Notre actualité
Brèves
Le rapport CD4/CD8 peut-il servir à prévoir le risque de cancer anal chez les personnes séropositives?
Source : NOUVELLE CATIE Les personnes séropositives sont plus à risque de présenter certains cancers, dont celui de l’anus. Le rapport des cellules CD4 aux cellules CD8 permet de brosser un portrait global de la santé du système immunitaire. Le rapport CD4/CD8 contribuerait à prévoir le risque de cancer anal, affirment des chercheurs.
Certaines souches du virus du papillome humain (VPH), une infection courante se transmettant par voie sexuelle, peuvent causer l’apparition et la prolifération de cellules anormales dans diverses régions du corps. À la longue, certaines de ces cellules peuvent se transformer en états précancéreux et en cancers, dont les suivants :
- cancer anal
- cancer du col utérin
- cancers de la tête et du cou (touchant la gorge, les amygdales et la langue)
- cancer du pénis
- cancer du vagin
- cancer de la vulve Prévention du VPH et des maladies connexes
"Ceci n'est pas une histoire", ou comment vivre avec le VIH sida en Iran
Source : RTS Comment vivre avec le VIH dans un pays ultra-conservateur comme l'Iran ? Le journaliste-photographe Mahdi Hosseini a publié un ouvrage retraçant le combat de dix personnes qui luttent contre cette maladie, mais surtout contre la stigmatisation qu'elles subissent.
"This is not a story" ("Ceci n'est pas une histoire") de Mahdi Hosseini est paru début décembre. Disponible sur son site internet en persan et en anglais, il retrace le quotidien hors normes et pourtant banal de ces hommes et femmes atteintes du sida, que l'artiste a suivi sur plusieurs années.
Certains, comme Saeed, sont d'anciens toxicomanes. D'autres, comme Mahrokh, ont été contaminées par leur mari. Il y a aussi Mahsa, femme transgenre qui, rejetée par sa famille, doit vivre dans la rue.
"J'avais envie de présenter ces personnes de la façon la plus juste et sans jugement", explique M
U = U encourage le dépistage VIH
Source : SERONET U = U (I = I : Indétectable = Intransmissible) est un message de santé publique à marteler pour faire connaitre l’efficacité du Tasp (traitement comme prévention), encourager les personnes vivant avec le VIH à bien prendre leur traitement pour passer en charge virale indétectable et se rapprocher de l’objectif 95-95-95 retenu par l’Onusida (1). Une étude, réalisée en Afrique du Sud, révèle que la promotion du message U = U encourage également le recours au dépistage du VIH chez les hommes. La peur de se faire dépister
L’étude publiée sur le site d’infos Aidsmap a été menée par une équipe de chercheurs-es dirigée par le Dr Philip Smith de l’Université du Cap (Afrique du Sud). Les chercheurs-es sont partis du constat que les hommes se testaient moins que les femmes en Afrique subsaharienne et ils-elles se sont demandé si la promotion du message U = U pouvait avoir un impact sur le dépistage du VIH. Au mome
La sérophobie, le dernier symptôme à abattre du VIH
Source : SLATE Le discours de peur véhiculé dans les années 1980 sur la maladie a laissé des traces, mais certains souhaitent désormais déconstruire les préjugés.
C'est un jour qui restera à jamais gravé dans son esprit. Yassin n'a alors que 23 ans quand il affronte l'un des moments les plus douloureux de sa vie. De retour d'un voyage en Thaïlande, le jeune homme réalise un dépistage pour le VIH. Le résultat tombe, le test se révèle positif. «J'ai cru qu'on m'annonçait ma peine de mort, raconte-t-il aujourd'hui. J'ignorais tout de cette maladie, j'étais naïf et un peu stupide, je pensais que j'allais perdre mes cheveux, mincir drastiquement, et périr à ma trentaine.»
Yassin est alors très peu éduqué sur la question. «Je ne faisais pas la distinction VIH/SIDA et je baignais toujours dans les clichés et les images horribles des films que j'ai pu voir plus jeune.» Le jeune homme broie du noir
Les bithérapies sont efficaces et sans risque chez les patients infectés par le VIH et souffrant de troubles neurologiques.
Source : INFO VIH
Les bithérapies sont aujourd'hui proposées chez les patients bien contrôlés sur le plan virologique pour réduire la toxicité des traitements antirétroviraux sur le long terme. Plusieurs de ces bithérapies ont démontré la non-infériorité sur le plan de l'efficacité virologique. Néanmoins, des questions se posent toujours sur l'activation immunitaire, l'échappement virologique dans certains compartiments comme celui du SNC et conduire à plus de troubles cognitifs. Cette étude rétrospective réalisée dans une cohorte neuro-sida italienne s'intéresse aux patients symptomatiques sur le plan neurologique ou neurocognitif justifiant la ponction lombaire, avec une charge virale contrôlée sous bithérapie (n= 19) ou trithérapie (n= 78) (<200 cp/ml depuis plus de 6 mois). Ces 2 groupes de traitement ont été comparés sur le contrôle virologique et les biomarqueurs de l'i
Lutte contre le VIH à Mayotte : “Le Sida, ça ne pouvait pas tomber sur moi”
Source : Mayotte Hebdo Aujourd’hui âgée d’une cinquantaine d’années, Asma*, mère de trois enfants, a découvert sa séropositivité alors qu’elle n’avait pas 25 ans. Elle est devenue, de fait, l’un des premiers patients atteints du VIH à Mayotte. Pour elle, la maladie était réservée aux personnes aux mœurs que nombreux désigneraient comme légères. Mais sa première prise de risque a été celle de trop. Elle raconte.
De son histoire, Asma* n’en livrera que les grandes lignes. Cette mère de famille a été dépistée séropositive 25 ans plus tôt et pourtant, aujourd’hui encore, elle tait sa maladie à la plupart de ses proches. “Pour moi, le VIH, ça n’arrivait qu’aux gens qui faisaient des bêtises”, souffle-t-elle. “J’étais vierge avant de rencontrer mon mari et je ne me suis jamais droguée. Ça ne pouvait pas tomber sur moi, je n’avais même pas eu le temps de goûter tout ce que la vie avait à me donner…”
Covid-19 : comment fonctionnent les futurs vaccins
Source : Le Monde On compte aujourd’hui 237 projets de vaccins contre la Covid-19 dans le monde, développés selon des techniques très différentes. Voici comment ils agissent.Au bout de dix mois de développement accéléré, la compétition entre laboratoires pour la vaccination contre le nouveau coronavirus a pris un tournant très médiatique ces dernières semaines avec la multiplication des annonces de résultats. Pfizer-BioNTech, Moderna, AstraZeneca ou l’institut russe Gamaleïa ont été parmi les premières équipes à dévoiler les résultats de leurs recherches.
Les espoirs d’obtenir un vaccin efficace et sûr reposent en partie sur la grande variété des techniques utilisées dans les multiples projets lancés. A la fin de novembre, on comptait 237 projets de vaccins contre le Covid-19 partout dans le monde, selon le recensement du Milken Institute, un groupe de réflexion américain. Lire aussi : Comparez l’avancée des différents
Comment garantir l'accès aux médicaments ?
Source : LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN Tirer les enseignements de la crise et pérenniser ses effets positifs. Comme pour exorciser le mal-être ambiant, c’est l’exercice auquel se plient les acteurs de la santé depuis quelques semaines. Le forum du bon usage des médicaments, qui s’est tenu le 26 novembre, n’y a pas échappé, en particulier lors de la table ronde « Garantir l’accès à un traitement en situation de pénurie ».
Premier constat d'Éric Baseilhac, vice-président de l'Association bon usage du médicament (ABUM) et directeur accès, économie et export au LEEM : malgré les fortes craintes, « nous avons évité la pénurie grâce à la mobilisation de tous les acteurs, via des actions préventives et palliatives ».
Mais la crise a aussi révélé la situation de dépendance pharmaceutique de la France à des pays lointains. Sur le terrain, l'anxiété face aux tensions d'approvisionnement a atteint
#StopHealthDataHub : les données de santé en otage chez Microsoft
Source : Libération Contestable en matière de sécurité, le projet de centralisation des données de santé des Français est inconciliable avec le respect des droits à la protection des informations personnelles, alertent des associations, personnalités publiques, syndicats des secteurs de la santé et de la défense des libertés.
Tribune.Voté fin mars 2019 dans le cadre de la loi santé et faisant suite aux annonces présidentielles, il a été décidé de mettre en œuvre un Big Brother médical : le Health Data Hub. Cette plateforme visant à centraliser l'ensemble des données de santé de plus de 67 millions de personnes veut faire avancer la recherche en santé. Déjà contestable au regard des risques en matière de sécurité, cette centralisation de l'ensemble des données de santé de la population française est inconciliable avec le respect des droits à la protection des données personnelles. En effet, l'hébergement des données du He
U=U : un message qui fait du bien
Source : Seronet On le sait, le Tasp (traitement comme prévention), ça marche ! Une personne vivant avec le VIH sous traitement avec une charge virale indétectable ne transmet pas le VIH, c’est un consensus scientifique depuis les résultats de l’étude Partner et c’est même devenu un slogan U=U (undetectable = untransmittable) dans les pays anglo-saxons et I=I (indétectable = intransmissible) dans les pays francophones. Mais quel impact a ce message sur une des communautés les plus touchées par le VIH, les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) ? Une étude récente répond à cette question.L’étude en question a été publiée dans le journal of Aids Patient Care et reprise dans un article du site d’infos VIH Aidsmap. Une équipe de chercheurs-es, menée par le Dr Jonathon Rendina de l’Université de New York, a voulu savoir comment le message « U=U » impactait l’estime de soi des hommes gays et bisexuels vivant avec le VIH et leur perception de