Notre actualité
Brèves
POZ : 25 ans de lutte, du VIH/SIDA à la santé pour tous en Haïti
Source : lenouvelliste.com Promoteurs Objectif Zéro SIDA (POZ), institution qui œuvre dans la lutte contre le VIH/SIDA, commémore un quart de siècle en pleine crise de coronavirus. Retour sur le parcours de cette institution qui a su sauver des vies et décontaminer des esprits pour faire comprendre la réalité multiforme de la maladie et l’inutilité de la stigmatisation.
L'épopée de POZ commence avec l'histoire de la lutte contre le SIDA en Haïti, à en croire Sabine Lustin, l'actuelle directrice exécutive. Celle-ci rejoint l'aventure en 2004 après avoir découvert la réalité des gens infectés par le sida à Fort-Liberté où elle évoluait en tant que pédiatre. En effet, le Dr Eddy Génécé, qui nous a quittés à la suite des complications d'une maladie cardiovasculaire, est le père fondateur de l'institution dont l'objectif premier était de réduire l'impact du VIH dans la société haïtienne. L’homme, dont l'immense portrait d
Le rapport d'activité 2019 de l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les hépatites virales (ANRS) est en ligne
Source : anrs.fr
Madame, Monsieur, Cher(e) collègue, L'ANRS publie ce jour son rapport d'activité 2019 accessible dès à présent sur notre site web que je suis très heureux de pouvoir partager avec vous. Aujourd'hui, nous mesurons combien la structuration en réseau de la recherche scientifique facilite la génération d'hypothèses, leur exploration et la production de nouvelles preuves, avec et pour les communautés. Ce principe fondateur de l'ANRS s'avère totalement d'actualité depuis que la pandémie de Covid19 balaye le monde et la France et il restera plus que jamais valable pour la recherche de l'après Covid19. J'écrivais en février dernier, dans mon éditorial, « La fin du sida » ne se décrète pas, et l’heure n’est donc pas à l’inventaire. D’abord parce que la fin de cette pandémie VIH/Sida nécessitera encore des efforts soutenus notamment en matière de recherche fondamentale et translationnelle… ». On pourrait bien
L’ANSM met en garde contre les produits présentés sur Internet comme des solutions au COVID-19, dont l’Artemisia annua - Point d'information
Source : ansm.sante.fr Nous mettons en garde toute personne souhaitant acheter des produits vendus sur Internet présentés comme pouvant guérir ou prévenir l’infection à COVID-19. Nous avons par exemple constaté des messages portant sur l’Artemisia annua et ses supposées vertus thérapeutiques. Au-delà d’un risque d’inefficacité, le recours à ce type de produits en automédication peut présenter un danger pour la santé.
Nous rappelons que la mise en vente de produits de santé sur Internet est strictement réglementée. Seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites Internet autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlés par les autorités sanitaires, apportent des garanties sur les médicaments achetés. La qualité et la sécurité des médicaments achetés sur un site non autorisé ne sont pas garanties, des médicaments falsifiés (faux médicament
Coronavirus : le Sénégal se mobilise pour protéger les personnes atteintes du VIH/sida
Source : LeMonde.fr Les structures de santé, aidées par des associations, ont pris des mesures pour assurer la continuité des soins, le dépistage du VIH et le soutien psychologique aux malades.
La boule au ventre, Marieme* s’est rendue au centre de traitement ambulatoire (CTA) de l’hôpital de Fann, à Dakar, pour récupérer trois mois de traitements antirétroviraux. « Je sais que les personnes vivant avec le VIH, comme moi, sont plus vulnérables au coronavirus », lâche la jeune mère de famille, élégantes boucles dorées aux oreilles. Depuis le premier cas de Covid-19 au Sénégal, le 2 mars, elle ne sort plus sans son masque, ses gants, son gel hydroalcoolique, et évite les transports collectifs. « Au début, j’avais même peur de rentrer à l’intérieur de l’hôpital », avoue celle qui craint « une deuxième infection ».
Marieme a été appelée par le personnel de santé
Le Covid-19 suscite une nouvelle stigmatisation des personnes LGBT+
Source : The Conversation France « Je me suis dit que c’était une blague, je me suis demandé si c’était sérieux. » Un Nîmois de 38 ans témoigne dans le magazine Têtu le 14 avril 2020 suite au courrier homophobe (anonyme) qu’il a reçu, pointant que son homosexualité le rendait vulnérable au VIH et donc au coronavirus. Les maladies infectieuses et la stigmatisation partagent une relation longue et problématique, en particulier lorsque les décès sont importants et le Covid-19 n’est pas une exception.
Cette attaque reflète le type de comportement discriminatoire et parfois criminel qui surgit en temps de crise à l’encontre des minorités, dans des périodes particulièrement anxiogènes. Or, la stigmatisation et les actes discriminatoires contre les minorités sexuelles (LGBTQ+), représentent aussi un obstacle à leurs suivis médicaux. Violence et disparités dans l’accès aux soins
Souvent marginalis
Investissements publics dans la recherche : transparence et traçabilité exigées !
Source : Libération La recherche-développement dans le biomédical dépend beaucoup d'investissements publics ou caritatifs, attribués notamment à des entreprises privées. La pandémie nous offre l'occasion de revoir ce système opaque.
Tribune. Les annonces de financements publics destinés à la recherche et au développement pour endiguer l’épidémie de Covid-19 se multiplient depuis le début de la crise. Sans conditions claires et sans transparence, ces investissements ne peuvent pourtant pas tenir les promesses d’accessibilité qui les accompagnent.
Lundi 8 mai, la conférence des donateurs organisée par la présidente de la Commission européenne et plusieurs dirigeants·es européens·nes a récolté 7,4 milliards d’euros de fonds pour la recherche et le développement de médicaments, vaccins et outils de diagnostics contre le Covid-19. Nombre de chef·fe·s d’Etat participant à la conférence ont, à cet
COVID-19 : l’ANSM mobilisée pour assurer la disponibilité des médicaments et des produits de santé - Point d'information
source : ANSM Dans le contexte mondial et national exceptionnel, nous assurons depuis le début de la pandémie la mise à disposition des médicaments et des produits de santé afin de garantir la prise en charge des patients atteints du COVID-19 et l’accès aux traitements indispensables pour les autres patients, notamment ceux atteints de maladie chronique.Concernant les médicaments et face à cette situation inédite, nous avons dès le mois de février mobilisé les industriels afin de connaître l’état de leurs stocks en médicaments jugés indispensables (anticancéreux, immunosuppresseurs, antihypertenseurs, antipsychotiques, paracétamol, etc). Nous avons mis en place une cellule dédiée dont la mission est d’anticiper les situations de tensions et trouver immédiatement des solutions (importations, contingentements) afin d’assurer la continuité d’accès aux médicaments pour les professionnels de santé et les patients sur l’ensemble du territoire.
Delfraissy: «Il faut une adhésion de la population»
source : Le MondeLe conseil scientifique sur le Covid19 a transmis à l'exécutif, lundi 20 avril, son avis sur la sortie pro
gressive du confinement, avis qui aura attendu cinq jours pour être mis en ligne sur le site du ministère de la santé. Président de ce conseil, JeanFrançois Delfraissy revient sur les conditions indispensables à la levée graduelle de ce dispositif contraignant et sur la mise en œuvre opérationnelle du déconfinement pour les deux mois qui suivront. Où en sera l'épidémie en France à la fin du confine ment ? Notre sixième avis rappelle ce qui a été obtenu avec le confine ment : la nonsaturation des ser vices de réanimation et une nette diminution du nombre moyen de personnes contaminées à partir d'un même cas infecté. Mais cela doit être clairement dit : le virus circulera encore début mai et l'immunité de la population res tera relativement faible au dé
Philippe, 45 ans : « On vit avec le VIH, et on vit très bien ! »
source : tetu Comment apprendre à vivre avec le VIH ? Philippe lui a mis plusieurs années à se relever, mais aujourd’hui il a réussi à en faire une force.
SolitudeOnze ans plus tard, Philippe en parle toujours avec beaucoup d’émotion. Les mots se mélangent aux larmes et à cette souffrance que l’on ne dit pas. Il raconte cette angoisse d’avoir peut-être contaminé, son copain de l’époque, Rodrigue, de ne pas avoir su comment réagir, de ces amis qui s’en vont. De cette nuit aux urgences pour le traitement préventif de son homme qui lui reste à ses côtés… “Il a été parfait. Il prenait soin de moi tous les soirs et me rassurait”. Pendant un mois, tous deux vont arrêter de respirer. Le temps pour son copain de recevoir les résultats négatifs de ses tests. “Ça a été un tel soulagement pour moi. Je pense que je n’aurais pas pu s
Les femmes sont davantage susceptibles de suivre un traitement contre le VIH que les hommes
source : Onusida
En 2018, dans le monde, chez les personnes âgées de 15 ans et plus vivant avec le VIH, la couverture de la thérapie antirétrovirale était plus élevée chez les femmes que chez les hommes. De nombreuses études montrent que les hommes sont moins susceptibles que les femmes de se faire dépister, de commencer et de respecter un traitement contre le VIH. Cela se traduit par de plus mauvais résultats cliniques et un risque plus élevé de mourir de causes liées au sida. La faible utilisation par les hommes des services de lutte contre le VIH est à l’image de leur comportement général en matière de santé. On attribue cette attitude aux normes de masculinité en vigueur, à la stigmatisation, aux possibilités offertes et aux autres coûts liés à une visite dans un établissement de santé, ainsi qu’à des services inadaptés (parmi d’autres facteurs).