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Perspectives d’élimination de l’épidémie de VIH aux Pays-Bas chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes à l’ère de la PrEP
Source : Info-VIH.com Perspectives d’élimination de l’épidémie de VIH aux Pays-Bas chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes à l’ère de la prophylaxie pré-exposition, la PrEP.
La prophylaxie pré-exposition (PrEP) étant une intervention prometteuse pour aider à mettre fin à l’épidémie de VIH chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) aux Pays-Bas, l’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de la PrEP sur la prévalence du VIH dans cette population et de déterminer les niveaux de couverture de la PrEP nécessaires à l’élimination du VIH.
Les auteurs ont développé un modèle mathématique de la transmission du VIH dans une population stratifiée selon le comportement sexuel à risque avec un traitement antirétroviral universel (TAR) et l’utilisation continue de la PrEP en fonction du comportement à risque de l’individu. Ils ont estimé la réduction de la
Rappel de vaccins et exposition au VIH : mieux vaut un traitement antirétroviral précoce
Source : JIM.fr De précédents travaux ont montré que, chez l’enfant infecté par le VIH, l’initiation précoce d’un traitement antirétroviral (ART) permet une meilleure réponse immunitaire aux premières séries de vaccins, par rapport à une initiation plus tardive du traitement. Mais qu’en est-il de la réponse immunitaire aux doses de rappel ?
Une équipe sud-africaine s’est penchée sur la question et a évalué la réponse - mémoire et la persistance d’anticorps après le rappel de 15 – 18 mois de la vaccination contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et l’hépatite B, chez des enfants non infectés par le VIH, exposés in utero au VIH mais non infectés ou enfin infectés par le HIV et traités précocement dès 6-10 semaines de vie (soit pendant les premières vaccinations) ou traités quand les données cliniques et/ou immunologiques le nécessitaient. Les réponses immunitaires ont
Hépatite chronique C traitée par les antiviraux d’action directe : pas de risque accru de CHC
Source : JIM.fr Un doute plane sur les Antiviraux d’Action Directe (ADD) dans l’hépatite C, qui sont, malgré leur efficacité spectaculaire (autour de 95 % de succès) suspectés de favoriser la survenue de carcinomes hépatocellulaires (CHC), notamment chez les patients porteurs d’une fibrose avancée.
Le suivi de la cohorte française Hepather, réalisé entre 2012 et 2015 apporte des éléments pour répondre à cette interrogation. Au total 9 895 patients, représentant 97 % de la cohorte de 10 166 malades enrôlés à partir de 32 centres d’hépatologie français, ont été inclus avec un suivi médian de 33,4 mois : 7 344 patients avaient bénéficié d’un traitement par ADD et 2 551 patients n’étaient toujours par traités lors de la dernière visite de suivi.Au cours du suivi, 218 patients sont décédés (129 traités, 89 non traités), 258 ont présenté un CHC (187 traités, 71 non traité
Antalgiques opioïdes : l’ANSM publie un état des lieux de la consommation en France
Source : ansm.sante.fr La prévention des risques liés aux antalgiques opioïdes est une préoccupation majeure des autorités de santé. L’Agnce nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) publie un rapport sur la consommation des antalgiques opioïdes en France, s’inscrivant ainsi dans une démarche de surveillance globale de l’utilisation des médicaments utilisés dans la prise en charge de la douleur.
En 10 ans, la consommation des antalgiques opioïdes a augmenté ; cela s’inscrit dans la politique d’amélioration de la prise en charge de la douleur de part, notamment, des plans ministériels de lutte contre la douleur ayant été mis en place depuis 1998.
En parallèle, l’ANSM observe une augmentation du mésusage, ainsi que des intoxications et des décès liés à l’utilisation des antalgiques opioïdes, qu’ils soient faibles[1] ou forts[2] . Cependant, la situation n’est pas co
Le CHU Montpellier évalue le repérage précoce et l’intervention brève en addictologie des PVVIH expérimentés au CHU Montpellier
Source : Univadis.fr Le CHU Montpellier évalue le repérage précoce et l’intervention brève en addictologie des PVVIH expérimentés au CHU Montpellier.
- Le CHU de Montpellier a mis en oeuvre une démarche expérimentale de repérage précoce et d’intervention brève en addictologie (RPIB) auprès des PVVIH.
- L’approche est réalisable en routine et permet de repérer les consommations à risque.
- Une forte proportion des sujets ayant des consommation à risque ont accepté de suivre un entretien motivationnel avec un spécialiste.
L’expérience acquise par le CHU Montpellier auprès des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) durant 6 mois montre que le repérage précoce et l’intervention brève en addictologie (RPIB) constituent une démarche réalisable et intéressante à mettre en œuvre en r
L’immunothérapie pour combattre le VIH
Source : Radio-Canada.ca
Les traitements d'immunothérapie habituellement utilisés contre le cancer permettent de diminuer la quantité de cellules infectées par le VIH/sida chez les personnes sous trithérapie, montrent des travaux réalisés au Centre de recherche du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CRCHUM).Les chercheurs Nicolas Chomont et Rémi Fromentin et leurs collègues ont montré, sur des cellules de personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), comment l’immunothérapie permet au système immunitaire de débusquer les cellules infectées par le VIH résistantes à la trithérapie.
Nous montrons pour la première fois par quel mécanisme les immunothérapies anticancéreuses peuvent « réveiller » le virus de ses cachettes et réduire la taille des réservoirs du VIH chez les personnes sous trithérapie. (Nicolas Chomont) <
Le VIH se « camoufle » pour échapper au système immunitaire
Source : Seronet.info
Comment le VIH parvient-il à échapper à la vigilance du système immunitaire, à l’intérieur même des cellules qu’il infecte ? C’est sur un de ces mécanismes d’évitement que se sont penchés des chercheurs-euses de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), du CNRS (Centre national de la recherche scientifique), de l’université de Montpellier et de l’université de Lorraine. Ils ont pu observer la capacité du VIH à camoufler son ARN au sein même de la cellule infectée en utilisant une enzyme intracellulaire, explique un communiqué de l’Inserm. Ces travaux parus dans la revue scientifique Nature apportent de nouvelles connaissances sur les mécanismes d’évasion du VIH face au système immunitaire inné.
Le Royaume-Uni veut en finir avec le VIH d'ici à 2030
Source : Seronet.info Le Royaume-Uni a annoncé qu’il allait mettre fin à la transmission du VIH dans le pays d’ici dix ans, indique un communiqué (7 février) de l’Onusida, qui salue l’annonce. En 2016, tous les États membres des Nations Unies s’étaient engagés à en finir avec l’épidémie de sida d’ici à 2030 dans le cadre de la Déclaration politique des Nations Unies sur la fin du sida.
Le Royaume-Uni a accéléré massivement ses efforts de riposte au VIH ces dernières années, avec pour résultat une baisse de 28 % des nouveaux cas de VIH au cours des deux dernières années notamment. Le 30 janvier dernier, à Londres, le secrétaire d’État à la Santé et aux affaires sociales, Matt Hancock, a lancé une campagne (soutenue par un budget supplémentaire de 600 000 livres. Ces 600 000 livres seront utilisées pour soutenir quatorze organisations non gouvernementales qui « pilotent de nouvelles approches dans la prévention du VIH et œu
Discriminations. Ces pays qui refusent les expatriés séropositifs
Source : CourrierInternational.com S’installer à l’étranger peut être compliqué quand on est porteur du VIH. Singapour, les Émirats arabes unis ou encore la Russie figurent parmi les pays qui restreignent toujours les droits des expatriés séropositifs.
À la suite d’une fuite de données médicales à Singapour, 14 200 résidents ont vu leur statut de porteurs du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) révélé publiquement. Parmi eux, 8 800 étrangers, signale le South China Morning Post. Dans un pays où la maladie est encore stigmatisée, il leur est impossible de rester plus de quatre-vingt-dix jours, à moins d’être marié à un natif. Mais Singapour n’est pas le seul État à interdire les séjours de longue durée aux étrangers séropositifs. La Russie et les Émirats arabes unis, notamment, imposent les mêmes restrictions. Au total, 35 pays ont édicté des restrictions en la matière, selon un rapport de l
ANRS - Agence Nationale de Recherche sur le sida et les hépatites virales : un bilan et une stratégie renouvelée
Source : Seronet.info
Le 24 janvier dernier, à l’occasion de sa cérémonie de vœux, le Pr François Dabis, directeur de l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales) a dressé le bilan de l’année 2018, année de réorganisation de l’agence, et présenté la feuille de route pour 2019. Il a notamment annoncé l’actualisation des « recommandations d’experts-es françaises sur le VIH, les hépatites B et C et les IST sous la forme d’un rapport unique ».Cette année a été celle du « chantier de la réorganisation pour plus de lisibilité, de simplicité et de performance », a rappelé François Dabis. Premier constat : « La recherche française est toujours dans le peloton de tête de la compétition internationale. Sur la période 2013-2017, la France est le 2e pay
