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ANRS : Activer les réservoirs du VIH pour mieux les cibler
Source: anrs.fr Tout récemment, l’Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS) est revenue sur la stratégie du shock and kill : une stratégie thérapeutique qui vise à activer les réservoirs du VIH, pour mieux les éliminer.Comme le rappelle l’agence scientifique, si le « VIH persiste dans l’organisme malgré les traitements, c'est que le virus reste présent mais inactif dans une très faible fraction des cellules immunitaires qu'il infecte, en particulier les lymphocytes T CD4 ».
Il échappe ainsi à la surveillance du système immunitaire et aux traitements antirétroviraux qui n’agissent que sur un virus qui se multiplie.
C'est à ce problème que s'intéressent les chercheurs-ses Georges Bismuth et Marianne Mangeney de l’Institut Cochin (Inserm UMR U1016, CNRS UMR8104, université Paris Descartes). Ils ont récemment publié (1er mai 2019, dans la revue Plos Pathogens un
Le Cancer, Le VIH, Le diabète : la Sécurité sociale fait ses comptes de dépenses santé !
Source : libération.fr L'assurance maladie a présenté, ce mercredi, une cartographie médicalisée des dépenses de santé. Avec en filigrane la question des prix qui explosent pour certains médicaments.La Sécu, dit volontiers le cliché, manque parfois de cœur. En tout cas, elle ne manque pas de chiffres, surtout lorsqu’elle se sert de sa gigantesque base de données. Ce mercredi, elle les a présentés une cartographie des dépenses de santé, avec un focus sur trois pathologies.
D’abord, un rappel : le poids massif des maladies chroniques. En 2017, ce sont en effet près de 20 millions d’assurés qui ont recours «à des soins liés à la prise en charge d’une pathologie spécifique, très souvent chronique, ou en raison de la prise d’un traitement médicamenteux spécifique au long cours».
Les maladies mentales engendrent les dépenses les plus élevées avec plus de 20 milliards d’euros, suivies par les canc
La Tuberculose et le VIH : une baisse insuffisante de cette co-infection
Source : seronet.info La tuberculose est une maladie qui peut être évitée et guérie. Et pourtant elle tue encore… et beaucoup.Elle occupe ainsi la première place des maladies infectieuses mortelles dans le monde et provoque près de 4 400 décès chaque jour ! Principale cause de mortalité
Elle reste la principale cause de mortalité chez les personnes vivant avec le VIH dans le monde : elle est responsable d’un tiers des décès dus au sida. Bien sûr, des progrès en matière de prévention et de traitement ont été réalisés ces dernières années.
Cela a permis des progrès : le nombre de décès dus à la tuberculose chez les personnes vivant avec le VIH, qui s'élevait en 2005 à 600 000 décès, a chuté de moitié pour tomber à 300 000 décès en 2017. Un engagement dans la fin du sida
Rappelons que les pays signataires de la Déclaration politique des Nations Unies pour mett
Des épisodes du virus du Sida : cinq podcasts sur la “maladie de l’amour”
Source : telerama.frEn 2017, ils étaient près de 37 millions dans le monde à vivre avec le VIH, dont 172 700 en France. Si, dans les pays occidentaux, on ne meurt plus du sida, le virus continue à se répandre malgré les moyens de prévention. Focus sur ce virus en cinq podcast.En 2016 en France, 6003 personnes découvraient leur séropositivité, selon l’ONU. Un chiffre qui, l’année suivante, augmentait de 7 %. Les principales victimes du virus de l’immunodéficience humaine (VIH), responsable du sida ? De nombreuses minorités, parmi lesquelles les travailleurs du sexe, les migrants, les homosexuels, les femmes… Par défaut d’information ou par manque d’accès à des moyens préventifs, par habitude de céder à la pression masculine ou par insouciance, les rapports à risques se multiplient. Entre fausses croyances, préjugés tenaces et banalisation des risques, retour en sons e
L’inobservance favorise le vieillissement des capacités immunitaires liées au VIH chez l’enfant
Source : univadis.fr L’inobservance au traitement antirétroviral des jeunes adultes infectés par le VIH à la naissance ou durant l’enfance favoriserait le vieillissement prématuré de l’immunité selon une étude française parue dans le journal AIDS .Celle-ci s’est en effet intéressée à différents marqueurs et effecteurs immunitaires mesurés chez de jeunes adultes de 18-25 ans infectés par le VIH par voie verticale ou pendant l’enfance regroupés dans la cohorte multicentrique ANRS COVERTE CO19. Ces données ont été comparées à celles issues de sujets infectés à l’âge adulte (25-55 ans) ou à une population plus âgée mais non infectée (65-70 ans). Une réserve immunitaire diminuée
Ce travail montre ainsi que les adultes infectés durant l’enfance présentent un nombre réduit de progéniteurs hématopoïétiques CD34+ et de lymphocytes matures. Ils présentent aussi un rapport CD4/CD8 et un nombre de lymphocytes B (
Face au sur-risque cardiovasculaire des patients VIH, l'association américaine de cardiologie émet des recommandations
Source : lequotidiendumedecin.fr Aux États-Unis, on estime que 75 % des personnes vivant avec le VIH ont maintenant plus de 45 ans, et font face à un risque de pathologie cardiovasculaire supérieur à celui de la population générale. Ce surrisque s'explique en grande partie par la plus grande prévalence du tabagisme, ainsi que par l'état inflammatoire chronique spécifique des personnes vivant avec le VIH.Ces patients sont également plus fréquemment consommateurs d'alcool, d'anxiolytiques, et font moins d'activité physique que la moyenne de la population générale.
Afin de guider le suivi cardiovasculaire de cette population, l'association américaine de cardiologie (AHA) a publié dans « Circulation » une prise de position assortie de recommandations. L'AHA s'y attarde notamment sur les risques liés à l'athérosclérose, insistant sur le fait que le risque d'infarctus du myocarde et d'AVC ischémique est significativemen
Vaccins contre le VIH : Des recherches seront menées au Gabon
Source : gabonreview.com Une équipe d’enseignants et de chercheurs français séjourne actuellement au Gabon, dans le cadre du développement d’un vaccin thérapeutique contre le virus du Sida et de la mise en place d’un projet de dépistage néonatal de la drépanocytose. Chef du service de génétique médicale au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux, Didier Lacombe s’est confié à Gabonreview, le 6 juin, sur les contours de ces ambitieux projets. Quel est l’objet de la visite de votre délégation au Gabon ?Didier Lacombe : La visite de notre délégation s’inscrit dans une démarche initiée depuis deux à trois ans pour mettre en place un projet de dépistage néonatal de drépanocytose au Gabon, notamment à Libreville. Ce dépistage de tous les nouveau-nés sur une simple goutte de sang permettrait de diagnostiquer non seulement les enfants, mais de les prendre en charge très tôt. Et avec nos médicaments, d’assurer une meilleure qualité de vie et augment
Les leçons de la conférence de Montréal de 1989 sur le sida
Source : ledevoir.com Il y a trente ans, le 4 juin 1989, la Cinquième Conférence internationale sur le sida s’ouvrait au Palais des congrès de Montréal. Durant une petite semaine, cet événement d’ampleur rassembla près de 10 000 participants, dont 900 journalistes de 87 pays. L’épidémie connaissait alors une croissance exponentielle, entraînant une augmentation massive et dramatique des décès. Partout à travers le monde, le sida mettait la médecine contemporaine devant les limites de son pouvoir thérapeutique.Or, si le souvenir de la conférence de Montréal demeure encore aujourd’hui dans les esprits, c’est moins pour les découvertes scientifiques ou les progrès thérapeutiques qui y furent annoncés que pour la mobilisation sociale sans précédent qui s’y déroula. La mobilisation sociale dans la conférence
Dès le premier jour de la conférence, les malades et les personnes concernées par le VIH/sida volèrent en effet
Marches des Fiertés, saison 2019 : AIDES dénonce les LGBTIphobies
Source : seronet.infoAlors que s’ouvre la saison 2019 des Marches des Fiertés, AIDES marchera derrière un seul mot d’ordre : « LGBTIphobie = sida ».« Cinquante ans après les émeutes de Stonewall, qui ont éclaté en juin 1969 à New York face à la répression policière des communautés LGBTI, nous assistons à une augmentation sans précédent de violences et de mesures répressives ou discriminantes portant atteinte aux droits des minorités sexuelles et de genre », explique l’association dans un communiqué, quelques jours avant la marche des fiertés parisienne.
« Nous, militants-es de la lutte contre le sida, connaissons trop bien les ravages de ces discriminations et leur contribution à la dynamique de l’épidémie à VIH. En France, on recense encore une agression physique homophob
ACT UP a 30 ans : alerter, choquer, briser le silence autour du sida
Source : francebleu.fr Un préservatif géant recouvrant l'obélisque de la place de la Concorde ou bien encore l'attaque au colorant rouge contre l'un des protagonistes du scandale du sang contaminé. Voici quelques exemples de l'activisme coup de poing de l'association ACT UP pour briser le silence autour du sida.À la fin des années 1980, la France comme le reste du monde est touchée par l'épidémie du sida. Dans ce contexte, le modèle français d' ACT UP voit le jour le 9 juin 1989. Un seul mot d'ordre : briser le silence qui entoure cette maladie et ses malades. Leur arme pour alerter : choquer le grand public par des actions coup de poing. La prévention avant tout
La prévention est le cheval de bataille d'ACT UP pour lutter contre la propagation de l'épidémie de sida qui touche la France.
"Encapoter" l'obélisque de la Concorde :
"La prévention est tellement m