Notre actualité
Brèves
Publication d’une vaste étude réalisée sur 66 millions de personnes sur les facteurs de risque associés à l’hospitalisation et au décès pour Covid-19.
Source : ANSM Le groupement d’intérêt scientifique (GIS) Epi-Phare, constitué par la Cnam et l’ANSM, a réalisé une analyse quasi-exhaustive des données de la population française, soit plus de 66 millions de personnes, afin d’identifier les maladies chroniques et des facteurs tels que l’âge ou le genre susceptibles de présenter un sur-risque d’hospitalisation ou de décès pour Covid-19. Réalisée à partir des données du SNDS[1] , cette étude de cohorte est l’une des plus vastes jamais réalisée en population générale. Portant sur la première vague de l’épidémie (du 15 février au 15 juin 2020), elle étudie le lien entre 47 maladies chroniques et le risque de développer une forme sévère de la Covid-19. Durant cette période, ce sont un peu plus de 87 800 personnes qui ont été hospitalisées pour cette pathologie, dont 15 660 en sont décédées à l’hôpital.
Les résultats de l’étude confirment que les personnes âgées sont de loin
Coronavirus : l'édition 2021 du festival Solidays est annulée.
Source : Europe 1 Le festival Solidays annule son édition 2021 en raison de l'épidémie de Covid-19, annonce Solidarité Sida dans un communiqué. "Nous n’avons plus le temps d’attendre ni un taux de vaccination rassurant, ni l’hypothétique mise en place d’un passeport sanitaire, ni l’heureux jour où nous pourrons retrouver un peu de 'normalité' dans nos vies", explique l'association organisatrice.
Nous n'avons plus le temps d'attendre". L'association Solidarité Sida annonce mercredi l'annulation du festival Solidays pour la deuxième année consécutive, en raison de l'épidémie de Covid-19. "Nous ne voulons plus nourrir l’espoir sans être sûrs de rien", explique l'organisation dans un communiqué. "Nous n’avons plus le temps d’attendre ni un taux de vaccination rassurant, ni l’hypothétique mise en place d’un passeport sanitaire, ni l’heureux jour où nous pourrons retrouver un peu de 'normalité' dans nos vies". Le festival,
Syndromes grippaux avec le vaccin AstraZeneca, HTA avec le vaccin Pfizer : l'ANSM fait le point.
Source : Medscape Dans le cadre de la surveillance renforcée des vaccins contre la Covid-19, au 11 février, l'ANSM rapporte des cas de syndromes grippaux intenses après la première injection du vaccin AstraZeneca et des cas d'hypertension avec le vaccin Pfizer/BioNTech.
Des syndromes grippaux avec le vaccin AstraZeneca Alors que la vaccination des professionnels de santé a commencé le samedi 6 février avec le vaccin AstraZeneca, sur environ 10 000 personnes vaccinées, l'ANSM a reçu 150 déclarations de pharmacovigilance entre le 6 et le 10 février matin. Il s'agit de 149 cas de syndromes grippaux, souvent intenses, avec des fièvres élevées (médiane de température à 39°C). Les effets sont survenus en moins de 24h pour 127 cas et la plupart des cas ont été
VIH : une avancée thérapeutique innovante pour optimiser le système immunitaire.
Source : Université du Québec Poussée par le besoin d’améliorer les traitements conventionnels pour les personnes infectées par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1), le doctorant Hamza Loucif et le professeur Julien van Grevenynghe ont mis au jour une voie thérapeutique pour rétablir l’efficacité de leurs cellules immunitaires.
Pour contrôler l’infection, la majorité des personnes atteintes du VIH-1 doivent prendre des traitements antirétroviraux quotidiens. Ces médicaments entraînent des effets secondaires importants sans restaurer complètement le bon fonctionnement de leur système immunitaire. Or, un certain groupe de patients, appelés les « contrôleurs élites », sont capables de coexister avec l’infection sans aucune intervention médicamenteuse.
« Ils représentent un modèle d’étude incroyable pour détecter, au niveau moléculaire, ce qui doit être amélioré chez les autres patie
Prep et contraception : deux en un ?
Source : Seronet Un outil de protection deux en un qui protégerait à la fois du VIH et d'une grossesse non désirée ? C'est peut-être l'avenir de la prévention chez les femmes avec actuellement 24 outils en cours de développement qui combinent Prep VIH et contraception d'après le site Aidsmap.Cette annonce a été faite, fin janvier, lors de la conférence virtuelle HIV Research for Prevention (HIVR4P). Un taux élevé d'infections à VIH et de grossesses non désirées observées en Afrique sub-saharienne ont motivé la recherche autour de méthodes de prévention combinée sous formes de comprimé ou d'anneau vaginal. Une autre option envisagée par les chercheurs-es est d'associer des molécules Prep avec un agent qui empêche la transmission de certaines IST (infections sexuellement transmissibles), comme la gonorrhée. En effet, les IST sont souvent des facteurs de risques supplémentaires pour une infection à VIH.
La plupart des outil
L'écart de dépistage de la tuberculose se réduit chez les personnes vivant avec le VIH.
Source : Onusida En 2019, les 38 millions de personnes séropositives avaient 18 fois plus de risques de développer la tuberculose que le reste de la population mondiale. La tuberculose reste la première cause de mort prématurée chez les personnes vivant avec le VIH.
Dans le monde, la démocratisation de la thérapie antirétrovirale, ainsi qu'une meilleure offre intégrée de services de lutte contre le VIH et la tuberculose ont réduit de 69 % le nombre de décès liés à la tuberculose parmi les personnes séropositives, le faisant tomber de 678 000 en 2000 à 208 000 en 2019. Dans les 131 pays ayant fourni des données à l'ONUSIDA et à l'Organisation mondiale de la Santé en 2020, 48,9 % des 815 000 personnes environ vivant avec le VIH et ayant développé la tuberculose (cas incidents) recevaient un traitement pour le VIH et la tuberculose.
La démocratie sanitaire en panne dans les territoires ? Peu concertées et sous-financées, les associations d'usagers réclament des moyens.
Source : Le Quotidien du Médecin Manque de financements, défaut de concertation, projets fragilisés, désaffection... : les usagers en santé alertent sur les dysfonctionnements graves de la démocratie en santé à l'échelle régionale et territoriale. France Assos Santé, qui regroupe plus de 80 associations, appelle à une refonte budgétaire et organisationnelle de la démocratie sanitaire au sein des agences régionales de santé (ARS).
Elle formule une trentaine de propositions pour relancer la dynamique. Dans ce document de 9 pages, elle constate que « les lieux de démocratie en santé n'ont pas fonctionné et ne fonctionnent pas comme ils devraient, notamment dans les instances régionales et territoriales – conférence régionale de la santé et autonomie (CRSA), conseil territorial de santé (CTS), conseil départemental de la citoyenneté et de l'autonomie (CDCA). Certaines sont à l'arrêt total d'autres ont fonctionné de manièr
Votre avis compte : PrEP ou pas PrEP ? On vous écoute ! (Questionnaire "Usagers-ères de la PrEP").
Dans le cadre de l'InterCOREVIH Outils de Protection (PrEP-TPE), portée par le COREVIH Ile-de-France Est, le groupe de travail "Usagers-ères de la PrEP" a produit un questionnaire destiné aux primo-arrivants PrEP, visant à identifier les freins d'accès à la PrEP parmi certaines populations exposées au VIH, avec un accent sur les personnes qui actuellement accèdent peu à la PrEP (personnes trans, travailleurs et travailleuses du sexe, personnes nées à l'étranger...).
Le questionnaire est accessible jusqu'au 17 mars. Il est anonyme et il s'adresse à tout le monde.
Les réponses au questionnaire peuvent s'effectuer :
- Directement en ligne, via le lien suivant : PrEp ou pas PrEP ? On vous écoute.
- Sur papier, en imprimant le Document PDF. Dans ce cas, merci de retourner le questionnaire soit par mail (scanné) à chargedemission@
VIH / Sida : la prévention en panne.
Source : Libération On pouvait espérer qu'en matière de santé publique, le nouveau monde ne ressemblerait en rien à l'ancien, en particulier en ce qui concerne la prévention. Mais voilà, peut-être faudra-t-il attendre encore un peu ? A l'image de la promesse faite en mai par le ministre de la Santé, Olivier Véran, d'un Ségur de la santé... Non seulement on l'attend, mais nul n'a de nouvelles ni même de dates.
Plus inquiétant : en matière de prévention contre le sida, le Conseil d'Etat vient de retoquer, la semaine dernière, le décret d'autorisation de la prophylaxie pré-exposition (Prep) par les médecins généralistes. Or la Prep, on le sait, est une vraie révolution avec l'espoir de casser le cours de l'épidémie : depuis bientôt cinq ans, en effet, la prise d'un médicament antirétroviral (tous les jours, ou bien 24 heures avant une prise de risque, le jour dit et
Prep injectable : succès chez les femmes.
Source : Seronet Les femmes qui prenaient la Prep à base de cabotégravir en injection longue durée tous les deux mois avaient 89 % moins de risque d'être infectées par le VIH que celles qui prenaient la Prep en comprimés quotidiens.
Cette annonce a été faite, fin janvier, lors de la conférence virtuelle HIV Research for Prevention nous informe le site Aidsmap. La professeure Sinead Delany-Moretlwe de l'université du Witwatersrand (Afrique du Sud) a présenté les résultats de son essai clinique qui a porté sur 3 224 femmes à risque élevé d'infection par le VIH âgées de 18 à 45 ans au Botswana, Kenya, Malawi, en Afrique du Sud, en Eswatini (anciennement le Swaziland), en Ouganda et au Zimbabwe. L'essai a été stoppé avant son terme parce que les données montraient clairement la supériorité des injections par rapport à la prise quotidienne d'un comprimé. Quatre infections au VIH se sont produites chez les femmes qui recevaient