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Brèves
Prévention du VIH : efficacité confirmée de la prophylaxie pré-exposition en Afrique de l’Ouest.
Source : Inserm Que ce soit en prise quotidienne ou à la demande, la prophylaxie pré-exposition – ou PrEP – a permis de réduire les nouvelles contaminations par le VIH dans une étude de cohorte menée dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest pendant 2 ans et demi chez près de 600 hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). En outre, l’utilisation de la PrEP ne s’est pas accompagnée d’un « relâchement » des comportements sexuels et d’une augmentation des autres infections sexuellement transmissibles. Les résultats de cette étude, menée par des chercheurs de l’Inserm et de l’IRD et soutenue par l’ANRS et Expertise France (L’Initiative), viennent d’être publiés dans The Lancet HIV, le 25 mai 2021. Ils démontrent l’intérêt de rendre la PrEP plus largement disponible dans les programmes de prévention contre le VIH en Afrique de l’Ouest.
Si la prévalence du VIH est relativement faible dans la population générale en
Générations positives : José et Jean-Louis (Témoignages).
Source : Seronet José a 56 ans, quatre enfants et six petits-enfants. Il vit avec le VIH depuis 1992. Jean-Louis a 66 ans, quatre enfants et six petits-enfants. Il vit avec le VIH depuis 2005. Ils ne se connaissent pas et ne se sont jamais parlé. Aujourd’hui, ils participent à un entretien croisé. Dans quelles circonstances avez-vous découvert votre séropositivité ?
Jean-Louis : Il faut savoir que j’ai eu une première vie hétérosexuelle avec femme et enfants. En parallèle, j’ai dû gérer un problème d’alcoolisme et une homosexualité refoulée. En 1999, avec l’arrêt de l’alcool, j’ai ressenti le besoin d’assumer mon homosexualité. J’en ai d’abord parlé dans un groupe de parole sur le lieu de sevrage. À l’époque, je me considérais comme un « monstre », mais j’ai intégré un groupe de pères de famille gays au sein de l’association LGBT David et Jonathan (1). Cela m’a donné la force d’en parler à mes enfants qui ont accueilli c
VIH et Covid : Une équation dangereuse.
Source : What's Up Doc ?
Selon une méta-analyse, les personnes vivant avec le VIH infectées par la Covid-19 présenteraient un risque de mortalité de près de 80 % plus élevé que les personnes ne vivant pas avec la maladie.VIH et Covid, un cocktail explosif ? C'est en tout cas ce que semble démontrer les données rassemblées par une méta-analyse parue dans la revue Scientific Reports le 18 mars dernier. « Les personnes séropositives avaient un risque significativement plus élevé d'infection par le SRAS-CoV-2
VIH : l'efficacité de l'islatravir ouvre des pistes pour la simplification du traitement.
Source : Le Quotidien du Médecin L'islatravir, un inhibiteur de la translocation de la transcriptase inverse des nucléosides indiqué dans le traitement de l'infection à VIH, vient de donner de bons résultats dans une étude clinique de phase 2b publiée dans le « Lancet ».
Qualifiée de « molécule très prometteuse », par le Pr Jean-Michel Molina, premier auteur de l'étude et chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Saint Louis et Lariboisière (Université de Paris et AP-HP), l'islatravir est un nouvel inhibiteur de la transcriptase du VIH ayant de multiples mécanismes d'action dont une inhibition de la translocation, et qui dispose d'une barrière génétique très élevée à la résistance. « Sa particularité est aussi que cette molécule reste efficace à des concentrations très faibles et qu'elle dispose d'une très longue demi-vie intracellulaire », complète le Pr Molina. Vers une bithérapie
Quelles stratégies pour diminuer encore davantage la transmission du VIH de la mère à l’enfant après la naissance ?
Source : Inserm Les mesures de prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant ont permis d’éviter 1,4 million de contaminations entre 2000 et 2015. Malgré tout, 160 000 cas de VIH pédiatriques ont été dénombrés en 2018. Pour stopper la transmission maternelle du VIH, des efforts restent à faire, en particulier pour réduire encore plus drastiquement les contaminations par l’allaitement. Un groupe de chercheurs internationaux, menés par les Pr Philippe Van de Perre (Inserm, université de Montpellier, EFS et université des Antilles) et Ameena Goga (South Africain Medical Research Council – SA-MRC et université de Pretoria) ont exploré les stratégies biomédicales complémentaires à mener dans les zones à forte prévalence et incidence du VIH pour éviter la transmission postnatale du virus, dans un article publié le 3 avril dans The Lancet.
D’importants progrès ces vingt dernières années on
La nourriture salée « étoufferait » les cellules immunitaires.
Source : Futura Sciences Le sel amoindrit la respiration et la production énergétique cellulaire. Avec des conséquences non seulement sur la maturation des monocytes, précurseurs des macrophages, mais aussi probablement sur l'ensemble des cellules de notre corps.
L'excès de sel est connu pour favoriser l'hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les calculs rénaux ou l'ostéoporose. De précédentes études (lire ci-dessous) ont également montré que le sel affaiblit les défenses immunitaires, en inhibant l'action des granulocytes neutrophiles, les globules blancs qui « mangent » les cellules infectées. Des chercheurs de Max Delbrück Center, à Berlin, ont aujourd'hui découvert un nouveau mécanisme à l'œuvre : le sel « étoufferait » littéralement nos cellules en empêchant la respiration mitochondriale. Les cellules produisent moins d’ATP et consomment moins d’oxygène