Notre actualité
Brèves
COVID-19 : l’ANSM mobilisée pour assurer la disponibilité des médicaments et des produits de santé - Point d'information
Concernant les médicaments et face à cette situation inédite, nous avons dès le mois de février mobilisé les industriels afin de connaître l’état de leurs stocks en médicaments jugés indispensables (anticancéreux, immunosuppresseurs, antihypertenseurs, antipsychotiques, paracétamol, etc). Nous avons mis en place une cellule dédiée dont la mission est d’anticiper les situations de tensions et trouver immédiatement des solutions (importations, contingentements) afin d’assurer la continuité d’accès aux médicaments pour les professionnels de santé et les patients sur l’ensemble du territoire.
Delfraissy: «Il faut une adhésion de la population»
source : Le MondeLe conseil scientifique sur le Covid19 a transmis à l'exécutif, lundi 20 avril, son avis sur la sortie pro
gressive du confinement, avis qui aura attendu cinq jours pour être mis en ligne sur le site du ministère de la santé. Président de ce conseil, JeanFrançois Delfraissy revient sur les conditions indispensables à la levée graduelle de ce dispositif contraignant et sur la mise en œuvre opérationnelle du déconfinement pour les deux mois qui suivront. Où en sera l'épidémie en France à la fin du confine ment ? Notre sixième avis rappelle ce qui a été obtenu avec le confine ment : la nonsaturation des ser vices de réanimation et une nette diminution du nombre moyen de personnes contaminées à partir d'un même cas infecté. Mais cela doit être clairement dit : le virus circulera encore début mai et l'immunité de la population res tera relativement faible au dé
Les femmes sont davantage susceptibles de suivre un traitement contre le VIH que les hommes
source : Onusida
En 2018, dans le monde, chez les personnes âgées de 15 ans et plus vivant avec le VIH, la couverture de la thérapie antirétrovirale était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. De nombreuses études montrent que les hommes sont moins susceptibles que les femmes de se faire dépister, de commencer et de respecter un traitement contre le VIH. Cela se traduit par de plus mauvais résultats cliniques et un risque plus élevé de mourir de causes liées au sida. La faible utilisation par les hommes des services de lutte contre le VIH est à l’image de leur comportement général en matière de santé. On attribue cette attitude aux normes de masculinité en vigueur, à la stigmatisation, aux possibilités offertes et aux autres coûts liés à une visite dans un établissement de santé, ainsi qu’à des services inadaptés (parmi d’autres facteurs).
Philippe, 45 ans : « On vit avec le VIH, et on vit très bien ! »
source : tetu Comment apprendre à vivre avec le VIH ? Philippe lui a mis plusieurs années à se relever, mais aujourd’hui il a réussi à en faire une force.
SolitudeOnze ans plus tard, Philippe en parle toujours avec beaucoup d’émotion. Les mots se mélangent aux larmes et à cette souffrance que l’on ne dit pas. Il raconte cette angoisse d’avoir peut-être contaminé, son copain de l’époque, Rodrigue, de ne pas avoir su comment réagir, de ces amis qui s’en vont. De cette nuit aux urgences pour le traitement préventif de son homme qui lui reste à ses côtés… “Il a été parfait. Il prenait soin de moi tous les soirs et me rassurait”. Pendant un mois, tous deux vont arrêter de respirer. Le temps pour son copain de recevoir les résultats négatifs de ses tests. “Ça a été un tel soulagement pour moi. Je pense que je n’aurais pas pu s
L'essai OUTCOV teste le traitement ambulatoire chez les patients Covid-19
source : medscape Jean-Marc Naccache et Colas Tcherakian discutent la mise en place de l'étude française OUTCOV dans le traitement ambulatoire des patients Covid-19. L'essai randomisé a reçu les autorisations ANSM et CPP le 17 avril dernier et testera 4 bras (hydroxychloroquine, azithromycine, lopinavir/ritonavir, sans traitement).
Colas Tcherakian — Bonjour, je suis le Dr Colas Tcherakian, pneumologue. Nous sommes sur Medscape et j'ai la chance d'avoir avec moi le Dr Jean-Marc Naccache, également pneumologue. Nous allons aujourd'hui discuter de la prise en charge de la Covid-19 en ambulatoire.
Pour refaire un point rapide, l'infection au Covid-19 est entrée en France il y a quelques semaines avec aujourd'hui [15 avril 2020] 15 000 morts, de façon assez rapide et concentrée. Devant l'amplitude de l'atteinte, cela a conduit à proposer un confinement dont on voit aujourd'hui les effets
Médicaments utilisés dans le COVID-19 : mise à disposition des rapports de pharmacovigilance et chiffres clés
source : ANSM En collaboration avec le réseau national des centres de pharmacovigilance (CRPV), l’ANSM a mis en place une surveillance renforcée des effets indésirables liés à l’utilisation des médicaments chez les patients atteints du COVID-19, en particulier lorsqu’ils sont utilisés en dehors des essais cliniques. Les CRPV de Dijon et de Nice assurent ce suivi dans le cadre de deux enquêtes de pharmacovigilance. Les données de ces enquêtes sont discutées de façon hebdomadaire au sein d’un comité spécifique de l’ANSM, afin d’identifier des signaux potentiels, d’envisager les mesures à prendre et d’alerter, le cas échéant, les professionnels de santé et les patients. Dans un point d’information du 10 avril de l’ANSM, un premier bilan des effets indésirables des médicaments utilisés dans le traitement du COVID-19 a montré que les risques, notamment cardio-vasculaires associés à l'hydroxychloroquine seule ou en association (notamment avec l'azithromycine) sont bien présents et potentiel
Pénuries de médicaments en Europe : il est urgent d’agir!
source : France Asso Santé
La multiplication des pénuries de médicaments dans toute l’Europe a des incidences très graves sur l’état de santé des patients, leur sécurité et la continuité des soins dont ils ont besoin.
L’Alliance européenne pour la santé publique (EPHA, European Public Health Alliance) et France Assos Santé demandent qu’une solution soit rapidement apportée à la crise occasionnée par ces pénuries, au moyen d’une réponse coordonnée de la part des États membres de l’Union Européenne.
Avec la crise du COVID-19, le problème des pénuries de médicaments est devenu plus brûlant encore. Mais la pandémie n’a fait qu’aggraver une urgence sanitaire à laquelle tous les états doivent faire face depuis plusieurs années.
Les organisations font un état des lieux de la nature, de l’ampleur et de l’impact des pénuries de médicam
Persistance et efficacité des anticorps neutralisants contre le SARS-CoV-2 : état des connaissances et leçons des autres coronavirus humains
source : vidal
Connaître l’efficacité protectrice et la persistance des anticorps neutralisants produits en réaction à l’infection par le SARS-CoV-2 est un élément-clé pour prédire l’évolution de la pandémie de COVID-19 dans les mois et les années à venir. Les données dont nous disposons concernant le SARS-CoV-2 sont certes préliminaires, mais elles sont, pour l’instant, parfaitement en ligne avec les informations acquises lors de l’étude des autres coronavirus humains : ceux responsables de 15 à 20 % des rhumes (229E, OC43 ou HKU1, par exemple), SARS-CoV-1 et MERS-CoV. En bref, des anticorps neutralisants (IgG, IgM et IgA) apparaissent dès la 2e semaine après l’apparition des symptômes, pour une durée allant de 1 à 3 ans selon le coronavirus étudié (et probablement selon la sévérité de l’infection initiale). Tant que leur taux sanguin est significatif, ces anticorps semblent efficaces pour préveni
Covid-19 : les patients incités à consulter leur médecin
source : ministère de la santé et des solidarités
Dans la perspective de la sortie progressive du confinement, le ministère annonce que la consigne nationale de déprogrammation des interventions médicales et chirurgicales non urgentes et sans mise en cause du pronostic vital reste en vigueur. Cependant, certaines prises en charge ayant pu être différées deviennent désormais urgentes pour les patients. Ceux-ci, notamment atteints de maladies chroniques, doivent reprendre contact avec leur médecin pour évaluer leur état de santé et poursuivre leurs soins.Si depuis le 9 avril, la tension exercée sur les services de réanimation a commencé à diminuer grâce aux effets du confinement, l’épidémie continue de progresser, avec de nouvelles hosp
Confinement et prise en charge VIH
source: seronet
Alors que la France est à l’arrêt, que le confinement affecte la société et son système de santé, les médecins infectiologues français-es n’oublient pas les personnes vivant avec le VIH. Ils savent que les personnes séropositives au VIH sont et seront impactées par cette épidémie. Dans un webinar, trois experts de la prise en charge hospitalière ont fait part des connaissances actuelles, et des recommandations qui en découlent, pour continuer à maintenir une bonne santé globale des personnes vivant avec le VIH.