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Solidays annulé : des députés LREM inquiets pour la lutte contre le sida
source : komitid Après l'annulation de l'opération Sidaction fin mars, l'annulation de Solidays inquiète les parlementaires sur le financement, en particulier international, de la lutte contre le sida.Une quarantaine de députés LREM s’inquiètent du financement cette année de la lutte contre le sida après l’annulation du festival Solidays en raison de l’épidémie de coronavirus, dans un courrier au ministre de la Santé transmis jeudi à la presse. Le festival de musique parisien, « organisé par l’association Solidarité Sida, constitue un modèle dans le paysage culturel français en ce sens qu’il permet de financer des projets d’associations partenaires engagées dans la lutte contre le VIH-Sida », soulignent ces parlementaires emmenés par Jean-Louis Touraine (Rhône). En 2019, « l’association avait ainsi apporté les recettes de son édition annuelle en soutien à 108 projets d’aide aux malades du sida, portés par plus de
Le Fonds mondial s'engage
source : seronet Le Conseil d’administration du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme a approuvé (9 avril) un nouveau dispositif de riposte destiné à aider les pays à lutter contre le Covid-19 et à atténuer son impact sur les programmes de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme et sur les systèmes de santé, doublant ainsi les fonds disponibles, qui s’élèvent désormais à un milliard de dollars, indique un communiqué. Concrètement, le dispositif de riposte au Covid-19 autorise un financement à hauteur de 500 millions de dollars, qui vient s’ajouter aux 500 millions sous forme d’assouplissements des subventions annoncés par le Fonds mondial le 4 mars et déjà mis en œuvre par 54 pays. « Il est absolument crucial d’agir rapidement, à la fois pour protéger la population aujourd’hui et pour maintenir les programmes vitaux de lutte contre le VIH, la tuberculose et le paludisme », a expliqué Peter Sands, directeur exécutif du Fonds mondial. « Nous s
Yazdan Yazdanpanah, médecin touché
source : Libération Né en Iran, le chef du service des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat et membre du conseil scientifique se remet du coronavirus.
C'était un sentiment étrange d'entendre, en cette fin de semaine, la voix du professeur Yazdan Yazdanpanah, d'ordinaire si claire et si souriante, pour une fois chevrotante, s'essoufflant, vous dire : «Ça va. Ça va beaucoup mieux. J'ai juste, là, besoin d'un litre d'oxygène. Il y a eu des moments un peu difficiles. La semaine prochaine, j'espère sortir.» Yazdan - comme tout le monde l'appelle - est infecté par le Covid-19. Et le voilà hospitalisé dans son propre service, celui des maladies infectieuses de l'hôpital Bichat, dans le nord de Paris. «J'ai hésité, je ne voulais pas que cela les gêne, mais dans mon service je suis un peu chez moi. J'avais besoin d'un peu de chaleur, d
Sida et Covid-19 : «Sur l’étendue de l’épidémie, c’est la même inconnue que pour le sida à l’époque.»
source : Libération
Willy Rozenbaum, médecin codécouvreur du VIH Sida et Covid-19 : «Sur l’étendue de l’épidémie, c’est la même inconnue que pour le sida à l’époque.»A 74 ans, Willy Rozenbaum, le codécouvreur du VIH, continue de consulter à l’hôpital Saint-Louis à Paris. Quand on l’interroge sur d’éventuels rapprochements entre le sida et le Covid-19, il reste un brin perplexe. Puis rappelle que toute nouvelle épidémie a vu une course aux médicaments effrénée, avec des dérapages inouïs. Ainsi en France, en 1985 deux grands pontes de la médecine ont vanté lors d’une conférence de presse les mérites de la ciclosporine (un antirejet) pour guérir du sida. Quelques jours plus tard, on apprenait que tous les patients traités avec étaient morts.
Communiqué - En période de pandémie, la démocratie en santé, plus que jamais !
source : sfcp Notre pays est confronté à une épidémie d’une ampleur inédite depuis un siècle. La dissémination du nouveau virus SARS-CoV-2 dans la population s’annonce massive, avec des retentissements multiples. La Société Française de Santé Publique apporte tout son soutien aux acteurs engagés dans cette bataille éprouvante. Elle a invité ses membres, et plus largement tou.te.s les professionnel.le.s de la santé publique, à engager leurs forces dans les initiatives qui sollicitent leur concours. L’onde de choc que nous vivons appelle la mobilisation du plus grand nombre.
Dans la réponse à cette pandémie, la santé publique doit mobiliser toutes ses valeurs, à travers :
- Une pédagogie approfondie. Face à une situation extraordinaire qui a été insuffisamment anticipée, il faut expliquer le confinement à la population : il est la moins mauvaise solution face à la pénurie de moyens de
Recommandations concernant le risque d'interactions médicamenteuses liées aux candidats médicaments du COVID-19
source : univadis
Le Liverpool Drug Interaction Group UK, les hôpitaux universitaires suisses et néerlandais (Bâle, Radboud UMC) ont produit un ensemble de documents visant à sécuriser le recours aux candidats médicaments dans le traitement du COVID-19. Ils dressent notamment la liste des différents types d'interactions médicamenteuses possibles entre les antirétroviraux (atazanavir, lopinavir / ritonavir...) et d'autres classes thérapeutiques qui seraient utilisées en comédication. Un document spécifique est établi concernant les patients VIH diagnostiqués avec COVID-19.Parmi les éléments importants :
- l'atazanavir (ATV) et le lopinavir/ritonavir (LPV/r) ne doivent pas être associés dans le traitement de COVID-19.
- des données rapportent les contre-indicati
Le confinement, un outil contre le VIH ?
source : seronet
La période de confinement imposée par la crise sanitaire peut-elle être une opportunité pour « briser les chaines de l'infection » pour le VIH ? C'est ce que pensent des militants-es de la lutte contre le sida, notamment à AIDES, constatant que le confinement joue sur la réduction du nombre de rapports sexuels, le nombre de partenaires et, logiquement, sur la dynamique de l'épidémie de VIH. Cette stratégie qui a déjà montré son efficacité à l'échelle populationnelle n'a, jusqu'à présent, jamais été appliquée à très, très grande échelle. Le confinement actuel crée des conditions inédites pour la mise en place de cette stratégie en France. Explications sur une opportunité à saisir !
Le niveau de connaissances sur le VIH chez les femmes augmente avec les revenus
source : Onusida L’accès universel à une éducation sexuelle complète et de qualité est crucial, en particulier pour les jeunes. Elle leur permet de prendre des décisions fondées et leur donne des cartes alors qu’elles et ils explorent leur sexualité et les relations. Elle leur permet de développer des compétences et des valeurs touchant au respect mutuel, à la tolérance, à l’égalité des sexes et à la non-violence. Elle leur fournit les connaissances nécessaires pour mieux protéger leur santé et leur bien-être.
Le niveau de connaissances sur le VIH varie selon les pays, le contexte national et local, et cela va souvent de pair avec les inégalités sociales et économiques. Dans de nombreux pays, le niveau de connaissances complètes et correctes sur le VIH chez les adolescentes et les femmes est faible, mais il tend à être le plus faible parmi celles vivant dans la pauvreté et disposant d’une moins
COVID-19 - Faire face à une maladie chronique pendant le confinement
source : HAS
Vous avez une ou plusieurs maladies chroniques et, pour limiter la propagation du COVID-19 et vous protéger, vous sortez le moins possible. Dans cette situation exceptionnelle, il est indispensable de rester très attentif à votre santé en lien avec votre médecin, vos autres soignants et votre entourage.Il est également important de ne pas se fier aux rumeurs. Poursuivez votre traitement et vos soins habituels
Continuez à prendre les traitements habituels pour votre maladie. Ne modifiez pas, n’arrêtez pas vos soins ou traitements (notamment les traitements pour la douleur) sans l’avis de votre médecin. Ne reportez pas ou ne refusez pas, à cause du coronavirus, une consultation, des soins ou un examen jugés nécessaires par votre médecin. Si vous devez vous déplacer (médecin, autre so
Pour éviter les ruptures de soins, la HAS encourage à contacter les patients vulnérables
source : Legeneraliste.fr Alors que depuis plusieurs jours, certains généralistes s’inquiètent de voir leurs cabinets désertés et appellent leurs patients à ne pas couper les ponts, la HAS encourage à aller au-devant des malades chroniques les plus vulnérables.Saisie sur la question de la continuité des soins en période de Covid-19, l’institution vient de publier plusieurs fiches sur ce thème. Baptisées "réponses rapides", ces préconisations ont été conçues pour « apporter en urgence une réponse concrète, claire et scientifiquement étayée aux questions actuelles des professionnels de santé, des patients et de l’État ». Construites en collaboration avec les professionnels de santé et les associations de malades, « ces réponses rapides sont provisoires : elles seront actualisées dès que nécessaire et ne sont valables que durant l’épidémie de COVID-19 », précise la HAS.
L’une d’entre elles s’est penchée plus spécifiquement s