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8 mars, journée internationale des droits des femmes : Actions Traitements rappelle son engagement en faveur des femmes vivant avec le VIH et/ou une hépatite.
Comme chaque année, le 8 mars met en avant la lutte pour les droits des femmes, notamment pour la réduction des inégalités et des discriminations. C’est l’occasion de rappeler que les femmes vivant avec le VIH sont encore plus victimes de sérophobie que les hommes et que la lutte contre toute forme de stigmatisation des personnes séropositives reste au cœur de nos préoccupations. C’est pour cela qu’Actions Traitements a mis en place différents outils d’information et programmes d’accompagnement en direction des femmes vivant avec le VIH et/ou une hépatite.Rappel : aujourd’hui dans le monde, chaque semaine, environ 5500 jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH. En France, les hétérosexuels nés à l’étranger représentaient près de 40% des découvertes de séropositivité en 2019. Il s’agit en majorité de femmes, nées pour la plupart en Afrique subsaharienne. Parmi les femmes, certaines sont plus particulièrement exposées au VIH : les perso
Encore quelques failles dans la prévention de la transmission materno-fœtale du VIH.
Source : JIM La mise en place de mesures de prévention de la transmission périnatale du VIH a conduit à une diminution spectaculaire des contaminations. Ces mesures comprennent le dépistage systématique prénatal, la généralisation du traitement antirétroviral (TAR) des femmes enceintes positives et la prophylaxie chez les nourrissons en fonction de la charge virale de la mère, la césarienne en cas de charge virale ARN VIH-1 élevée et le remplacement de l'alimentation au sein par une formule de lait artificiel.Selon les cas, les nouveau-nés sont classés en nourrissons à faible risque de contamination (mère suivie, traitée et < 50 copies/ml) ou à risque élevé si la mère n'a pas été traitée ou insuffisamment, n'a reçu un traitement antirétroviral qu'au moment de l'accouchement, a un taux détectable d'ARN viral en fin de gestation, a été contaminée pendant la grossesse. Pour les nouveau-nés à faible risque, la recommaMaladies CardioVasculaires et VIH, la persistance d'un réservoir de virus concourt à la progression de l'athérome.
Source : JIM Parmi les patients infectés par le VIH a été notée, au cours de ces deux dernières décennies, un triplement de la prévalence des maladies cardio-vasculaires (MCV). Le risque d'infarctus du myocarde est ainsi multiplié par 2 dans cette population. L'inflammation liée au virus est un des facteurs majeurs de cette augmentation, les marqueurs inflammatoires et de la coagulation étant étroitement associés à la survenue des évènements pathologiques CV dans ce contexte. Pas la même athérosclérose que dans la population générale
Plusieurs éléments suggèrent que l'athérosclérose liée au VIH est distincte de celle rencontrée dans la population générale. L'inflammation locale artérielle est plus prononcée et on dénombre davantage de plaques non calcifiées. En pratique clinique, la mesure de l'épaississement intima-média (EIM) au niveau de la paroi carotidienne est un moyen direct d'apprécier les modifications pariétalFostemsavir : AMM européenne dans le traitement du VIH
Source : SERONET Le laboratoire pharmaceutique ViiV Healthcare (groupe GSK), a annoncé le 8 février l'autorisation de mise sur le marché (AMM) européen pour Rukobia (fostemsavir), un traitement anti-VIH en comprimés dosés à 600 mg, à libération prolongée.
« Le fostemsavir s’est montré efficace contre les souches du VIH-1 résistantes aux médicaments suivants (inhibiteurs des récepteurs ou de fusion) : le T-20 ou enfuvirtide (Fuzeon), le maraviroc (Celsentri) et l’ibalizumab (Trogarzo), qui sont « la dernière ligne de médicaments en cas de résistance du VIH aux antirétroviraux disponibles chez les personnes vivant avec le VIH », rappelait un article de VIH.org en mai 2020. En association avec d'autres thérapies antirétrovirales, le fostemsavir a démontré des « taux soutenus de suppression virologique et une récupération cliniquement significative des lymphocytes T CD4 », avance un communiqué de ViiV Healthcare. Le fostemsav
Publication d’une vaste étude réalisée sur 66 millions de personnes sur les facteurs de risque associés à l’hospitalisation et au décès pour Covid-19.
Source : ANSM Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare, constitué par la Cnam et l’ANSM, a réalisé une analyse quasi-exhaustive des données de la population française, soit plus de 66 millions de personnes, afin d’identifier les maladies chroniques et des facteurs tels que l’âge ou le genre susceptibles de présenter un sur-risque d’hospitalisation ou de décès pour Covid-19. Réalisée à partir des données du SNDS[1] , cette étude de cohorte est l’une des plus vastes jamais réalisée en population générale. Portant sur la première vague de l’épidémie (du 15 février au 15 juin 2020), elle étudie le lien entre 47 maladies chroniques et le risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Durant cette période, ce sont un peu plus de 87 800 personnes qui ont été hospitalisées pour cette pathologie, dont 15 660 en sont décédées à l’hôpital.
Les résultats de l’étude confirment que les personnes âgées sont de loin
La démocratie sanitaire en panne dans les territoires ? Peu concertées et sous-financées, les associations d'usagers réclament des moyens.
Source : Le Quotidien du Médecin Manque de financements, défaut de concertation, projets fragilisés, désaffection... : les usagers en santé alertent sur les dysfonctionnements graves de la démocratie en santé à l'échelle régionale et territoriale. France Assos Santé, qui regroupe plus de 80 associations, appelle à une refonte budgétaire et organisationnelle de la démocratie sanitaire au sein des agences régionales de santé (ARS).
Elle formule une trentaine de propositions pour relancer la dynamique. Dans ce document de 9 pages, elle constate que « les lieux de démocratie en santé n'ont pas fonctionné et ne fonctionnent pas comme ils devraient, notamment dans les instances régionales et territoriales – conférence régionale de la santé et autonomie (CRSA), conseil territorial de santé (CTS), conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA). Certaines sont à l'arrêt total d'autres ont fonctionné de manièr
Prep injectable : succès chez les femmes.
Source : Seronet Les femmes qui prenaient la Prep à base de cabotégravir en injection longue durée tous les deux mois avaient 89 % moins de risque d'être infectées par le VIH que celles qui prenaient la Prep en comprimés quotidiens.
Cette annonce a été faite, fin janvier, lors de la conférence virtuelle HIV Research for Prevention nous informe le site Aidsmap. La professeure Sinead Delany-Moretlwe de l'université du Witwatersrand (Afrique du Sud) a présenté les résultats de son essai clinique qui a porté sur 3 224 femmes à risque élevé d'infection par le VIH âgées de 18 à 45 ans au Botswana, Kenya, Malawi, en Afrique du Sud, en Eswatini (anciennement le Swaziland), en Ouganda et au Zimbabwe. L'essai a été stoppé avant son terme parce que les données montraient clairement la supériorité des injections par rapport à la prise quotidienne d'un comprimé. Quatre infections au VIH se sont produites chez les femmes qui recevaient
Votre avis compte : PrEP ou pas PrEP ? On vous écoute ! (Questionnaire "Usagers-ères de la PrEP").
Dans le cadre de l'InterCOREVIH Outils de Protection (PrEP-TPE), portée par le COREVIH Ile-de-France Est, le groupe de travail "Usagers-ères de la PrEP" a produit un questionnaire destiné aux primo-arrivants PrEP, visant à identifier les freins d'accès à la PrEP parmi certaines populations exposées au VIH, avec un accent sur les personnes qui actuellement accèdent peu à la PrEP (personnes trans, travailleurs et travailleuses du sexe, personnes nées à l'étranger...).
Le questionnaire est accessible jusqu'au 17 mars. Il est anonyme et il s'adresse à tout le monde.
Les réponses au questionnaire peuvent s'effectuer :
- Directement en ligne, via le lien suivant : PrEp ou pas PrEP ? On vous écoute.
- Sur papier, en imprimant le Document PDF. Dans ce cas, merci de retourner le questionnaire soit par mail (scanné) à chargedemission@