de virus immatures, non infectieux.
D'après Spinner C et al., abstr. 126, actualisé.
Cette étude de phase IIa randomisée, en double insu, a évalué contre placebo l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du GSK’254 administré en monothérapie et en une fois par jour, avec un repas à teneur en graisses modérées, chez des adultes naïfs de traitement et infectés par le VIH-1.